« Il y a malheureusement beaucoup trop de gens qui parlent de l’homme comme il serait désirable qu’il fût et jamais de l’homme tel qu’il est en réalité (…) On ne saurait changer ce qu’on n’accepte pas. La condamnation morale ne libère point, elle opprime ; dès que je condamne un être en mon for intérieur je ne suis plus son ami et je ne partage plus ses souffrances ; je suis son oppresseur. »
Carl Gustav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, éditions Buchet-Chastel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Références, 1995