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Citations politiques

Quiconque occupe un poste a pour devoir d’y demeurer ferme…

« C’est que le vrai prin­cipe, Athé­niens, le voi­ci. Qui­conque occupe un poste, — qu’il l’ait choi­si lui-même comme le plus hono­rable, ou qu’il y ait été pla­cé par un chef, — a pour devoir d’y demeu­rer ferme, quel qu’en soit le risque, sans tenir compte ni de la mort pos­sible, ni d’aucun dan­ger, plu­tôt que de sacri­fier l’honneur. »

Pla­ton
Apo­lo­gie de Socrate, 28d, IVe siècle av. notre ère

Deux conflits ont structuré notre histoire depuis l’origine…

« Pole­mos est le père de toute chose” selon Héra­clite. Deux conflits ont struc­tu­ré notre his­toire depuis l’origine : le conflit Orient/Occident et le conflit Europe/islam. Ce second conflit dure depuis 13 siècles. Et il est rede­ve­nu majeur depuis que les musul­mans ont repris leur marche vers l’ouest et le nord.
Cette confron­ta­tion, il ne faut pas la nier. Il faut y faire face. Et saluer la résis­tance qui se lève à l’est. Dans les pays du groupe de Vise­grád : la Tché­quie, la Slo­va­quie, la Pologne et la Hon­grie bien sûr. La Hon­grie aux avant-postes de la résis­tance au Grand Turc hier et à l’invasion migra­toire aujourd’hui. »

Jean-Yves Le Gallou
XXIe siècle, vers un nou­veau cycle euro­péen ?, allo­cu­tion au cin­quième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 7 avril 2018

Tous les grands hommes…

« Tous les grands hommes sont doués d’intuition. Un vrai chef n’a besoin ni de tests psy­cho­lo­giques, ni de fiches de ren­sei­gne­ments pour choi­sir ses subordonnés. »

Alexis Car­rel
L’homme, cet incon­nu, édi­tions Plon, 1935

La victoire des Yankees est la victoire d’une certaine morale…

« La vic­toire des Yan­kees est la vic­toire d’une cer­taine morale et avec elle d’une cer­taine concep­tion de l’homme et de la vie. C’est le ratio­na­lisme qui triomphe et, avec lui, les grands prin­cipes qu’on pro­clame et qu’on n’applique pas, et, après eux, c’est le dol­lar dont le culte s’installe et, avec le dol­lar, les acié­ries et au-delà des acié­ries, le fonc­tion­na­lisme, et, à l’horizon de tout cela, la socié­té de consom­ma­tion, la publi­ci­té, le confor­misme, la mono­to­nie, et les longues, les immenses plaines de l’ennui et de l’absurdité. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

Le romantisme s’oppose, avec l’énergie mélancolique du désespoir…

« Le roman­tisme s’oppose, avec l’énergie mélan­co­lique du déses­poir, à l’esprit quan­ti­fi­ca­teur de l’univers bour­geois, à la réi­fi­ca­tion mar­chande, à la pla­ti­tude uti­li­ta­riste et, sur­tout, au désen­chan­te­ment du monde. »

Michael Löwy
pré­face à Roman­tisme et cri­tique de la civi­li­sa­tion (Wal­ter Ben­ja­min), édi­tions Payot, 2010

Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre…

« Le 21 jan­vier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appe­lé signi­fi­ca­ti­ve­ment la pas­sion de Louis XVI. Certes, c’est un répu­gnant scan­dale d’avoir pré­sen­té, comme un grand moment de notre his­toire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet écha­faud ne marque pas un som­met, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses atten­dus et ses consé­quences, le juge­ment du roi est à la char­nière de notre his­toire contem­po­raine. Il sym­bo­lise la désa­cra­li­sa­tion de cette his­toire et la dés­in­car­na­tion du Dieu Chré­tien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son repré­sen­tant his­to­rique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une appa­rence de Dieu relé­gué dans le ciel des principes. »

Albert Camus
L’Homme révol­té, édi­tions Gal­li­mard, coll. Blanche, 1951

Le révolutionnaire est un homme perdu d’avance…

« Le révo­lu­tion­naire est un homme per­du d’avance. Il n’a pas d’intérêts par­ti­cu­liers, d’affaires pri­vées, de sen­ti­ments, d’attaches per­son­nelles, il n’a même pas de nom. Tout en lui est absor­bé par un seul inté­rêt à l’exclusion de tout autre, par une seule pen­sée, par une seule pas­sion – la révo­lu­tion. »

Ser­gueï Netchaïev
Caté­chisme du révo­lu­tion­naire, mani­feste écrit entre 1868 et 1869

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