« C’est par son courage, entendez-vous bien, par son courage seul, qu’un gentilhomme fait son chemin aujourd’hui. »
Alexandre Dumas
Les Trois Mousquetaires, J.-B. Fellens et L.-P. Dufour éditeurs, 1849
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« C’est par son courage, entendez-vous bien, par son courage seul, qu’un gentilhomme fait son chemin aujourd’hui. »
Alexandre Dumas
Les Trois Mousquetaires, J.-B. Fellens et L.-P. Dufour éditeurs, 1849
« Ne dites pas c’est quoi ?, dites qu’est-ce que c’est ? Fuyez le langage bébé. Ne faites pas comme l’administration des Impôts, n’écrivez pas Bonjour !, dites Monsieur. Pratiquez la concordance des temps. Ne venez pas comme vous êtes. Soyez plutôt mort que sympa. Posez vos couverts entre chaque bouchée, au lieu de les tenir haut levés comme un hôte de talk-show toujours la main en l’air pour interrompre celui ou celle à qui il vient de donner la parole. Chassez les marques de la table de vos repas, même au petit déjeuner. Chassez-les aussi de vos vêtements. Vouvoyez les inconnus. Quoi que vous entrepreniez, drague, traité théologique, libération du territoire. Mettez‑y les formes. Résistez, résistez, résistez. Les liquidateurs vous veulent liquides, refusez la liquéfaction. On veut vous faire disparaître, imposez-vous le paraître : il est la condition de l’être, pour les individus comme pour les peuples, et plus encore pour les civilisations, qu’il a vu naître. »
Renaud Camus
Forum de la Dissidence, 3 décembre 2022
« S’il nous vient par inadvertance de vouloir songer aux jours futurs, aux années prochaines, à quoi ressemblera le monde et par exemple les informations que nous y entendrons le matin en nous réveillant ; aussitôt voilà notre entendement qui charbonne et notre âme qui se trouble comme de toucher à d’hostiles ténèbres : on dirait que ce présent où nous existons encore vivants et tangibles, ce vaste assemblage de tout ce qui existe, ce monde évident où nous sommes aujourd’hui sans étonnement, ne débouche bientôt sur rien que sur du néant. »
Baudouin de Bodinat
La vie sur Terre. Réflexions sur le peu d’avenir que contient le temps où nous sommes (1996), Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances, 2008
« Je préfère être mort qu’exister sans être vivant. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
« L’honneur n’est pas un « devoir » mais une exigence, une nécessité intérieure, une affaire de dignité. »
Dominique Venner
Carnets rebelles – volume I, éditions La Nouvelle Librairie, 2021
« Les hommes n’existent que parce qu’ils sont inégaux. Ou alors ils sont morts. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Si les Européens finissaient par oublier ce qu’ils sont ou par devenir minoritaires sur leur propre sol, il serait illusoire de croire qu’ils pourraient continuer à y imposer leurs modes de vie, leurs représentations, leurs problématiques, leur être au monde. C’est ce que savent bien ceux qui veulent à la fois « abolir la race blanche » et « détruire l’Occident » au nom du combat contre le privilège blanc. C’est leur but, conscient ou non, assumé ou pas. Ce qui est attaqué, c’est bel et bien tout ce qui fonde l’être de l’Européen, sa culture et, au-delà, les fondements anthropologiques de la possibilité même d’une culture qui lui est propre. »
Georges Guiscard
Le privilège blanc. Qui veut faire la peau aux Européens ?, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2021
« Le fric qui efface paysages et pays est un phénomène bactérien, corrupteur et destructeur. Aux biens naturels, au plaisir de l’œuvre personnelle, il substitue ses fantasmes qui se succèdent sur l’écran de télé qu’on offre au peuple en guise de vie. Les vraies richesses qui sont le fruit de la terre ou le don de l’homme, le fric si prompt à nous en priver, est impuissant à nous les donner. Vraiment, où va le fric ? Question stupide : au fric. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« L’on voit venir le moment où penser, écrire ou sourire pour rien deviendra une indécence, que le syndicat professionnel pourra faire condamner pour concurrence déloyale et exercice illicite de l’être. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Ce qui est sûrement la meilleure façon de donner au devoir une bonne trempe : que nos devoirs soient en même temps nos plaisirs, que nos plaisirs soient en même temps nos risques… »
Henry de Montherlant
Le Solstice de juin, éditions Grasset, 1941, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1977
« Ne pas mourir est une chose. Vivre en est une autre.
Nous entrons dans une ère où l’homme cultive et multiplie tous les moyens de ne pas mourir (médecine, confort, assurances, distractions) – tout ce qui permet d’étirer ou de supporter l’existence dans le temps, mais non pas de vivre.
Nous voyons poindre l’aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci stérilisant d’échapper à la mort conduira les hommes à l’oubli de la vie. »
Gustave Thibon
Notre regard qui manque à la lumière, 1955, éditions Fayard, 1995