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Citations d’un auteur français

Durant toute la modernité…

« Durant toute la moder­ni­té, dès le 16e siècle et ses grandes décou­vertes, le 17e et la phi­lo­so­phie ratio­na­liste, le 18e siècle et la phi­lo­so­phie des Lumières met­tant au centre du monde l’homme et dans les grands sys­tèmes sociaux du 19e siècle, ce qui a été au centre des idéo­lo­gies était le mythe du pro­grès. Aujourd’hui le pro­gres­sisme, dont tous les hommes poli­tiques se gar­ga­risent laisse la place, en cette post­mo­der­ni­té nais­sante, à un nou­veau mythe, celui de l’écosophie. »

Michel Maf­fe­so­li
« L’émergence d’une sen­si­bi­li­té éco­so­phique », Livr’ar­bitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e col­loque annuel de l’Institut Iliade – Pour une éco­lo­gie à l’endroit », automne 2020

Les tableaux de la création que l’on découvre du sommet des montagnes…

« Les tableaux de la créa­tion que l’on découvre du som­met des mon­tagnes aug­mentent dans le cœur de l’homme le sen­ti­ment reli­gieux ; à la vue de tant de mer­veilles, on se trouve natu­rel­le­ment dis­po­sé à ado­rer la main qui les tira du néant. Plus on s’é­lève vers le ciel, moins il semble que la prière ait d’es­pace à fran­chir pour arri­ver à Dieu : les anciens Perses sacri­fiaient sur les hau­teurs, et les Grecs avaient cou­ron­né de leurs temples les cimes de l’O­lympe, du Cythé­ron et du Tay­gète. Les rochers des Alpes étaient consa­crés par les divi­ni­tés du Capi­tole ; mais si les Romains avaient un Jupi­ter Pœn­nin sur le Saint-Gothard, ils n’y avaient pas un hos­pice : per­sonne ne s’y enter­rait vivant pour secou­rir le voya­geur ; ce sont là les œuvres du chris­tia­nisme. »

Fran­çois-René de Chateaubriand
Sur le mont Valé­rien, 1819, Dufour, Mulat et Bou­lan­ger édi­teurs, 1854

Méditant sur l’urbanisation extrême…

« Médi­tant sur l’urbanisation extrême de nos socié­tésl’agriculture tech­ni­cienne a rom­pu elle-même le lien immé­mo­rial avec la nature, le socio­logue Ber­nard Her­vieu en arrive à pen­ser que les chas­seurs et les pêcheurs sont les seuls à pré­ser­ver un lien cultu­rel indis­pen­sable avec l’animal, la proie, la vie et la mort. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Avec ou sans arme…

« Avec ou sans arme, par la chasse, je fais retour à mes sources néces­saires : la forêt enchan­tée, le silence, les mys­tères du sang sau­vage, l’ancien com­pa­gnon­nage cla­nique. Avec l’enfantement, la mort et les semailles, la chasse est peut-être le der­nier rite pri­mor­dial à échap­per par­tiel­le­ment aux défi­gu­ra­tions et mani­pu­la­tions d’une mor­telle déme­sure. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Jamais je ne serai blasé devant la découverte…

« Jamais je ne serai bla­sé devant la décou­verte sou­daine de la proie, devant la décou­verte mira­cu­leuse de la sau­va­ge­rie. Je m’abandonnai béa­te­ment à la jouis­sance de sur­prendre sans être sur­pris. Tou­jours en ces ins­tants m’inonde une exci­ta­tion volup­tueuse mêlée de gra­ti­tude. Moi, médiocre et lourd bipède civi­li­sé, sans vue per­çante ni odo­rat sub­til, pour une seconde ou une minute, je suis maître du jeu, non par force mais par ruse et chance, à l’exemple de mon ancêtre à l’épieu de bois dur­ci. Que je sois un maître déri­soire, je le sais bien. Ici, je ne suis qu’un intrus, trop géné­reu­se­ment tolé­ré par les divi­ni­tés de la forêt. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Le sauvage protège…

« Le sau­vage pro­tège, le sau­vage soigne les maux d’une socié­té tech­ni­cienne et son grand retour fera de nous de véri­tables hommes aug­men­tés. »

Sté­phan Carbonnaux
« Pour une école de la diplo­ma­tie éco­lo­gique à la fran­çaise », Élé­ments n°175, décembre-jan­vier 2019

La défense du sauvage n’est pas une lubie…

« La défense du sau­vage n’est pas une lubie de bobos. Il s’agit de notre capa­ci­té immé­mo­riale à évo­luer avec tous les êtres vivants, y com­pris de grands pré­da­teurs. À l’heure de bou­le­ver­se­ments majeurs, il est impé­ra­tif de retrou­ver des éco­sys­tèmes solides, d’abord ceux des plaines où la faune et la flore s’effondrent. »

Sté­phan Carbonnaux
« Pour une école de la diplo­ma­tie éco­lo­gique à la fran­çaise », Élé­ments n°175, décembre-jan­vier 2019

L’écologie doit à tout prix comprendre une dimension esthétique…

« C’est pour­quoi l’écologie doit à tout prix com­prendre une dimen­sion esthé­tique et lut­ter contre le laid, une pol­lu­tion au moins aus­si grave que celle de l’air, de l’eau et des cieux. Aus­si, ceux qui veulent, sous pré­texte de tran­si­tion éco­lo­gique, peu­pler nos cam­pagnes d’éoliennes, se trompent lar­ge­ment : on ne pour­ra sau­ver la pla­nète en détrui­sant les paysages. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

Il ne s’agit certes pas de le domestiquer…

« Il ne s’agit certes pas de le domes­ti­quer, mais de se fami­lia­ri­ser à nou­veau avec le loup, de retrou­ver la fami­lia­ri­té avec tous les ani­maux sau­vages, avec toute une nature sau­vage qui n’est pas contre l’homme ni hors de lui, mais autour de lui, avec lui et en lui. »

Falk van Gaver
« Qui veut la peau des grands pré­da­teurs ? Au loup ! », Élé­ments n°170, février-mars 2018

Un pays sans loups est un pays à genou…

« Un pays sans loups est un pays à genou. Il y a aujourd’­hui quelque chose de pro­fon­dé­ment patho­lo­gique dans la haine du loup. »

Falk van Gaver
« Qui veut la peau des grands pré­da­teurs ? Au loup ! », Élé­ments n°170, février-mars 2018

Il y a au fond trois féminismes…

« Il y a au fond trois fémi­nismes : celui qui défend les femmes et rap­pelle que les valeurs fémi­nines ne sont pas moins res­pec­tables que les valeurs mas­cu­lines – c’est le seul qui soit à la fois légi­time et néces­saire -, celui qui veut mettre les hommes plus bas que terre parce que la Terre doit être déli­vrée du mâle”, et celui qui décrète que tout compte fait il n’y a ni hommes ni femmes : le sexe n’est rien, le genre” est tout. Le mélange des trois abou­tit à des contra­dic­tions. De même qu’il est dif­fi­cile de défendre à la fois la pari­té et la non-mixi­té”, il est assez contra­dic­toire de dire que les hommes sont des porcs”, que les femmes sont des hommes comme les autres” et que le mas­cu­lin n’est qu’une illusion. »

Alain de Benoist
« La pas­sion neutre », Élé­ments n°170, février-mars 2018

Il s’agit aussi d’abolir la nature humaine…

« Mais il s’agit aus­si d’abolir la nature humaine. L’homme est car­ni­vore, donc pré­da­teur, donc car­nas­sier, donc agres­seur, donc vio­leur en puis­sance. L’idéal serait qu’il devienne her­bi­vore. On assiste à la condam­na­tion des hommes, non seule­ment parce qu’ils sont des hommes, mais parce qu’ils s’obstinent, en mani­fes­tant leur atti­rance pour l’autre sexe, à témoi­gner du fait que l’espèce humaine est sexuée et qu’il y a en elle du mas­cu­lin et du féminin. »

Alain de Benoist
« La pas­sion neutre », Élé­ments n°170, février-mars 2018

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