« Dans leur cas, on ne pouvait même pas parler de cœur, mais d’un excès maladif et contagieux de la sensibilité (…) »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Dans leur cas, on ne pouvait même pas parler de cœur, mais d’un excès maladif et contagieux de la sensibilité (…) »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« S’accrocher aujourd’hui aux formules figées de l’ère des Lumières, c’est se montrer rétrograde. Cette dogmatique sociale nous rend impuissants dans les épreuves de l’ère actuelle. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Et quand, dans un pays, les pouvoirs publics entreprennent de déraciner vigoureusement le terrorisme, l’opinion les accuse aussitôt de piétiner les droits civiques des bandits. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Quand plus personne ne risque rien, plus personne ne prend de risque. »
François Bousquet
Courage ! manuel de guérilla culturelle, La Nouvelle Librairie éditions, 2019
« Rares sont ceux qui, comme nous ici au front, voient s’écrouler tant de façades, rares sont ceux qui, comme nous, ont vu tant de bassesse, tant de lâcheté, de faiblesse, d’égoïsme, de vanité, mais rares sont ceux qui, comme nous, ont vu tant de dignité et de noblesse morale. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Son christianisme était force et vie. Un éveil au sentiment religieux issu de la lâcheté, était à ses yeux chose lamentable. Un silencieux et cordial mépris l’animait à l’égard de la prolifération, aussi bien au front qu’à l’intérieur, du christianisme né de la peur et de la prière, fille de la panique, pratiquée par les poltrons. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Le courage civique a déserté non seulement le monde occidental dans son ensemble, mais même chacun des pays qui le composent, chacun de ses gouvernements, chacun de ses partis, ainsi que, bien entendu, l’Organisation des Nations unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« La lâcheté devant les faibles est une des formes les plus actives, les plus subtiles et les plus mortelles de la lâcheté. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Plus terrifiant que le bruit des bottes, le silence des pantoufles. »
Max Frisch
Cité par Maxime Dalle in Eléments, n°170, 2018
« Disons les mots. Le modernisme est, le modernisme consiste à ne pas croire ce que l’on croit. La liberté consiste à croire ce que l’on croit et à admettre, (au fond, à exiger), que le voisin aussi croie ce qu’il croit.
Le modernisme consiste à ne pas croire soi-même pour ne pas léser l’adversaire qui ne croit pas non plus. C’est un système de déclinaison mutuelle. La liberté consiste à croire. Et à admettre, et à croire que l’adversaire croit.
Le modernisme est un système de complaisance. La liberté est un système de déférence.
Le modernisme est un système de politesse. La liberté est un système de respect.
Il ne faudrait pas dire les grands mots, mais enfin le modernisme est un système de lâcheté. La liberté est un système de courage.
Le modernisme est la vertu des gens du monde. La liberté est la vertu du pauvre. »
Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008