Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations sur la guerre

Il faut saluer la tâche de ceux…

« Il faut saluer la tâche de ceux qui un peu par­tout, et de manière résis­tante, obs­ti­née, mino­ri­taire, habile, opèrent un tra­vail cultu­rel, un tra­vail de moines et de four­mis, pour entre­voir la flamme de l’identité euro­péenne. Car on ne peut pas faire la guerre si l’on ne sait pas qui l’on est, on ne va nulle part si l’on ignore d’où l’on vient. »

Guillaume Faye
Avant-guerre : chro­nique d’un cata­clysme annon­cé, édi­tions de l’Æncre, 2003

Le soir de Noël…

« Le soir de Noël, des éclats sombres tra­ver­saient le regard des légion­naires. Nous les sen­tions par­fois dému­nis, plus silen­cieux qu’à l’ac­cou­tu­mée, rete­nus par le sou­ve­nir d’un ber­ceau, d’une main mater­nelle qui s’ap­proche pour cal­mer la fièvre d’un enfant ou par les che­veux déployés d’un amour lais­sé au loin.
Lorsque les hommes tom­baient au com­bat, il fal­lait ras­sem­bler leurs affaires et pré­ve­nir leur famille. J’ai fait à cette occa­sion des décou­vertes que je garde pré­cieu­se­ment en moi. Per­sonne ne vien­dra les déran­ger. Elles mour­ront avec moi. Seul le silence est digne de cer­taines tragédies. »

Hélie Denoix de Saint Marc
Toute une vie, édi­tions les arènes, 2004

Quand l’autorité s’est délitée, quand les repères sont perdus…

« Quand l’autorité s’est déli­tée, quand les repères sont per­dus, quand le plus grand nombre déses­père, quand cer­tains se laissent aller à des sen­ti­ments mor­bides en voyant dans la défaite une péni­tence divine, alors, se lèvent de petits groupes sachant ce qu’ils sont, d’où ils viennent, où ils vont et ce qu’ils veulent. Ras­sem­blés der­rière un chef figure de proue alliant éthique et esthé­tique, ils sont les Rebelles. »

Ber­nard Lugan
À pro­pos des « Rebelles » du Salon du livre d’Histoire de Blois : éloge de Domi­nique Ven­ner, 9 octobre 2014

La frontière, c’est à dire la protection…

« Aujourd’hui, nous com­pre­nons que cette vision idéo­lo­gique [mon­dia­liste] est en train de mou­rir du coro­na­vi­rus. En effet, quand revient le mal­heur, quand rôde la guerre – par exemple à la fron­tière gré­co-turque – ou la mort – avec la pan­dé­mie -, les zom­bies des orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales n’ont plus rien à dire – et d’ailleurs on ne les consulte plus. C’est le grand retour au car­ré magique de la sur­vie.
Le pre­mier point du car­ré, c’est la fron­tière, c’est à dire la pro­tec­tion, ce pour quoi les États ont été inven­tés. Le deuxième, c’est la sou­ve­rai­ne­té, c’est à dire la liber­té des peuples pour prendre des déci­sions rapides et ajus­tées. Le troi­sième coin du car­ré, c’est le local, donc le contrôle au plus proche des inté­rêts vitaux. Le qua­trième point, c’est la famille, puisque, quand on décide de confi­ner un pays, la Répu­blique de la PMA” ne confie pas les enfants des écoles aux fonds de pen­sion mais aux pépés et mémés. »

Phi­lippe de Villiers
Le nou­veau monde est en train de mou­rir du coro­na­vi­rus, entre­tien avec Bas­tien Lejeune, Valeurs Actuelles, 18/03/2020

Nous voilà condamnés à être insoumis, dissidents et rebelles…

« Euro­péens conscients et fiers de l’être, nous voi­là pour ain­si dire condam­nés à être insou­mis, dis­si­dents et rebelles. Insou­mis à l’injonction du vivre ensemble” au sein de socié­tés mul­ti­cul­tu­relles, en voie d’africanisation et d’islamisation accé­lé­rées. Dis­si­dents du nou­vel ordre mon­dial mar­chand, de la pen­sée conforme et du caque­tage média­tique. Rebelles enfin, aujourd’hui comme hier, à toute forme de tota­li­ta­risme. Rebelles par fidélité. »

Gré­goire Gambier
Conclu­sion à Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

À quoi sert de vivre…

« À quoi sert de vivre, si on ne se sert pas de sa vie pour la cho­quer contre la mort, comme un bri­quet ? Guerre – ou révo­lu­tion, c’est-à-dire guerre encore – il n’y a pas à sor­tir de là. Si la mort n’est pas au cœur de la vie comme un dur noyau – la vie, quel fruit mou et bien­tôt blet ? »

Pierre Drieu la Rochelle
La Comé­die de Char­le­roi, 1934, édi­tions Gal­li­mard, coll. L’Imaginaire, 1996

La Grande Guerre, cette catastrophe européenne…

« Le XXème siècle, nous le savons, est mort en 1989. Il aura duré soixante-dix ans. Il avait vu le jour entre 1914 et 1918, fils de l’horreur et de l’imposture. La Grande Guerre”, cette catas­trophe euro­péenne, fut déclen­chée et conduite par des bar­bons très conve­nables au nom des valeurs éter­nelles” de la per­sonne humaine, du droit, de la patrie et de la civi­li­sa­tion. Des tue­ries sans nom, la liqui­da­tion de géné­ra­tions entières de jeunes hommes, la nais­sance à l’Est de la plus féroce et de la plus absurde des tyran­nies, la des­truc­tion d’équilibres sécu­laires irrem­pla­çables, le char­cu­tage inique des nations d’Europe cen­trale pour com­plaire aux uto­pies ou aux ambi­tions de vision­naires éga­rés, sans oublier l’enfantement, vingt ans plus tard, d’un nou­vel holo­causte pire encore, voi­là de quoi avait accou­ché l’ère bour­geoise triom­phante, héri­tière satis­faite de 1789. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

Résiste et mords…

« Résiste et mords. »

Devise des Chas­seurs arden­nais, corps d’élite de l’armée royale de Belgique

Avant 1945, dans toutes les nations européennes, on honorait encore les symboles militaires…

« Avant 1945, dans toutes les nations euro­péennes, on hono­rait encore les sym­boles mili­taires et l’héroïsme du com­bat­tant. Même en France, mal­gré les consé­quences mul­tiples de la Révo­lu­tion, l’offi­cier de réserve béné­fi­ciait d’un sta­tut moral pri­vi­lé­gié, au même titre que le pro­prié­taire ter­rien, alors que cette grâce était refu­sée aux pro­fes­sions du com­merce et de la finance. Faute de recul et de vision his­to­rique, on ne mesure pas encore l’ampleur de ce qui a été détruit. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, coll. His­toire, 2002

Avant tout, Sparte est une certaine idée du monde…

« Avant tout, Sparte est une cer­taine idée du monde et une cer­taine idée de l’homme. C’est pour cela qu’elle fait peur. Sparte croît que fina­le­ment, c’est l’épée qui décide. Qu’on ne peut échap­per à son ver­dict. Que le nombre des vais­seaux et les marbres des por­tiques, que les palais et les soie­ries et les somp­tueuses litières, que le pres­tige et l’éclat ne sont que des giran­doles, des marottes de cris­tal, des lam­pions qu’une tem­pête peut éteindre et bri­ser tout à coup : qu’il faut être prêt pour cette tem­pête. Qu’on n’a point de liber­té sans cela et que les cités qui oublient que la liber­té se défend à chaque ins­tant, qu’elle se gagne à chaque ins­tant, sont déjà sans le savoir des cités esclaves. Le culte de l’énergie, du cou­rage et de la force, ne sont que des consé­quences de cette concep­tion de la cité. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

Auteurs

Auteurs récemment ajoutés

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?