« Il n’y a un peu d’aisance, dans le monde moderne, que pour ceux qui ne travaillent pas. »
Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008
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« Il n’y a un peu d’aisance, dans le monde moderne, que pour ceux qui ne travaillent pas. »
Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008
« C’est bien la vie affective, celle de tous les jours, qui nous incite à prendre acte d’un point de saturation auquel est arrivé la société moderne […] Une nouvelle révolution copernicienne est en cours […] voyant revenir un rapport plus respectueux à la “terre-mère”. Nous sommes ici au cœur battant de l’écosophie. »
Michel Maffesoli
L’Ordre des choses – Penser la postmodernité, CNRS Editions, 2014
« Un homme doit garder la capacité de résister, de s’opposer, de dire non. Ensuite, il n’a pas à s’excuser. Trop d’hommes agissent selon la direction du vent. Leurs actes disjoints, morcelés, n’ont plus aucun sens. […] L’injustice du monde doit beaucoup à l’incertitude de ces êtres flottants, qui agissent comme des bouchons de liège au gré des courants. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Les sentinelles du soir, éditions les arènes, 1999
« Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère. Elle seule a tenu le coup, on se demande par quel miracle, elle seule tient encore le coup, et s’il y a quelque rétablissement, c’est que c’est elle qui aura conservé le statut. »
Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008
« [C]’est l’État français qui, par sa politique, ses lois, ses tribunaux, a organisé le « grand remplacement » des populations, nous imposant la préférence immigrée et islamique avec 8 millions d’Arabo-musulmans (en attendant les autres) porteurs d’une autre histoire, d’une autre civilisation et d’un autre avenir (la charia) […] L’État a toujours été l’acteur acharné du déracinement des Français et de leur transformation en Hexagonaux interchangeables. Il a toujours été l’acteur des ruptures dans la tradition nationale. Voyez la fête du 14 juillet : elle célèbre une répugnante émeute et non un souvenir grandiose d’unité. Voyez le ridicule emblème de la République française : une Marianne de plâtre coiffée d’un bonnet révolutionnaire. Voyez les affreux logos qui ont été imposés pour remplacer les armoiries des régions traditionnelles. Souvenez-vous qu’en 1962, l’État a utilisé toute sa force contre les Français d’Algérie abandonnés à leur malheur. »
Dominique Venner
« Lettre sur l’identité à mes amis souverainistes », www.dominiquevenner.fr, 26 juin 2012
« Ces ouvriers ne servaient pas. Ils travaillaient. Ils avaient un honneur, absolu, comme c’est le propre d’un honneur. Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron ni pour les connaisseurs ni pour les clients du patron. Il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même. Une tradition, venue, montée du plus profond de la race, une histoire, un absolu, un honneur voulait que ce bâton de chaise fût bien fait. Toute partie, dans la chaise, qui ne se voyait pas, était exactement aussi parfaitement faite que ce qu’on voyait. C’est le principe même des cathédrales. »
Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quinzaine, 1913, Éditions des Équateurs, coll. Parallèles, 2008
« Tant qu’on aura un fusil derrière la porte, des bûches dans la cheminée et des enfants au berceau, on sera maîtres chez nous ! »
Dominique Venner
Dictionnaire amoureux de la chasse, éditions Plon, coll. Dictionnaire amoureux, 2006
« Le réformisme officiel est devenu de façade, il est à présent le bras armé, et présentable, du néolibéralisme. »
Marcel Gauchet
Que faire ? Dialogue sur le communisme, le capitalisme et l’avenir de la démocratie, avec Alain Badiou, Philosophie éditions, 2014
« Ils (les samouraïs) avaient appris à mépriser ceux qui parlent au lieu d’agir. “Ils pensaient qu’un seul acte en dit bien plus long que le plus long discours, car le discours peut mentir.” »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013
« C’est la dernière responsabilité qui nous incombe : éviter que nos enfants aient un jour les dents gâtées par les raisins verts de l’oubli. Écrire et raconter, inlassablement, non pour juger mais pour expliquer. Ouvrir la porte à ceux qui cherchent une trace du passé et qui refusent le silence, repiquer chaque matin le riz de nos souvenirs. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Les sentinelles du soir, éditions les arènes, 1999
« Jamais peut-être dans l’Histoire on n’aura vu un peuple en démocratie fournir autant de résistance que le nôtre aux principes de dissolution que ses institutions lui apportaient. »
Jacques Bainville
Histoire de deux peuples continuée jusqu’à Hitler, 1935