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Le progressisme est avant tout un récit…

« Le pro­gres­sisme est (…) avant tout un récit : celui qui donne un sens à l’histoire et consi­dère le pas­sé comme une période de per­di­tion, d’obscurantisme, et l’avenir comme l’annonce du para­dis ter­restre qu’il s’imagine pou­voir construire demain. Car demain, grâce à la science, l’homme éga­le­ra les dieux et réa­li­se­ra ses rêves les plus fous. »

Michel Geof­froy
Bien­ve­nue dans le meilleur des mondes. Quand la réa­li­té dépasse la science-fic­tion, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Mistral n’ignore rien de l’histoire de la Provence…

« Mis­tral n’ignore rien de l’histoire de la Pro­vence, dont il relate ou men­tionne les gran­deurs et les déca­dences — notam­ment dans Calen­dal — depuis les Pho­céens et les Ligures : la Pro­vence grecque et romaine puis chré­tienne, la Répu­blique médié­vale d’Arles, la lutte contre les Sar­ra­zins et les Bar­bares du Nord”, l’union de la Pro­vence au royaume de France, etc. Néan­moins, le plan his­to­rique est beau­coup moins éle­vé que d’autres, tels ceux du lieu, du peuple (de la race) ou de la langue et, au-delà de tout, de la grand Natu­ro”. Les Han­ni­bal, les César, les Char­le­magne, les Bona­parte, tous ceux que sus Rose à‑de-rèng an fan l’empèri” (“qui eurent tour à tour empire sur le Rhône”) et qui sont pas­sés par les Alpes ont dis­pa­ru, mais les Alpes demeurent, ain­si que les pastre d’Arle” (“ber­gers d’Arles”), leurs boucs et leurs bre­bis, qui conti­nuent de les traverser. »

Rémi Sou­lié
Fré­dé­ric Mis­tral. Patrie char­nelle et Pro­vence abso­lue, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Le vrai politique est un artiste…

« Le vrai poli­tique est un artiste, un bâtis­seur de pro­jets, un sculp­teur de l’His­toire. Il répond d’abord à la ques­tion : qui fait par­tie de mon peuple et quelles sont ses valeurs ? Puis à celle-ci : quels sont ses enne­mis et com­ment les com­battre et les vaincre ? Et en troi­sième lieu : quel des­tin choi­sir pour acqué­rir la puis­sance et la péren­ni­té dans l’Histoire ? »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

S’il fallait définir d’un mot la vision du monde que reflètent les traditions indo-européennes…

« S’il fal­lait défi­nir d’un mot la vision du monde que reflètent les tra­di­tions indo-euro­péennes, le plus appro­prié serait celui de poli­tique : tout ce qui concerne l’univers et son his­toire, la nature et la des­ti­née de l’homme y est obs­cur, flot­tant, par­fois contra­dic­toire ; tout ce qui concerne la socié­té, ou plus exac­te­ment les diverses com­mu­nau­tés dans leur rap­ports mutuels y est clair, stable et ordon­né. On voit même appli­quer au monde et à l’individu les sché­mas typiques de l’ordre social, comme si la clar­té qui règne dans ce domaine per­met­trait d’y voir mieux dans les deux zones d’ombre qui l’entourent. »

Jean Hau­dry
Les Indo-Euro­péens (1981), Presses Uni­ver­si­taires de France, coll. « Que sais-je ? », 1992

Aujourd’hui, les histoires du colonialisme…

« Aujourd’­hui, les his­toires du colo­nia­lisme, si elles rap­portent avec exac­ti­tude les atro­ci­tés, les excès et les sot­tises qui jalonnent l’ex­pan­sion de l’Eu­rope à tra­vers le monde, négligent volon­tiers les admi­rables ver­tus dont d’in­nom­brables Euro­péens ont témoi­gné au cours des siècles ; elles se refusent à rete­nir que le lucre et la conquête ne furent pas les seuls moteurs des colo­ni­sa­teurs et que nombre d’entre eux furent mus par des pas­sions fol­le­ment géné­reuses qui ont leurs racines dans le besoin effré­né de décou­vrir, de com­prendre et d’ai­der et de se vaincre soi-même, de se sur­pas­ser, – tout cela gra­tui­te­ment – besoin qui est propre à la socié­té euro­péenne, et jus­qu’i­ci, à elle seule. »

Jacques Laurent
Choses vues au Viet­nam, édi­tions de la Table ronde, 1968, cité par Raphaël Chau­van­cy dans Qui suis-je ? Jacques Laurent, édi­tions Par­dès, 2009

Chaque époque, chaque homme même, n’ont-ils pas toujours vu le passé et l’avenir…

« Chaque époque, chaque homme même, n’ont-ils pas tou­jours vu le pas­sé et l’avenir, et jusqu’à l’actualité elle-même, d’une façon dif­fé­rente ? Ne se sont-ils pas tou­jours conté à eux-mêmes l’“histoire” d’une manière dif­fé­rente, et selon une pers­pec­tive qui leur était propre ? Nous par­lons ici de pers­pec­tive” : mais nous devons encore nous inter­ro­ger : est-ce la pers­pec­tive qui change par rap­port à une réa­li­té immuable, ou est-ce plu­tôt la réa­li­té his­to­rique elle-même – pas­sé, actua­li­té et ave­nir ensemble – qui per­pé­tuel­le­ment devient ? »

Gior­gio Locchi
Wag­ner, Nietzsche et le mythe sur­hu­ma­niste, tra­duit de l’italien par Phi­lippe Baillet et Pier­lui­gi Loc­chi, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2022

La gloire, l’honneur, la renommée d’un grand homme…

« La gloire, l’hon­neur, la renom­mée d’un grand homme sont une pro­prié­té de la nation qui l’a pro­duit. Elle doit en être jalouse et défendre ce dépôt sacré. C’est par ses grands hommes qu’elle est célèbre elle-même ; pour le prix de la gloire qu’elle en reçoit, elle doit au moins pro­té­ger leur cendre et faire res­pec­ter leur mémoire ».

Joseph de Maistre
Obser­va­tions cri­tiques sur une édi­tion des lettres de Mme de Sévi­gné, Œuvres Com­plètes, tome VIII, Vitte et Per­rus­sel, 1884

Nous entendons par unités brillantes, les rencontres, les unissons…

« Nous enten­dons par uni­tés brillantes, les ren­contres, les unis­sons qui donnent à la civi­li­sa­tion euro­péenne, sur le plan de la culture, du goût et de l’esprit, une uni­té fra­ter­nelle, comme si elle était enva­hie par une seule et même lumière. Est-ce à dire que toutes les nations d’Europe aient exac­te­ment la même culture ? Assu­ré­ment non… L’Europe est, à chaque ins­tant, uni­té et diversité. »

Fer­nand Braudel
Gram­maire des civi­li­sa­tions, 1963, édi­tions Flam­ma­rion, coll. Champs His­toire, 2013

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