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Thème

Citations sur le combat

Notre civilisation est un patrimoine…

« Les scé­na­rios qui se pro­filent à l’horizon, du reste, ne laissent aucune place à l’imagination : notre civi­li­sa­tion est un patri­moine à défendre et non un mythe à décons­truire. Le choix doit être clair : il faut à nou­veau consi­dé­rer l’Europe comme notre terre ances­trale, comme une source à laquelle pui­ser pour redé­cou­vrir nos racines, néces­saires pour faire face aux défis déci­sifs qui nous attendent. »

Pie­tro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civi­li­sa­tion et les limites d’une bureau­cra­tie, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Iliade, 2023

C’était un Polonais du temps de Sobieski…

« C’é­tait un Polo­nais du temps de Sobies­ki. Il en eût por­té héroï­que­ment le car­quois d’or. Sa vio­lence, qui res­sem­blait à cer­tains coups de vent dans les steppes, parais­sait exces­sive et même un peu folle dans un pays de sens ras­sis, de ce bon sens nor­mand, tout-puis­sant et calme, que l’on peut appe­ler sta­tor, comme Jupi­ter ! (…) Il avait besoin de sen­tir battre sur ses sveltes jambes d’Hip­po­lyte le sabre courbe avec lequel ses pères mater­nels cou­paient la figure des Pachas, et il n’y sen­tait jamais que le fouet­te­ment de sa cra­vache, rêveuse ou for­ce­née. De double race mili­taire, il aspi­rait l’o­deur des com­bats dans le tonique par­fum des bois et la poudre de son fusil de chasse, mais il pou­vait croire qu’il ne la res­pi­re­rait jamais mieux. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Les Anglais, disait-il, ne combattaient que pour l’honneur et pour la gloire…

« Per­sonne, je demande par­don au lec­teur d’employer une expres­sion un peu vul­gaire et qui com­men­çait alors à prendre une grande vogue, per­sonne ne bla­guait mieux que lui. Son esprit vif, actif et plein d’à‑propos, ne lui fai­sait jamais défaut pour l’attaque ou pour la riposte. Je me rap­pelle même à ce sujet une réponse qu’il adres­sa à un capi­taine anglais.
Ce der­nier pré­ten­dait que les Fran­çais, ce qui au reste était assez vrai pour Sur­couf, ne se bat­taient jamais que pour de l’argent, tan­dis que les Anglais, disait-il, ne com­bat­taient que pour l’honneur et pour la gloire !
 — Eh bien ! qu’est-ce que cela prouve, lui répon­dit le Malouin, sinon une chose, que nous com­bat­tons cha­cun pour acqué­rir ce qui nous manque ? »

Ambroise Louis Garneray
Voyages, aven­tures et com­bats, Alphonse Lebègue, Impri­meur-édi­teur, 1851

Les flammes qui allaient traverser les siècles…

« Dans le silence de la nuit funèbre, écar­tant les mains jointes de leurs gisants de pierre, les preux de la Table Ronde et les com­pa­gnons de Saint Louis, les pre­miers com­bat­tants tom­bés à la prise de Jéru­sa­lem et les der­niers fidèles du petit roi lépreux, toute l’assemblée des rêves de la chré­tien­té regar­dait, de ses yeux d’ombre, mon­ter les flammes qui allaient tra­ver­ser les siècles, vers cette forme enfin immo­bile, qui deve­nait le corps brû­lé de la che­va­le­rie. »

André Mal­raux
Dis­cours pro­non­cé à Rouen à l’oc­ca­sion des fêtes de Jeanne d’Arc, le 31 mai 1964

Il est le maître de la mer…

« Aucun enne­mi, aucune femme ne nous donne autant que lui la sen­sa­tion du com­bat, ne nous force à tant de pré­voyance, car il est le maître de la mer, celui qu’on peut évi­ter, uti­li­ser ou fuir, mais qu’on ne dompte jamais. Et dans l’âme du marin règne, comme chez les croyants, l’idée d’un Dieu iras­cible et for­mi­dable, la crainte mys­té­rieuse, reli­gieuse, infi­nie du vent, et le res­pect de sa puis­sance. »

Guy de Maupassant
Sur l’eau, Paul Ollen­dorff édi­teur, 1888

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