« Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
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« Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Le combat est père de toute chose, de toutes les lois ; les uns, il les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, il les fait esclaves, les autres, libres. »
Héraclite
Fragments, 53, 576 – 480 av. notre ère, trad. Jean-François Pradeau, éditions Garnier-Flammarion, 2018
« Du combat, seuls les lâches s’écartent. »
Homère
Iliade, vers 800 – 725 av. notre ère
« Les longues périodes de paix favorisent certaines illusions d’optique. L’une d’elles est la croyance que l’inviolabilité du domicile se fonde sur la Constitution, est garantie par elle. En fait, elle se fonde sur le père de famille qui se dresse au seuil de sa porte, entouré de ses fils, la cognée à la main. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, les Européens et les chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans la un proche avenir. […] Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même si elles contredisent vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais ce n’est pas vrai : l’islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. »
Mgr Amel Shimoun Nona
Archevêque catholique chaldéen de Mossoul in Corriere della sera, 9 août 2014
« L’heure est au parler vrai, entre soldats qui vont au feu. Les mâchoires sont crispées, les phrases sont courtes, les regards directs. Demain, nous aurons des morts et des blessés, mais il faudra poursuivre, tirer, pousser nos hommes. C’est le rôle des officiers et des sous-officiers. […] Il leur faudra ne pas lâcher, ne pas subir. Il leur faudra la volonté, celle qui fait la différence, celle qui fait plier l’adversaire, celle qui entraîne les hommes malgré la mort du voisin, les cris des blessés. »
Général Bernard Barrera
Opération Serval, Notes de guerre — Mali 2013, éditions du Seuil, 2015
« Je me levai, tout entier. […] Qu’est-ce qui soudain jaillissait ? Un chef. Non seulement un homme, un chef. Non seulement un homme qui se donne, mais un homme qui prend. Un chef, c’est un homme à son plein ; l’homme qui donne et qui prend dans la même éjaculation. J’étais un chef. Je voulais m’emparer de tous ces hommes autour de moi, m’en accroître, les accroître par moi et nous lancer tous en bloc, moi en pointe, à travers l’univers. »
Pierre Drieu la Rochelle
La Comédie de Charleroi, 1934, éditions Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1996
« Si l’emblème des samouraïs est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013
« On ne se bat bien que pour les causes qu’on se modèle soi-même, et avec lesquelles on se brûle en s’identifiant. »
René Char
Feuillets d’Hypnos, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1946
« Aristocrates et paysans acceptaient que leurs fils allassent à la mort. Le bourgeois, lui, “planque” ses enfants car le courage ou l’obéissance héroïque ne sont pas son lot. Pour l’aristocrate : “Si mon fils est un lâche, mon nom est souillé”. Et pour le paysan : “Si je ne défends pas ma terre, l’ennemi l’annexera”. Pour le bourgeois : “Si mon fils est tué, qui héritera de mon or et qui prendra la succession de mon commerce ?” »
Jean Cau
Les écuries de l’Occident. Traité de morale, éditions de La Table Ronde, 1973
« Ainsi, quand sur le champ de bataille, la trompette appelle à l’assaut, les bons guerriers dans leur agonie s’arrachent encore au sol où ils gisent. »
Ernst Jünger
Sur les falaises de marbre (Auf den Marmorklippen) 1939, trad. Henri Thomas, éditions Gallimard 1942, coll. L’Imaginaire, 2017