« Nous avons été les parcelles vivantes d’une génération morte. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
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« Nous avons été les parcelles vivantes d’une génération morte. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
« L’honneur n’est pas un « devoir » mais une exigence, une nécessité intérieure, une affaire de dignité. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
« À la différence des autres mammifères, les hommes ont besoin de donner du sens à leur vie. Ils en ont besoin plus encore que de pain ou de riz. Ils n’existent que par les « représentations » qu’ils se font d’eux-mêmes, de l’existence et de ses finalités. Ces représentations changent selon les cultures, les croyances et les époques, seule leur nécessité est universelle. »
Dominique Venner
Le Choc de l’histoire, éditions Via Romana, 2011
« L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ça suffit comme boulot pour une vie toute entière. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« Ce n’est pas le non-humain (par ex. la météo) ni l’humain (même dans son pire aspect), mais le fait par l’humain qui est au final désespérant et insupportable. Si un ragnarök brûlait tous les taudis et les usines à gaz, et les garages miteux, et les banlieues éclairées à la lampe à arc, il pourrait brûler pour moi toutes les œuvres d’art – et je retournerais aux arbres ».
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n°83, édité par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005
« Le chêne lui-même disait qu’une telle croissance est seule à pouvoir fonder ce qui dure et porte des fruits ; que croître signifie : s’ouvrir à l’immensité du ciel, mais aussi pousser des racines dans l’obscurité de la terre ; que tout ce qui est vrai et authentique n’arrive à maturité que si l’homme est disponible à l’appel du ciel le plus haut, mais demeure en même temps sous la protection de la terre qui porte et produit. »
Martin Heidegger
Heidegger : questions III et IV, trad. André Préau, éditions Gallimard, collection Tel numéro 172, 1990
« Les hommes n’existent que parce qu’ils sont inégaux. Ou alors ils sont morts. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« La misère de l’homme ne consiste pas seulement dans la faiblesse de sa raison, l’inquiétude de son esprit, le trouble de son cœur ; elle se voit encore dans un certain fond ridicule des affaires humaines. Les révolutions surtout découvrent cette insuffisance de notre nature : si vous les considérez dans l’ensemble, elles sont imposantes ; si vous pénétrez dans le détail, vous apercevez tant d’ineptie et de bassesse, tant d’hommes renommés qui n’étaient rien, tant de choses dites l’œuvre du génie qui furent l’œuvre du hasard, que vous êtes également étonné et de la grandeur des conséquences et de la petitesse des causes. »
François-René de Chateaubriand
Pensées, réflexions et maximes, Pourrat frères éditeurs, 1836
« Une nation n’est saine que si chacun s’y regarde comme un homme, non regardant derrière soi, ni prenant le vent, ni rongé de peur, ni jaune d’ambition, non tendant la bouche à la gourmette de quelque trahison, mais fidèle à sa parole d’homme, à l’engagement avec lequel il est entré dans la vie, à la promesse faite non seulement à celui qui guide et dans lequel on le reconnaît, mais à travers lui à tous les camarades de travail et de combat. »
Maurice Bardèche
Qu’est-ce que le fascisme ?, éditions Les Sept Couleurs, 1961, éditions Kontre Kulture, 2019
« L’ennui avec les droits de l’homme est que nul ne saurait en jouer qu’au détriment de certains hommes. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014