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Citations philo

On ne saurait changer ce qu’on n’accepte pas…

« Il y a mal­heu­reu­se­ment beau­coup trop de gens qui parlent de l’homme comme il serait dési­rable qu’il fût et jamais de l’homme tel qu’il est en réa­li­té (…) On ne sau­rait chan­ger ce qu’on n’accepte pas. La condam­na­tion morale ne libère point, elle opprime ; dès que je condamne un être en mon for inté­rieur je ne suis plus son ami et je ne par­tage plus ses souf­frances ; je suis son oppresseur. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

L’aveu que l’on se fait à soi-même…

« L’a­veu que l’on se fait à soi-même n’a­git le plus sou­vent que peu ou pas du tout : par contre quand il est fait à un autre, on peut en attendre beau­coup plus d’effet. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

On ne recule devant rien…

« On ne recule devant rien, devant aucune absur­di­té pour échap­per à son âme. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

Le plus heureux des hommes…

« À quoi juges-tu que Tel­los est le plus heu­reux des hommes ? » — « Tout d’abord », répon­dit Solon, « Tel­los, citoyen d’une cité pros­père, a eu des fils beaux et ver­tueux, et il a vu naître chez eux des enfants qui, tous, ont vécu ; puis, entou­ré de toute la pros­pé­ri­té dont on peut jouir chez nous, il a ter­mi­né sa vie de la façon la plus glo­rieuse : dans une bataille qu’Athènes livrait à ses voi­sins d’Éleusis il com­bat­tit pour sa patrie, mit l’ennemi en déroute et périt héroï­que­ment. »

Héro­dote
L’Enquête, Livre I‑30, Ve siècle avant notre ère, trad. Andrée Bar­guet, édi­tions Gal­li­mard, coll. La Pléiade, 1964

La nature du désir…

« La nature du désir est d’être sans borne et la plu­part des hommes ne vivent que pour le combler. »

Aris­tote
Poli­tique, Livre II‑7, IVe siècle avant notre ère, trad. Jean Aubon­net, édi­tions Gal­li­mard, coll. Tel, 1993

Forces du cosmos contre forces du chaos…

« (…) Forces du cos­mos contre forces du chaos, aux pre­mières cor­res­pon­dant tout ce qui est forme, ordre, loi, tra­di­tion au sens supé­rieur, hié­rar­chie spi­ri­tuelle, aux secondes les influences dis­sol­vantes, sub­ver­sives, dégra­dantes, qui cherchent à faire pré­va­loir l’inférieur sur le supé­rieur, la matière sur l’esprit, la quan­ti­té sur la qualité. »

Julius Evo­la
Les Hommes au milieu des ruines (Gli uomi­ni e le rovine), 1953, trad. Gérard Bou­lan­ger, édi­tions Par­dès, 1984

Laissons donc la raison aux philosophes…

« Lais­sons donc la rai­son aux phi­lo­sophes, mais ne lui deman­dons pas trop d’intervenir dans le gou­ver­ne­ment des hommes. Ce n’est pas avec la rai­son, et c’est sou­vent mal­gré elle, que se sont créés des sen­ti­ments tels que l’hon­neur, l’abné­ga­tion, la foi reli­gieuse, l’amour de la gloire et de la patrie, qui ont été jusqu’ici les grands res­sorts de toutes les civi­li­sa­tions. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Les foules ne sont pas influençables par des raisonnements…

« Nous avons déjà mon­tré que les foules ne sont pas influen­çables par des rai­son­ne­ments, et ne com­prennent que de gros­sières asso­cia­tions d’idées. Aus­si est-ce à leurs sen­ti­ments et jamais à leur rai­son que font appel les ora­teurs qui savent les impres­sion­ner. Les lois de la logique ration­nelle n’ont aucune action sur elles. Pour convaincre les foules, il faut d’abord se rendre bien compte des sen­ti­ments dont elles sont ani­mées, feindre de les par­ta­ger, puis ten­ter de les modi­fier, en pro­vo­quant au moyen d’associations rudi­men­taires, cer­taines images sug­ges­tives ; savoir reve­nir au besoin sur ses pas, devi­ner sur­tout à chaque ins­tant les sen­ti­ments qu’on fait naître. Cette néces­si­té de varier son lan­gage sui­vant l’effet pro­duit au moment où l’on parle, frappe d’avance d’impuissance tout dis­cours étu­dié et pré­pa­ré. L’orateur sui­vant sa pen­sée et non celle de ses audi­teurs, perd par ce seul fait toute influence. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Une foule n’a pas besoin d’être nombreuse…

« Une foule n’a pas besoin d’être nom­breuse pour que sa facul­té de voir cor­rec­te­ment soit détruite, et les faits réels rem­pla­cés par des hal­lu­ci­na­tions sans paren­té avec eux. Quelques indi­vi­dus réunis consti­tuent une foule, et alors même qu’ils seraient des savants dis­tin­gués, ils revêtent tous les carac­tères des foules pour les sujets en dehors de leur spé­cia­li­té. La facul­té d’observation et l’esprit cri­tique pos­sé­dés par cha­cun d’eux s’évanouissent. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi…

« […] vous pen­sez que c’est vous qui dési­gnez l’enne­mi, comme tous les paci­fistes. Du moment que nous ne vou­lons pas d’en­ne­mis, nous n’en aurons pas, rai­son­nez-vous. Or c’est l’en­ne­mi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son enne­mi, vous pou­vez lui faire les plus belles pro­tes­ta­tions d’a­mi­tié. Du moment qu’il veut que vous soyez l’en­ne­mi, vous l’êtes. Et il vous empê­che­ra même de culti­ver votre jardin. »

Julien Freund
Cité par Pierre-André Taguieff dans Julien Freund. Au cœur du poli­tique, La Table Ronde, 2008

La vertu la plus haute…

« La ver­tu la plus haute. – À la pre­mière époque de l’humanité supé­rieure, c’est la bra­voure qui passe pour la plus haute des ver­tus, dans la deuxième, c’est la jus­tice, dans la troi­sième la mesure, dans la qua­trième la sagesse. À quelle époque vivons-nous ? À laquelle vis-tu ? »

Frie­drich Nietzsche
Humain, trop humain II (Men­schliches, All­zu­men­schliches), 1878, trad. Éric Blon­del, Ole Han­sen-Løve, Théo Ley­den­Bach, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2019

Ceux qui se font un principe de mépriser l’opinion…

« Ceux qui se font un prin­cipe de mépri­ser l’opinion com­mune aux hommes depuis les temps les plus anciens et de refaire la socié­té sur des bases nou­velles ne peuvent s’étonner de la réserve de ceux d’entre nous qui font plus de cré­dit au juge­ment constant de l’humanité qu’à leurs idées ; nous pen­sons en effet qu’il leur reste – à eux-mêmes comme à leurs pro­jets – à faire leurs preuves. »

Edmund Burke
Réflexions sur la Révo­lu­tion en France, 1790, Les Belles Lettres édi­teur, 2016

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