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Thème

Citations sur l'homme

Tout ce récit n’est que l’instant où le problème de la vie…

« Tout ce récit n’est que l’instant où le pro­blème de la vie se pré­sente à moi avec une grande clar­té. Puisqu’on a dit qu’il ne faut pas aimer en paroles mais en œuvres, après l’élan de l’âme, après la ten­dresse du cœur, le véri­table amour serait d’agir.
Toi seul, ô mon maître, m’ayant for­ti­fié dans cette agi­ta­tion sou­vent dou­lou­reuse d’où je t’implore, tu sau­rais m’en entre­te­nir le bien­fait, et je te sup­plie que par une suprême tutelle, tu me choi­sisses le sen­tier où s’accomplira ma destinée.
Toi seul, ô maître, si tu existes quelque part, axiome, reli­gion ou prince des hommes. »

Mau­rice Barrès
Le Culte du Moi. Sous l’œil des Bar­bares, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910

L’expression triste ou joyeuse de l’individu…

« L’expression triste ou joyeuse de l’individu dans sa quête de l’absolu, de ce qui a du sens, est l’obsession de toute l’œuvre de Bar­rès, l’axe par lequel il faut la prendre. C’est ain­si que Maur­ras par­lait jus­te­ment à pro­pos de son ami de nihi­lisme dou­lou­reux”. Dou­lou­reux car Bar­rès sait que l’homme n’est guère son propre sup­port, qu’il lui faut un ailleurs. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Les leçons de la terre, selon Barrès…

« Aux yeux de Bar­rès la soli­da­ri­té la plus authen­tique est celle qui existe entre les hommes issus d’un même milieu natu­rel. La nature est bien plus que l’inspiratrice de l’œuvre, elle déter­mine l’homme, le tem­pé­ra­ment. La terre passe infi­ni­ment de l’homme, en per­ma­nence et en sta­bi­li­té. Les leçons de la terre, selon Bar­rès, seront celles du déter­mi­nisme et de la continuité. »

Yves Chi­ron
Bar­rès et la terre, édi­tions Sang de la terre, Paris 1987

Qui vit, résiste…

« Tout homme ou toute puis­sance, dont l’action consiste uni­que­ment à céder, ne peut abou­tir qu’à se retran­cher dans l’existence. Qui vit, résiste, qui ne résiste pas, se laisse dépe­cer en morceaux. »

Georges Sorel
Réflexions sur la vio­lence, 1908, coédi­tions Krisis/La Nou­velle Librai­rie, 2023

Un message pour la jeunesse…

« Au-delà de l’esprit du temps, au-delà des embûches et des vents contraires, s’il est un mes­sage pour la jeu­nesse, ce doit être un mes­sage de volon­té. Jean-René Hugue­nin disait que « Seuls les hommes de volon­té résis­te­ront à la civi­li­sa­tion moderne ». Alors s’il doit en être ain­si, que notre vie entière soit un plai­doyer pour la force et le mouvement ! »

Solenn M.
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Cohérence du corps, de l’âme et de l’esprit…

« En prô­nant cet idéal aris­to­cra­tique, il s’agit bien d’affirmer qu’éthique et esthé­tique ne font qu’un : cohé­rence du corps, de l’âme et de l’esprit… au ser­vice de valeurs immuables que sont l’honneur, le cou­rage, la force et la fidé­li­té… trans­po­sables aus­si bien au mas­cu­lin qu’au fémi­nin. Fina­le­ment, c’est le fon­de­ment du com­por­te­ment des vieux Romains qui res­sur­git en nous : gra­vi­tas, vir­tus, digni­tas. »

Solenn M.
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Conformes à la nature humaine immémoriale…

« Conformes à la nature humaine immé­mo­riale, ces valeurs archaïques refusent l’erreur de l’émancipation de l’individu, com­mise par la phi­lo­so­phie des Lumières, qui abou­tit à l’esseulement de cet indi­vi­du et à la bar­ba­rie sociale. Ces valeurs archaïques sont justes au sens des anciens Grecs parce qu’elles prennent l’homme pour ce qu’il est, un zoon poli­ti­kon (« ani­mal social et orga­nique insé­ré dans la cité com­mu­nau­taire »), et non pour ce qu’il n’est pas, un atome asexué et iso­lé muni de pseu­do droits” uni­ver­sels et imprescriptibles. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Le long, long sentier par les marécages et les forêts, qui l’a frayé ?

« Le long, long sen­tier par les maré­cages et les forêts, qui l’a frayé ? L’homme, l’être humain. Avant lui, pas de sen­tier. Après lui, de temps à autre, sur la lande et par les marais, un ani­mal sui­vit la faible trace et la mar­qua d’une empreinte plus nette. Des Lapons, flai­rant la piste du renne, com­men­cèrent ensuite à emprun­ter le sen­tier dans leurs courses de fjeld en fjeld. Ain­si naquit le sen­tier dans l’Almen­ning, le vaste ter­ri­toire qui n’ap­par­te­nait à per­sonne, le pays sans maître. »

Knut Ham­sun
L’Éveil de la glèbe (Mar­kens Grøde), 1917, trad. Jean Peti­thu­gue­nin, édi­tions Flam­ma­rion, 1937, édi­tions Cal­mann-Lévy, 1992, Le Livre de Poche Biblio, 1999, édi­tions ACE, 2023

Le jour de mon départ, nous nous sommes longuement serré la main…

« Le jour de mon départ, nous nous sommes lon­gue­ment ser­ré la main. Ce n’est pas un de ces imbé­ciles qui vous broient les pha­langes pour vous faire croire à leur fran­chise. Non il pré­fère un chaud contact, paume contre paume, l’en­ve­lop­pante caresse de l’a­mi­tié. On ne lui échappe pas. Sa méfiance natu­relle une fois éva­nouie, son regard dit tout. Figu­rez-vous que je suis très fier de lui avoir plu, d’a­voir été, du moins en cer­taines cir­cons­tances, à sa hau­teur. Il m’a fait don d’un peu de son cou­rage et auprès de lui, j’ai retrou­vé ma qua­li­té d’homme. Natu­rel­le­ment, il était tard aux yeux des autres, aux yeux de Daniel sur­tout, mais je ne quête plus d’autre appro­ba­tion que la mienne. »

Michel Déon
Les poneys sau­vages, édi­tions Gal­li­mard, 1970, coll. Folio, 2013

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