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Citations sur le sacrifice
On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir…
Le sacrifice de soi-même n’est pas difficile lorsqu’on est brûlé par la passion…
« Le sacrifice de soi-même n’est pas difficile lorsqu’on est brûlé par la passion d’une grande aventure. Et il n’y a pas d’aventure plus belle et plus dangereuse que la rénovation de l’homme moderne. »
Alexis Carrel
L’homme, cet inconnu, éditions Plon, 1935
Ne comprenez-vous pas que le don de soi, le risque, la fidélité jusqu’à la mort…
« Ne comprenez-vous pas que le don de soi, le risque, la fidélité jusqu’à la mort, voilà des exercices qui ont largement contribué à fonder la noblesse de l’homme ? Quand vous cherchez un modèle à proposer, vous le découvrez chez le pilote qui se sacrifie pour son courrier, chez le médecin qui succombe sur le front des épidémies, ou chez le méhariste qui, à la tête de son peloton maure, s’enfonce vers le dénuement et la solitude. Quelques-uns meurent chaque année. Si même leur sacrifice est en apparence inutile, croyez-vous qu’ils n’ont point servi ? Ils ont frappé la belle pâte vierge que nous sommes d’abord une belle image, ils ont ensemencé jusqu’à la conscience du petit enfant, bercé par des contes nés de leurs gestes. Rien ne se perd et le monastère clos de murs, lui-même, rayonne. »
Antoine de Saint-Exupéry
Un sens à la vie, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1956
Quiconque occupe un poste a pour devoir d’y demeurer ferme…
« C’est que le vrai principe, Athéniens, le voici. Quiconque occupe un poste, — qu’il l’ait choisi lui-même comme le plus honorable, ou qu’il y ait été placé par un chef, — a pour devoir d’y demeurer ferme, quel qu’en soit le risque, sans tenir compte ni de la mort possible, ni d’aucun danger, plutôt que de sacrifier l’honneur. »
Platon
Apologie de Socrate, 28d, IVe siècle av. notre ère
On est frère…
« On est frère en quelque chose et non frère tout court. Le partage n’assure pas la fraternité. Elle se noue dans le seul sacrifice. Elle se noue dans le don commun à plus vaste que soi. »
Antoine de Saint-Exupéry
Pilote de guerre, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1942, coll. Folio, 2011
Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre…
« Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes. »
Albert Camus
L’Homme révolté, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1951
La vie prend racine dans la mort…
« La vie prend racine dans la mort, et des tombes des patriotes – hommes et femmes – se lèvent la nation vivante. »
Patrick Pearse cité par Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
Il est doux et beau de mourir pour la patrie…
La guerre que le prolétariat doit conduire…
« La guerre que le prolétariat doit conduire contre ses maîtres est propre à développer en lui des sentiments de sublime qui font aujourd’hui complètement défaut à la bourgeoisie. »
Georges Sorel
Les illusions du progrès, 1908, éditions de L’Age d’Homme, 2005
Il n’est qu’un bon présage, c’est de combattre pour sa patrie…
Hector : « Il n’est qu’un bon présage, c’est de combattre pour sa patrie. »
Homère
Iliade, Chant XII, 243, vers 800 – 725 avant notre ère
Le marchand et le héros…
« Le marchand et le héros : ils constituent les deux grandes oppositions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le marchand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me donner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus possible, il veut conclure avec la vie une affaire avantageuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui demandant : que puis-je te donner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépenser sans contrepartie. Bref : il est riche. Le marchand ne parle que de ses “droits”, le héros ne parle que de ses “devoirs” […] Nous pouvons dire encore que la mentalité mercantile tourne autour de l’intérêt, la mentalité héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de réclamer, l’essence de celle-ci est de se sacrifier. »
Werner Sombart
Händler und Helden, 1915, cité par Alain de Benoist dans Quatre figures de la Révolution Conservatrice allemande, Les Amis d’Alain de Benoist, 2014
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