« Les sexes et les races ne sont pas des « constructions sociales ». Les droits de l’homme en sont une. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
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« Les sexes et les races ne sont pas des « constructions sociales ». Les droits de l’homme en sont une. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
« Un morceau de choix de bons sentiments. Une pièce montée d’altruisme. Un chef‑d’œuvre de pâtisserie humanitaire, fourré d’antiracisme à la crème, nappé d’égalitarisme sucré, lardé de remords à la vanille, avec cette inscription gracieuse festonnée en guirlandes de caramel : mea culpa ! »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Je ne pense pas que le mâle blanc hétérosexuel soit oublié dans la littérature contemporaine, cependant, on privilégie ses versions plus jeunes, plus engagées, plus souffrantes, plus célibataires, plus trendys. Le père de famille, agent immobilier, s’il n’est pas un beauf dans un roman féminin, s’il n’est pas assassiné dans un roman policier, s’il n’est pas concerné par le sort des va-nu-pieds dans un roman humaniste, ne doit pas, en effet, être si courant. »
Patrice Jean
Qu’un écrivain puisse être en paix avec son temps me paraît vraiment curieux, entretien au Figaro, par Eugénie Bastié, 29 septembre 2017
« L’introduction des concepts de grossophobie, de validisme (qui serait un rejet des personnes handicapées ou non valides) ou encore de spécisme (qui dénonce la supériorité de l’homme sur l’animal) pourrait de prime abord faire sourire, mais ce serait oublier les ligues de vertu qui commencent déjà à vouloir faire reconnaître et sanctionner ces “racismes” sur le plan juridique. La “grossophobie” – mot entré au dictionnaire en mai 2018 – a d’ailleurs déjà fait l’objet d’une campagne officielle de sensibilisation par la Mairie de Paris. Au final, on remarque que le fétichisme de la non-discrimination est fortement empreint d’une sorte de marxisme culturel qui tend à analyser systématiquement les rapports humains ou sociaux en termes de dominants-dominés ou de bourreaux-victimes et qui soutient que l’Occident serait essentiellement défini par une structure patriarcale, homophobe, raciste et sexiste qu’il faudrait faire tomber urgemment. Toute différence considérée, à tort ou à raison, comme supérieure est dès lors “oppressante” et doit être gommée. Tout homme est désormais un “porc” en puissance, un Blanc est nécessairement un “colonisateur esclavagiste”, émettre un jugement de préférence esthétique sur la minceur d’une femme devient “grossophobe”, etc. La hiérarchie, l’élitisme ou encore la recherche du Beau et du Bien sont balayés par cette tyrannie de la faiblesse où la victime est glorifiée (on lui donne même la Légion d’honneur) et où le beau et le fort deviennent d’insupportables oppresseurs. »
Thibault Mercier
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?, Pierre-Guillaume de Roux éditeur, 2019
[La discrimination positive] « Une sorte de racisme d’État, une politique de quotas ethniques, un système qui fonde en droit la supériorité des minorités reconnues aux dépens de la majorité ou des autres minorités non qualifiées, une machine à fabriquer du ressentiment et, bouillonnant dans la grande cuve du multiculturalisme, les ferments d’une future guerre civile. »
Patrick Buisson
La Cause du peuple, éditions Perrin, 2016
« Le chauvinisme, c’est la doctrine des buveurs de vin chaud.
Le racisme, c’est la doctrine des mangeurs de pain rassis. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983