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Citations sur les droits de l'homme

Il imite la voix de la conscience et des pénitents l’accompagnent…

« (…) nous avons sui­vi le joueur de flûte et il nous mène à tra­vers les décors qu’il a construits sur notre che­min. Il imite la voix de la conscience et des péni­tents l’ac­com­pagnent, se fla­gellent et gémissent sons leur cagoule. Et le chant de la conscience uni­ver­selle, les vêpres de la conscience uni­ver­selle, s’é­lèvent comme la nuée du taber­nacle en tête de la pro­ces­sion : leur faux-bour­don emplit le ciel, les haut-par­leurs dans les nues le réper­cutent comme un requiem déses­pé­ré, il s’é­lève entre les façades comme le chant immense de tous les hommes. Et les psaumes de ce mise­rere ne nous disent qu’une chose, qui est de tuer en nous la voix qui ne veut pas se taire, de tuer en nous la colère intrai­table, de tuer en nous la bête indo­cile qui refuse le joug et le trou­peau : et elle invite à res­pec­ter les maîtres”. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

Cette intégration, la plupart des immigrés…

« Nous sommes arri­vés à un tour­nant. Jusqu’à pré­sent, la situa­tion et les dif­fé­rences sociales ont ren­du l’idée même d’intégration inac­ces­sible : cette inté­gra­tion, la plu­part des immi­grés ne l’ont jamais ni conçue ni sou­hai­tée. Leur nombre et leur concen­tra­tion ont fait que la pres­sion vers l’intégration qui s’applique d’habitude aux petites mino­ri­tés, n’a pas fonc­tion­né. Nous assis­tons aujourd’hui au déve­lop­pe­ment de forces qui s’opposent direc­te­ment à l’intégration, par l’apparition de droits acquis qui main­tiennent et accen­tuent les dif­fé­rences raciales et reli­gieuses, dans le but d’exercer une domi­na­tion, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la popu­la­tion. »

Enoch Powell
Dis­cours des fleuves de sang, allo­cu­tion du 20 avril 1968 à Bir­min­gham, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, 2019

L’homme moderne est invité à ne plus avoir de vilains réflexes…

« (…) L’homme moderne, non seule­ment est invi­té à ne plus avoir de vilains réflexes, les­quels n’ex­priment pas autre chose que sa négli­geable per­son­na­li­té, mais qu’en outre, en tant que frag­ment et com­po­sant de la conscience col­lec­tive, il est tenu de s’as­so­cier à des croi­sades dont il est, au fond de lui-même, l’adversaire. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

Les théories de Hobbes sont à l’origine de toutes les théories de la table rase…

« Les théo­ries de Hobbes sont à l’origine de toutes les théo­ries de la table rase qui, sous des formes diverses, se suc­cèdent en Occi­dent depuis trois cents ans. L’humanité, ses socié­tés, ses géné­ra­tions suc­ces­sives sont des tabu­las rasas, des tablettes de cire sur les­quelles le temps a écrit des his­toires, des concep­tions du monde et des pra­tiques sociales. On pour­rait, en chauf­fant un peu la tablette, faire fondre la cire qui rede­vien­drait lisse, rase” et donc vierge, et l’on pour­rait donc écrire des­sus, en toute liber­té, un nou­veau droit, de nou­velles socié­tés, un homme nou­veau. Du pas­sé fai­sons table rase”, dit l’Internationale. Ces théo­ries sont l’origine du construc­ti­visme poli­tique, de la théo­rie des consti­tu­tions poli­tiques modernes et de la pré­ten­tion à rompre avec une nature et des héri­tages. Dans le temps pré­sent, la table rase sous-tend l’i­déo­lo­gie immi­gra­tion­niste puisque rien, dans cette concep­tion, n’empêche de voir des indi­vi­dus allo­gènes s’agréger libre­ment et de plein droit au contrat social, per­pé­tuel­le­ment ouvert” sur un ave­nir à construire ensemble par accord mutuel. »

Lio­nel Rondouin
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

La Grande Guerre, cette catastrophe européenne…

« Le XXème siècle, nous le savons, est mort en 1989. Il aura duré soixante-dix ans. Il avait vu le jour entre 1914 et 1918, fils de l’horreur et de l’imposture. La Grande Guerre”, cette catas­trophe euro­péenne, fut déclen­chée et conduite par des bar­bons très conve­nables au nom des valeurs éter­nelles” de la per­sonne humaine, du droit, de la patrie et de la civi­li­sa­tion. Des tue­ries sans nom, la liqui­da­tion de géné­ra­tions entières de jeunes hommes, la nais­sance à l’Est de la plus féroce et de la plus absurde des tyran­nies, la des­truc­tion d’équilibres sécu­laires irrem­pla­çables, le char­cu­tage inique des nations d’Europe cen­trale pour com­plaire aux uto­pies ou aux ambi­tions de vision­naires éga­rés, sans oublier l’enfantement, vingt ans plus tard, d’un nou­vel holo­causte pire encore, voi­là de quoi avait accou­ché l’ère bour­geoise triom­phante, héri­tière satis­faite de 1789. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

La victoire des Yankees est la victoire d’une certaine morale…

« La vic­toire des Yan­kees est la vic­toire d’une cer­taine morale et avec elle d’une cer­taine concep­tion de l’homme et de la vie. C’est le ratio­na­lisme qui triomphe et, avec lui, les grands prin­cipes qu’on pro­clame et qu’on n’applique pas, et, après eux, c’est le dol­lar dont le culte s’installe et, avec le dol­lar, les acié­ries et au-delà des acié­ries, le fonc­tion­na­lisme, et, à l’horizon de tout cela, la socié­té de consom­ma­tion, la publi­ci­té, le confor­misme, la mono­to­nie, et les longues, les immenses plaines de l’ennui et de l’absurdité. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

L’homo œconomicus ne vise qu’à maximiser son utilité…

« Dans le domaine de la théo­rie éco­no­mique, qui ne voit la simi­li­tude entre la théo­rie poli­tique de Hobbes et la théo­rie éco­no­mique libé­rale ? L’homme est réduit à sa double fonc­tion de pro­duc­teur et de consom­ma­teur. Dans sa rela­tion aux autres, l’homo œco­no­mi­cus ne vise qu’à maxi­mi­ser son uti­li­té, son inté­rêt indi­vi­duel en dehors de toute consi­dé­ra­tion de soli­da­ri­té. La rela­tion éco­no­mique est à la fois concur­ren­tielle et contrac­tuelle. La concur­rence pure, par­faite et non faus­sée est garan­tie par l’État et les Codes, civil et de com­merce, en sont les normes.
Les prin­cipes de ces deux idéo­lo­gies sont com­muns : les hommes sont de purs atomes, des monades leib­nit­ziennes qui flottent quelque part dans le plas­ma inor­ga­nique de l’espace et du temps, hors-sol, inter­chan­geables et équi­va­lents, sans aucune déter­mi­na­tion cultu­relle ou historique. »

Lio­nel Rondouin
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

Le monde moderne est rempli d’hommes…

« Le monde moderne est rem­pli d’hommes qui s’accrochent si for­te­ment aux dogmes qu’ils ne savent même pas que ce sont des dogmes. »

Gil­bert Keith Chesterton
Héré­tiques, 1905

Les législateurs doivent être de leur pays et de leur temps…

« On a sou­vent cité les plai­san­te­ries que fai­sait, en 1796, Joseph de Maistre à pro­pos des tra­vaux de nos assem­blées consti­tuantes ; elles avaient vou­lu faire des lois pour l’homme. Or, disait-il, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu des Fran­çais, des Ita­liens, des Russes, etc. ; mais quant à l’homme, je déclare ne l’a­voir ren­con­tré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu… Une consti­tu­tion qui est faite pour toutes les nations, n’est faite pour aucune : c’est une pure abs­trac­tion, une œuvre sco­las­tique faite pour exer­cer l’es­prit d’a­près une hypo­thèse idéale et qu’il faut adres­ser à l’homme, dans les espaces ima­gi­naires où il habite. Qu’est-ce qu’une consti­tu­tion ? N’est-ce pas la, solu­tion du pro­blème sui­vant ? Étant don­nées la popu­la­tion, la reli­gion, la situa­tion géo­gra­phique, les rela­tions poli­tiques, les richesses, les bonnes et les mau­vaises qua­li­tés de chaque nation, trou­ver les lois qui lui conviennent ?”.
Les for­mules du trop spi­ri­tuel écri­vain reviennent à dire que les légis­la­teurs doivent être de leur pays et de leur temps ; il ne semble pas d’ailleurs que les hommes de la Révo­lu­tion aient oublié cette véri­té autant que le dit Joseph de Maistre ; on a sou­vent remar­qué que dans les cas mêmes où ils affi­chaient la pré­ten­tion de rai­son­ner sur l’homme anhis­to­rique, ils avaient, d’or­di­naire, tra­vaillé à satis­faire les besoins, les aspi­ra­tions ou les ran­cunes des classes moyennes contem­po­raines ; tant de règles rela­tives au droit civil ou à l’ad­mi­nis­tra­tion n’au­raient pas sur­vé­cu à la Révo­lu­tion si leurs auteurs eussent tou­jours navi­gué dans des espaces ima­gi­naires, à la recherche de l’homme abso­lu. »

Georges Sorel
Réflexions sur la vio­lence, 1908, édi­tions du Tri­dent, 1987

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