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Le fondement de l’organisation sociale…

« Le fon­de­ment de l’organisation sociale et de la paix civile est l’unité eth­nique de la cité et le res­pect des lois, garan­tis par les Anciens et par la force. Les hommes sont heu­reux dans une socié­té heu­reuse, celle qui res­semble tou­jours à elle-même, où l’on se marie, comme les aïeux se sont mariés, où l’on laboure et on mois­sonne comme on a tou­jours labou­ré et mois­son­né. Les indi­vi­dus passent mais la cité demeure. »

Domi­nique Venner
Un samou­raï d’Occident. Le Bré­viaire des insou­mis, édi­tions Pierre-Guillaume de Roux, 2013

Homère est la source même de la tradition européenne…

« Parce qu’Homère est la source même de la tra­di­tion euro­péenne. Il répond au trouble immense dans lequel les Euro­péens ont été jetés. Le trouble est par­tout, dans la poli­tique, la reli­gion, la morale com­mune, l’éducation, le tra­vail, l’idée que les Euro­péens se font d’eux-mêmes. Rien ne tient debout, sinon une sorte de nihi­lisme gros­sier, l’appétit des jouis­seurs et des pré­da­teurs, gri­més de dis­cours mora­li­sa­teurs. Tout est faux et cor­rom­pu. Les reli­gions elles-mêmes offrent les dis­cours les plus contra­dic­toires et les plus démo­ra­li­sants. Com­ment s’y retrou­ver ? Pour échap­per au conflit des pen­sées et des actes, les Euro­péens n’ont pas d’autre choix que de faire retour à ce qui leur appar­tient en propre, à la source intacte, indis­cu­table, incor­rup­tible de leur civi­li­sa­tion. Pour reprendre le mot de la grande hel­lé­niste qu’était Jac­que­line de Romil­ly, il faut en reve­nir à l’essentiel, à Homère, au tout à fait pur. Si l’on cherche les caté­go­ries de l’action, de la connais­sance, de la beau­té, de l’excellence et de la sagesse tra­gique, tout est déjà pré­sent dans l’Iliade et l’Odys­sée, à condi­tion de libé­rer ces textes magni­fiques des biblio­thèques pous­sié­reuses où on les a fossilisés. »

Domi­nique Venner
Le Choc de l’histoire, édi­tions Via Roma­na, 2011

Comment peut-on être rebelle aujourd’hui ?

« Com­ment peut-on être rebelle aujourd’hui ?
Je me demande sur­tout com­ment on pour­rait ne pas l’être ! Exis­ter, c’est com­battre ce qui me nie. Être rebelle, ce n’est pas col­lec­tion­ner des livres impies, rêver de com­plots fan­tas­ma­go­riques ou de maquis dans les Cévennes. C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoi qu’il en coûte. Veiller à ne jamais gué­rir de sa jeu­nesse. Pré­fé­rer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. Pra­ti­quer aus­si en cor­saire et sans ver­gogne le droit de prise. Piller dans l’époque tout ce que l’on peut conver­tir à sa norme, sans s’arrêter sur les appa­rences. Dans les revers, ne jamais se poser la ques­tion de l’inutilité d’un com­bat perdu. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

La radicalité implique de chercher toujours à comprendre plus loin…

« La radi­ca­li­té […] implique de cher­cher tou­jours à com­prendre plus loin, en remon­tant à la racine (radix) – à la chose même (zur Sache selbst, disait Hei­deg­ger en se réfé­rant à Hus­serl) – e à en tirer les consé­quences. Être radi­cal, ce n’est pas seule­ment refu­ser le com­pro­mis, c’est s’intéresser aux causes loin­taines plus qu’aux effets immé­diats, déduire d’une posi­tion quel­conque les conclu­sions logiques qui en dérivent (si l’on sou­tient telle posi­tion, alors on ne peut pas sou­te­nir telle autre, mais on doit en revanche admettre une troi­sième dans tel autre domaine), cher­cher à connaître la nature d’une thé­ma­tique en éta­blis­sant sa généa­lo­gie, c’est-à-dire en remon­tant à ses ori­gines. Don­ner aux choses une dimen­sion de pro­fon­deur qui est consti­tu­tive de la pen­sée. La recherche des prin­cipes pre­miers, la médi­ta­tion sur les choses ultimes font par­tie de la radi­ca­li­té. Ce qui exige d’être intel­lec­tuel­le­ment struc­tu­ré. »

Alain de Benoist
Mémoire vive, entre­tiens avec Fran­çois Bous­quet, édi­tions de Fal­lois, 2012

La collectivité a ses racines dans le passé…

« […] La col­lec­ti­vi­té a ses racines dans le pas­sé. Elle consti­tue l’unique organe de conser­va­tion pour les tré­sors spi­ri­tuels amas­sés par les morts, l’unique organe de trans­mis­sion par l’intermédiaire duquel les morts puissent par­ler aux vivants. Et l’unique chose ter­restre qui ait un lien direct avec la des­ti­née éter­nelle de l’homme, c’est le rayon­ne­ment de ceux qui ont su prendre une conscience com­plète de cette des­ti­née, trans­mis de géné­ra­tion en génération. »

Simone Weil
L’enracinement, 1943, édi­tions Gal­li­mard, 1949

Dès le début de son action…

« Dès le début de son action, Pearse avait com­pris que les hommes qui veulent retrou­ver leurs racines doivent d’abord hono­rer ceux qui les ont pré­cé­dés sur cette voie magni­fique et ingrate du retour vers soi-même. »

Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, édi­tions Terre et Peuple, 1998

C’est pour un peuple…

« C’est pour un peuple le plus déplo­rable de tous les aveu­gle­ments que de lais­ser perdre son ori­gi­na­li­té, que de mécon­naître sa nature la plus pro­fonde, que de se lais­ser entraî­ner à des pra­tiques étran­gères, que de cher­cher à acqué­rir des biens qui ne lui étaient pas des­ti­nés et que de mépri­ser ceux qu’il aurait eu la force de s’approprier […] Que la nation apprenne à s’analyser, à se fouiller : elle décou­vri­ra en son sein une source pro­fonde qui com­mu­nique avec des tré­sors souterrains ! »

Josef Görres, direc­teur du Mer­cure rhé­nan (1814−1815), cité par Alain de Benoist
Ce que pen­ser veut dire, Édi­tions du Rocher, 2017

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