« On croit toujours volontiers celui qui calomnie l’ennemi. »
Henri Vincenot
Walther, ce boche mon ami, éditions Denoël, 1954
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« On croit toujours volontiers celui qui calomnie l’ennemi. »
Henri Vincenot
Walther, ce boche mon ami, éditions Denoël, 1954
« Je convins ce soir-là que l’héroïsme peut ne pas s’accompagner du chant du clairon et que l’on peut être un grand patriote sans haïr personne. »
Henri Vincenot
Walther, ce boche mon ami, éditions Denoël, 1954
« Les systèmes qui reposent sur des principes arbitraires, conçus en dehors ou même à l’encontre des réalités et de l’expérience, n’engendrent que le néant. »
Jacques Bainville
Réflexions sur la politique, édition posthume, Plon, 1941
« Nous en sommes arrivés, sans nous en rendre compte, à un régime où il n’est pas permis de penser incorrectement, et où il n’est pas permis non plus de vivre incorrectement. Comme le marxisme, la démocratie tient qu’il existe une vérité morale parce qu’elle croit comme le marxisme à un progrès de l’humanité et par conséquent à un sens de l’histoire. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969
« (…) nous avons suivi le joueur de flûte et il nous mène à travers les décors qu’il a construits sur notre chemin. Il imite la voix de la conscience et des pénitents l’accompagnent, se flagellent et gémissent sons leur cagoule. Et le chant de la conscience universelle, les vêpres de la conscience universelle, s’élèvent comme la nuée du tabernacle en tête de la procession : leur faux-bourdon emplit le ciel, les haut-parleurs dans les nues le répercutent comme un requiem désespéré, il s’élève entre les façades comme le chant immense de tous les hommes. Et les psaumes de ce miserere ne nous disent qu’une chose, qui est de tuer en nous la voix qui ne veut pas se taire, de tuer en nous la colère intraitable, de tuer en nous la bête indocile qui refuse le joug et le troupeau : et elle invite à respecter “les maîtres”. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969
« Nous ne sommes pas seulement une culture, des valeurs, un “mode de vie” ou autres abstractions utilisées pour nous définir dans les frontières du politiquement correct : nous sommes aussi des peuples d’ethnies européennes sans lesquels il n’y aura plus ni de France ni de civilisation européenne. »
Julien Rochedy
Entretien à Valeurs Actuelles, 19 décembre 2019
« Voici donc un livre qui est une mauvaise action. […] D’autre part, je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. […] Que pouvait-on jeter sur un tel tableau ? Un voile ou un peu de lumière. À d’autres le voile ! »
Albert Londres
Terre d’ébène, 1929 (avant-propos), Éditions du Rocher, coll. Motifs, 2008
« J’aspirais à une vie extraordinaire, même s’il fallait pour cela qu’elle fût brève – on est toujours enclin à gaspiller ce dont on dispose en quantité, en l’occurrence son temps quand on est jeune. »
Erik L’Homme
Des pas dans la neige. Aventures au Pakistan, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Pôle fiction, 2010
« L’immense entreprise des croisades ne peut se comprendre comme une entreprise avant tout économique : il s’agit de mettre en branle une combinaison de valeurs religieuses et guerrières. Bref, une grande partie de la richesse excédentaire n’est pas consommée, mais consumée en vue de fins supérieures. »
Guillaume Travers
Économie médiévale et société féodale. Un temps de renouveau pour l’Europe, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2020
« La bien-pensance engendre la crétinisation. Je ne cesse d’être frappé par la manière dont des gens par ailleurs techniquement remarquables peuvent être aveugles à des réalités massives qui sautent aux yeux des analphabètes. »
Marcel Gauchet
« Marcel Gauchet sans Tabous », Éléments n°164, février 2017
« Ce sont toujours les minorités qui s’essuient les pieds sur les majorités passives et pacifiques. Les foules sont paresseuses ou peureuses. Elles fuient avec le même empressement que des gnous ou bien se laissent mener docilement comme les rats dans la fable du joueur de flûte de Hamelin. On confond l’effet de foule et l’effet de meute. Les foules suivent le sens de la circulation. Elles forment des bouchons, alors que les meutes les font sauter. Les unes sont molles, malléables et perméables, les autres actives et directives. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Pour le citoyen lambda de nos vieilles démocraties fatiguées, ce qui importe n’est pas de “décoller” (on n’en est plus là, la chose est entendue) mais de ne pas souffrir. Il n’a plus qu’une obsession, sa sécurité. L’aversion pour le risque est devenue sa principale caractéristique. »
Olivier Bardolle
Petit traité des vertus réactionnaires, L’Éditeur, 2010