« Les hommes n’existent que parce qu’ils sont inégaux. Ou alors ils sont morts. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
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« Les hommes n’existent que parce qu’ils sont inégaux. Ou alors ils sont morts. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Si les Européens finissaient par oublier ce qu’ils sont ou par devenir minoritaires sur leur propre sol, il serait illusoire de croire qu’ils pourraient continuer à y imposer leurs modes de vie, leurs représentations, leurs problématiques, leur être au monde. C’est ce que savent bien ceux qui veulent à la fois « abolir la race blanche » et « détruire l’Occident » au nom du combat contre le privilège blanc. C’est leur but, conscient ou non, assumé ou pas. Ce qui est attaqué, c’est bel et bien tout ce qui fonde l’être de l’Européen, sa culture et, au-delà, les fondements anthropologiques de la possibilité même d’une culture qui lui est propre. »
Georges Guiscard
Le privilège blanc. Qui veut faire la peau aux Européens ?, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2021
« Le fric qui efface paysages et pays est un phénomène bactérien, corrupteur et destructeur. Aux biens naturels, au plaisir de l’œuvre personnelle, il substitue ses fantasmes qui se succèdent sur l’écran de télé qu’on offre au peuple en guise de vie. Les vraies richesses qui sont le fruit de la terre ou le don de l’homme, le fric si prompt à nous en priver, est impuissant à nous les donner. Vraiment, où va le fric ? Question stupide : au fric. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« L’on voit venir le moment où penser, écrire ou sourire pour rien deviendra une indécence, que le syndicat professionnel pourra faire condamner pour concurrence déloyale et exercice illicite de l’être. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Ce qui est sûrement la meilleure façon de donner au devoir une bonne trempe : que nos devoirs soient en même temps nos plaisirs, que nos plaisirs soient en même temps nos risques… »
Henry de Montherlant
Le Solstice de juin, éditions Grasset, 1941, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1977
« Ne pas mourir est une chose. Vivre en est une autre.
Nous entrons dans une ère où l’homme cultive et multiplie tous les moyens de ne pas mourir (médecine, confort, assurances, distractions) – tout ce qui permet d’étirer ou de supporter l’existence dans le temps, mais non pas de vivre.
Nous voyons poindre l’aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci stérilisant d’échapper à la mort conduira les hommes à l’oubli de la vie. »
Gustave Thibon
Notre regard qui manque à la lumière, 1955, éditions Fayard, 1995
« Le nom de Céline appartient à la littérature, c’est à dire à l’histoire de la liberté. Parvenir à l’en expulser afin de le confondre tout entier avec l’histoire de l’antisémitisme, et ne plus le rendre inoubliable que par-là, c’est le travail particulier de notre époque, tant il est vrai que celle-ci, désormais, veut ignorer que l’Histoire était cette somme d’erreurs considérables qui s’appelle la vie, et se bercer de l’illusion que l’on peut supprimer l’erreur sans supprimer la vie. Et, en fin de compte, ce n’est pas seulement Céline qui sera liquidé, mais aussi, de proche en proche, toute la littérature, et jusqu’au souvenir même de la liberté. »
Philippe Muray
Céline, éditions Gallimard, coll. Tel, 2001
« D’une certaine manière, on peut également trouver une date symbolique pour la renaissance de l’Europe : la bataille des Thermopyles, qui s’est déroulée entre août et septembre 480 avant notre ère, pendant la seconde guerre médique. À cette occasion, et pour la première fois, toutes les cités grecques ont enterré la hache de guerre et se sont unies pour faire face à un ennemi commun. Cela illustre parfaitement ce qui s’est passé, à plusieurs reprises, au cours de l’histoire : les Européens ne peuvent se percevoir comme tels que lorsqu’une menace, étrangère à leur civilisation, met en péril son existence même. Les exemples sont nombreux : de l’alliance entre Romains et Germains qui ont affronté et vaincu les Huns sur les champs Catalauniques, à Poitiers, en passant par Lépante, ou encore l’expulsion des Turcs pendant le siège de Vienne. Bien qu’il y ait eu d’innombrables guerres internes, la perception d’une dimension européenne ne s’est jamais estompée. »
Pietro Ciapponi
Les défis de l’Europe. Les racines d’une civilisation et les limites d’une bureaucratie, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2023
« Il faut faire ses preuves devant soi-même, pour démontrer que l’on est né pour l’indépendance et le commandement, il faut les faire au bon moment. »
Friedrich Nietzsche
Par delà le bien et le mal – Prélude d’une philosophie de l’avenir (Jenseits von Gut und Böse – Vorspiel einer Philosophie der Zukunft), 1886, trad. Henri Albert, Mercure de France, 1913
« L’entrée en décadence se manifeste par le sentiment de la défaite, intériorisée au point de rendre insupportable le “fardeau de l’homme blanc” pourtant magnifié par Kipling. La suite logique, c’est l’abandon de soi, le renoncement, le déshonneur et finalement la mort. Après avoir baissé les yeux, on baisse les bras. Avant d’accepter le Grand Remplacement, on accepte le Grand Effacement – on renonce à être soi-même. On commence par mettre genou à terre et l’on finit par tendre son cou au couteau des égorgeurs, dont l’ardeur au massacre s’en trouve évidemment décuplée. »
Grégoire Gambier
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté (conclusion), Olivier Eichenlaub dir., éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2020
« Je ne suis pas un comédien : je ne joue pas, je vis. Aujourd’hui, je suis différent d’hier physiquement. Mais je ne veux pas refaire du cinéma pour faire du cinéma. Je ne veux pas faire le combat de trop, comme disent les boxeurs, que je connais bien. J’ai vu ça chez Sugar Ray Robinson. Joe Louis aussi. Pour l’orgueil ou le pognon. Je n’ai pas envie de ça. »
Alain Delon
Ce n’est pas à 83 piges que je vais passer à gauche !, entretien au Journal du Dimanche, Stéphane Joly, 18 mai 2019
« On est tous certains de caner, non ? Et puis j’ai été gâté. Venant d’où je viens, l’enfance, le divorce de mes parents, les pensions, l’armée, tout ce que j’ai vécu ensuite a été formidable. Je partirai tranquille, je ne regretterai rien et surtout pas cette époque de merde. »
Alain Delon
Ce n’est pas à 83 piges que je vais passer à gauche !, entretien au Journal du Dimanche, Stéphane Joly, 18 mai 2019