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Citations sur la joie

La mort et la naissance ne me semblent pas être en opposition…

« La mort et la nais­sance ne me semblent pas être en oppo­si­tion, mais sont comme des stades supé­rieurs et infé­rieurs dans le déve­lop­pe­ment de la vie… Ceux qui sont tom­bés pour le soleil de leur terre et pour pro­té­ger la joie des géné­ra­tions futures ne veulent pas que nous les tra­his­sions par des deuils qui ne sont indices que de nos fai­blesses, des deuils qui ne pleurent que la part que nous aurions pu avoir dans les mois­sons de leur vie. »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

Notre maison était la maison de la joie…

« Je lisais il y a quelques temps le récit que Jean Gué­hen­no a fait de sa jeu­nesse. On s’y débat dans le social le plus noir. Son père était cor­don­nier. Il en a fait un dam­né de la terre. Le mien aus­si était cor­don­nier, et à la même époque, notre mai­son était la mai­son de la joie, mais il faut dire que le social” n’y avait pas mis les pieds. On y fai­sait très atten­tion : s’il essayait, on le fou­tait à la porte. »

Jean Gio­no
Les ter­rasses de l’île d’Elbe, 1976, édi­tions Gal­li­mard, coll. L’I­ma­gi­naire, 2017

Plus on est grisé, plus on est conquis par la séduction de ce voyage…

« Plus on est gri­sé, plus on est conquis par la séduc­tion de ce voyage dans une forêt d’œuvres d’art, plus on se sent aus­si enva­hi par un bizarre sen­ti­ment de malaise qui se mêle bien­tôt à la joie de voir. Il pro­vient de l’étonnant contraste de la foule moderne si banale, si igno­rante de ce qu’elle regarde avec les lieux qu’elle habite. On sent que l’âme déli­cate, hau­taine et raf­fi­née du vieux peuple dis­pa­ru qui cou­vrit ce sol de chefs‑d’œuvre, n’agite plus les têtes à cha­peaux ronds cou­leur cho­co­lat, n’anime point les yeux indif­fé­rents, n’exalte plus les dési­rs vul­gaires de cette popu­la­tion sans rêves. »

Guy de Maupassant
La Côte ita­lienne, 1890, in Au soleil sui­vi de La Vie errante et autres voyages, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 2015

Le voyageur glissant sur l’océan ou gravissant…

« Le voya­geur glis­sant sur l’océan ou gra­vis­sant la mon­tagne pré­fère consa­crer son éner­gie vitale à s’émerveiller du spec­tacle du monde plu­tôt qu’à ratio­ci­ner sur son tas de misé­rables secrets inté­rieurs. Il pri­vi­lé­gie l’exploration à l’introspection. Il goûte davan­tage de se tenir debout sur la route que cou­ché sur le divan. »

Syl­vain Tesson
Pré­face à Car­nets d’aventures, La Guilde euro­péenne du raid / Presses de la Renais­sance, 2007

Ce n’est pas dans la science qu’est le bonheur…

« Ah ! ce n’est pas dans la science qu’est le bon­heur, mais dans l’acquisition de la science ! Savoir pour tou­jours, c’est l’éternelle béa­ti­tude ; mais tout savoir, ce serait une dam­na­tion de démon. »

Edgar Allan Poe
Puis­sance de la parole (The Power of Words), 1845, trad. Charles Bau­de­laire, in Nou­velles his­toires extra­or­di­naires, 1857, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2008

Le jeune être qui venait à nous était ivre de printemps…

« Le jeune être qui venait à nous était ivre de prin­temps. La tête reje­tée en arrière, il se lais­sait entiè­re­ment inon­der par les flots du soleil de mai, immo­bile en eux, il était là, les bras allon­gés en toute liber­té et les mains ouvertes. Ses lèvres s’ou­vrirent à la fer­veur des vers goe­théens, qui, libres et légers, s’en­vo­laient de ses lèvres comme s’il venait de trou­ver les mots éternels »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

O homme ! Prend garde !

« O homme ! Prend garde !
Que dit le pro­fond Minuit ?
J’ai dor­mi, j’ai dor­mi, d’un pro­fond som­meil je me suis éveillé :
Le monde est pro­fond, plus pro­fond que n’a pen­sé le jour.
Pro­fond est son mal,
Mais la joie est plus pro­fonde que la peine de l’âme.
La dou­leur dit : passe !
Mais toute joie veut l’éternité, — veut la pro­fonde, pro­fonde éternité ! »

Frie­drich Nietzsche
Ain­si par­lait Zara­thous­traUn livre pour tous et pour per­sonne (Also sprach Zara­thus­tra – Ein Buch für Alle und Kei­nen), 1883 – 1885, trad. Gene­viève Bian­quis, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2006, extrait gra­vé sur un bloc de rocher, à Sils Maria

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