« Si Dieu avait voulu que l’homme reculât, il lui aurait mis un œil derrière la tête. »
Victor Hugo
Quatrevingt-treize, 1874, éditions Le Livre de Poche, coll. Classiques, 2001
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Si Dieu avait voulu que l’homme reculât, il lui aurait mis un œil derrière la tête. »
Victor Hugo
Quatrevingt-treize, 1874, éditions Le Livre de Poche, coll. Classiques, 2001
« Mourir en combattant, c’est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c’est payer servilement à la mort le tribut de sa vie. »
William Shakespeare
Richard II, 1595
« Pourquoi si mous, si fléchissants, si mollissants ? Pourquoi y a‑t‑il tant de reniement, tant d’abnégation dans votre cœur ? Si peu de destinée dans votre regard ? […] Ô mes frères, je place au-dessus de vous cette table nouvelle : Devenez durs ! »
Friedrich Nietzsche
Le marteau parle in Ainsi parlait Zarathoustra – Un livre pour tous et pour personne (Also sprach Zarathustra – Ein Buch für Alle und Keinen), 1883 – 1885, trad. Geneviève Blanquis, éditions Garnier-Flammarion, 2006
« En 1808, au cours de son voyage dans l’Ouest, Napoléon rencontra aux Quatre-Chemins-de‑l’Oie une héroïne de la grande révolte vendéenne. À vingt ans, elle avait combattu les Bleus pistolet au poing. On la présenta à l’Empereur qui l’embrassa et la fit embrasser par l’Impératrice. À ce moment, un homme s’avança. Napoléon l’interrogea :
— Et vous, monsieur qui saluez si bas, qui êtes-vous ?
— Mais, répondit l’autre, je suis le maire de Saint-Florent, le frère de mademoiselle Regrenil.
— Que faisiez-vous, interrogea l’Empereur, pendant que votre sœur se battait si bien ?
Et le maire, se croyant habile, répondit :
— Sire, moi, j’étais neutre.
— Neutre ! éclata Napoléon, alors vous n’êtes qu’un lâche, un jean-foutre.
Et il le chassa de sa vue. »
Dominique Venner
Le cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Jusqu’où iront la mauvaise conscience et la veulerie de l’homme blanc repentant à l’égard de l’islam conquérant ? »
Olivier Bardolle
Petit traité des vertus réactionnaires, L’Éditeur, 2010
« L’Iliade n’est pas seulement le poème de la guerre de Troie, c’est celui de la destinée telle que la percevaient nos ancêtres boréens, qu’ils soient grecs, celtes, germains, slaves ou latins. Le Poète y dit la noblesse face au fléau de la guerre. Il dit le courage des héros qui tuent et meurent. Il dit le sacrifice des défenseurs de leur patrie, la douleur des femmes, l’adieu du père à son fils qui le continuera, l’accablement des vieillards. Il dit bien d’autres choses encore, l’ambition des chefs, leur vanité, leurs querelles. Il dit encore la bravoure et la lâcheté, l’amitié, l’amour et la tendresse. Il dit le goût de la gloire qui tire les hommes à la hauteur des dieux. Ce poème où règne la mort dit l’amour de la vie et aussi l’honneur placé plus haut que la vie, et qui rend plus fort que les dieux. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, Via Romana, 2011
« L’éthique de l’honneur dont l’Antiquité était familière : le courage, l’héroïsme, l’énergie, la virtu, le désintéressement, la tenue, le sens du sacrifice et de la gratuité, le refus instinctif de la bassesse et de la lâcheté, sans oublier le goût du travail bien fait. »
Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
« Tout déserteur face à l’ennemi sera abattu par ses camarades. La désertion en campagne est punie par l’exécution capitale. »
Anonyme
Le Code des Lansquenets, article 1
« Du combat, seuls les lâches s’écartent. »
Homère
Iliade, vers 800 – 725 av. notre ère