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Citations d'un auteur belge

Le contrat de confiance a été brisé…

« Le contrat de confiance a été bri­sé à de si mul­tiples reprises que désor­mais, votre but ne devrait plus être de par­ti­ci­per à une réforme construc­tive, mais à prendre votre des­tin en main. Consti­tuez votre propre socié­té civile afin de pou­voir ten­ter, quand le temps sera pro­pice, re recon­qué­rir le pou­voir et de créer de nou­velles ins­ti­tu­tions à l’image des valeurs et de l’histoire qui sont les nôtres. »

David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019

Les plus beaux passages de l’œuvre de Barrès…

« Les plus beaux pas­sages de l’œuvre de Bar­rès tiennent à la des­crip­tion de l’amour, ce sera le chant d’allégresse de cet autre chef‑d’œuvre, Un jar­din sur l’Oronte. Ce sera éga­le­ment l’amour d’une terre, l’admiration pour des morts et un pas­sé. Ain­si se rejoignent la quête de la tra­di­tion bar­ré­sienne et le désir d’enthousiasme du Moi. Dans l’amour, le ciel de l’action s’élargit et, comme le Moi aime­ra ses racines et ses ancêtres, il aime­ra agir à leur manière. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Le grand passage de l’absolu au relatif…

« Le XIXe siècle peut ain­si s’interpréter dans la pers­pec­tive bar­ré­sienne comme le grand pas­sage de l’absolu au rela­tif. L’absolu, pour le dire très sim­ple­ment, ce sera ici la tra­di­tion. Tra­di­tion chré­tienne, tra­di­tion monar­chique, tra­di­tions de la socié­té, etc. D’une cer­taine manière, c’est la com­mu­nau­té enca­drée pré­cé­dant la Révo­lu­tion. Le rela­tif est alors le mode phi­lo­so­phique dans lequel se déploie une socié­té qui n’a plus ces réfé­rences anciennes. (…) Avec la Révo­lu­tion, com­prise comme chan­ge­ment phi­lo­so­phique radi­cal, Dieu et la poli­tique sont trans­mués et s’intègrent dans le seul ordre du sub­jec­tif. Cha­cun choi­si­ra selon son désir. C’est la décé­ré­bra­tion”, l’émiettement”, ain­si que le défi­nit Bar­rès. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Il faut se refuser à la médiocrité des barbares…

« Lorsque le monde pour­rit, peut-on vrai­ment exclure l’individu, alors que celui-ci, par la soli­di­té intem­po­relle qu’il désire, per­met de sau­ve­gar­der la part de beau­té per­son­nelle qu’un Moi peut conser­ver et vou­loir par-des­sus la masse ? Le fameux ne pas subir” de Bar­rès prend dès lors tout son sens : il faut se refu­ser à la médio­cri­té des bar­bares, il faut main­te­nir sa noblesse au-delà des visées de la masse. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Le dandysme, c’est la joyeuse désinvolture qui chevauche ensemble le rêve et l’ironie…

« Le dan­dysme, c’est la joyeuse désin­vol­ture qui che­vauche ensemble le rêve et l’ironie, qui rit en par­lant d’absolu – sur­tout s’il est divin – et qui se moque ouver­te­ment de lui-même, de tous les maîtres, de tout le monde, de tout ce qui est. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

L’expression triste ou joyeuse de l’individu…

« L’expression triste ou joyeuse de l’individu dans sa quête de l’absolu, de ce qui a du sens, est l’obsession de toute l’œuvre de Bar­rès, l’axe par lequel il faut la prendre. C’est ain­si que Maur­ras par­lait jus­te­ment à pro­pos de son ami de nihi­lisme dou­lou­reux”. Dou­lou­reux car Bar­rès sait que l’homme n’est guère son propre sup­port, qu’il lui faut un ailleurs. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

L’État nous a abandonné il y a bien longtemps…

« Seuls les der­niers Euro­péens se cram­ponnent encore à l’idéal d’un État-pro­vi­dence et pater­na­liste et le défendent coûte que coûte contre ses enne­mis en se dépas­sant mutuel­le­ment à pro­po­ser des pro­jets de réforme. Or, c’est un leurre : l’État nous a aban­don­né il y a bien long­temps déjà à notre sort, car la plu­part des hommes poli­tiques qui le dirigent – grâce à nos voix – ne font que l’instrumentaliser à leurs fins, suçant tous les jours un peu plus sa moelle afin de repor­ter les grands pro­blèmes sociaux du jour au lendemain. »

David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019

L’Europe se transforme…

« D’un ensemble socia­le­ment et cultu­rel­le­ment lar­ge­ment homo­gène, l’Europe se trans­forme en une somme d’innombrables grou­pe­ments reli­gieux et eth­niques sou­vent anta­go­nistes, et, au lieu de s’opposer à ce mor­cel­le­ment, nos ins­ti­tu­tions, sous cou­vert de la pro­tec­tion des mino­ri­tés et de la sub­si­dia­ri­té, l’avantagent au maxi­mum afin de cou­per court à toute résis­tance géné­ra­li­sée de la part d’une citoyen­ne­té dépos­sé­dée de ses propres institutions. »

David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019

Il y a non seulement la nature en dehors de l’homme…

« Comme le montre très bien Camus, il y a non seule­ment la nature en dehors de l’homme, dont l’écologie poli­tique s’est empa­rée, mais aus­si la nature en l’homme, qui n’est d’ailleurs ni bonne, ni mau­vaise. Sans ce contre­poids qu’est l’amour du monde et des hommes tels qu’ils sont, sans cette accep­ta­tion du tra­gique de l’existence humaine, la révolte s’adosse à un pro­jet de sub­ver­sion, de décons­truc­tion, ou bien de des­truc­tion, comme les tota­li­ta­rismes qui ont cher­ché à saper tous les fon­de­ments anthro­po­lo­giques des socié­tés humaines pour fabri­quer de toutes pièces un homme nou­veau, libé­ré des entraves du pas­sé. »

Jacques Dewitte
« L’esprit conser­va­teur est le sou­ci de ce qui tient ensemble le monde de manière invi­sible », Limite, 12 mai 2016

Si le mouvement écologique est une prise de conscience…

« Si le mou­ve­ment éco­lo­gique est une prise de conscience de la déme­sure tech­no­lo­gique, cette conscience devrait s’étendre aux limites inhé­rentes à la condi­tion humaine et ne pas adhé­rer aux pro­jets divers mais conver­gents, qui vou­draient s’en prendre à la condi­tion sexuée, à l’énigme de la nais­sance et à la condi­tion mor­telle, qui favo­risent le carac­tère inter­chan­geable de toute chose et de tout être. Je constate aus­si qu’une autre branche de l’écologie, qui s’exprime chez les défen­seurs de la cause ani­male”, mani­feste fré­quem­ment une véri­table haine de l’humanité. »

Jacques Dewitte
« L’esprit conser­va­teur est le sou­ci de ce qui tient ensemble le monde de manière invi­sible », Limite, 12 mai 2016

Le droit de vote est considéré comme une évidence…

« Le droit de vote est consi­dé­ré comme une évi­dence, mais on ne lui accorde pas une grande valeur, on ne com­prend pas clai­re­ment l’en­jeu et le sérieux de ce droit. Cette igno­rance géné­rale des masses laisse aux mino­ri­tés actives une large marge de manœuvre. »

Robert Steu­ckers
« Des effets per­vers de la par­ti­to­cra­tie », Nou­velles de Syner­gies euro­péennes nº 41, juillet-août 1999

Le plus terrible exemple d’hybris contemporain…

« La faute suprême est ce que les Grecs, nos maîtres, appe­laient l’hybris, la déme­sure […] Le plus ter­rible exemple d’hybris contem­po­rain, ce sont les tota­li­ta­rismes modernes qui, à force de vou­loir chan­ger l’homme”, ne font que l’avi­lir. »

Chris­to­pher Gérard
La Source pérenne, Édi­tions L’Âge d’Homme, 2007

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