« Les véritables philosophes grecs sont les Présocratiques. »
Friedrich Nietzsche
La Volonté de puissance (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Geneviève Bianquis, éditions Gallimard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995
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« Les véritables philosophes grecs sont les Présocratiques. »
Friedrich Nietzsche
La Volonté de puissance (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Geneviève Bianquis, éditions Gallimard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995
« Tout peuple incarne une idée particulière qui est un tout indivisible et lui appartient, comme il est lui-même un tout indivisible qui s’appartient. Il est né avec cette idée. C’est avec cette idée qu’il est sorti du sein maternel de la race et de la terre pour se jeter dans son espace historique. »
Arthur Moeller van den Bruck
La révolution des peuples jeunes, recueil de textes écrits entre 1916 et 1923, trad. Jean-Paul Allard, éditions Pardès, 1993
« L’humanité sur cette terre se trouve dans une situation dangereuse. Pourquoi ? Est-ce pour la seule raison qu’une troisième guerre mondiale peut éclater brusquement et qu’elle entraînerait la destruction complète de l’humanité et la ruine de la terre ? Non pas. Un danger beaucoup plus grand menace les débuts de l’âge atomique – et précisément au cas où le risque d’une troisième guerre mondiale pourrait être écarté […] (Ce danger, c’est) qu’un jour, la pensée calculante fût la seule à être admise et à s’exercer […] Alors la plus étonnante et féconde virtuosité du calcul qui invente et planifie s’accompagnerait… d’indifférence envers la pensée méditante, c’est-à-dire d’une totale absence de pensée. Et alors ? Alors l’homme aurait nié et rejeté ce qu’il possède de plus propre, à savoir qu’il est un être pensant. »
Martin Heidegger
Sérénité (Gelassenheit), 1955, in Questions III, éditions Gallimard, 1966
« Le pays n’est pas un slogan : ce n’est qu’un petit mot modeste, mais c’est aussi la poignée de terre où leur âme s’enracine. L’État, la nation sont des concepts flous, mais ils savent ce que pays veut dire. Le pays, c’est un sentiment que la plante est capable d’éprouver. »
Ernst Jünger
La Guerre notre Mère (Der Kampf als inneres Erlebnis), 1922, trad. Jean Dahel, éditions Albin Michel, 1934
« Nous sommes maintenant mûrs pour une économie stationnaire, et nous renvoyons l’économie “dynamique” du capitalisme là où elle avait son origine : au Diable ! »
Werner Sombart
Deutscher Sozialismus, 1934, trad. Le socialisme allemand, Payot, 1938
« Aucun homme d’État ne doit agir selon des théories : il ne serait alors qu’un stérile doctrinaire. Mais il doit agir à l’aide de théories : il doit vêtir sa fermeté de la claire lumière des connaissances. »
Werner Sombart, cité par Alain de Benoist
Quatre figures de la Révolution Conservatrice allemande, Les Amis d’Alain de Benoist, 2014
« Il ne me tarde pas de retrouver la société des professeurs. Les paysans sont beaucoup plus agréables et même plus intéressants. »
Martin Heidegger
Correspondance avec Karl Jaspers (1920 – 1963), trad. Pascal David et Claude-Nicolas Grimbert, éditions Gallimard, coll. Bibliothèque de Philosophie, 1997
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »
Werner Sombart
Händler und Helden, 1915, cité par Alain de Benoist dans Quatre figures de la Révolution Conservatrice allemande, Les Amis d’Alain de Benoist, 2014
« L’Allemagne brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis. […] L’Allemagne était là où on luttait pour elle ; elle se montrait là où des ennemis en armes voulaient s’emparer de ses biens, elle brillait d’un éclat radieux là où ceux qui étaient pénétrés de son esprit risquaient pour elle le dernier enjeu. »
Ernst von Salomon
Les Réprouvés (Die Geächteten), 1930, trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenberg, éditions Plon, coll. Feux croisés, 1931
« La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux, en chaque cœur, n’est jamais qu’une seule et même crainte : la peur du néant, les épouvantes de la mort. Nous l’entendons déjà de la bouche de Gilgamesh ; nous l’entendons dans le psaume XC, et nous en sommes demeurés là jusqu’à l’heure actuelle. La victoire sur la crainte de la mort est donc en même temps, le triomphe sur toute autre terreur ; elles toutes n’ont de sens que par rapport à cette question première. Aussi le recours aux forêts est-il, avant tout, marche vers la mort. Elle mène tout près d’elle – et s’il le faut, à travers elle. La forêt, asile de la vie, dévoile ses richesses surréelles quand l’homme a réussi à passer la ligne. Elle tient en elle tout le surcroît du monde. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995