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Citations sur le grand remplacement

Il est assez singulier de constater que les neuf dixièmes…

« Il est assez sin­gu­lier de consta­ter que les neuf dixièmes de ce qui a été pen­sé natu­rel­le­ment et sur­tout cultu­rel­le­ment pen­dant vingt ou trente siècles (mais vingt siècles sépa­ré­ment, pas tous ensemble…) serait aujourd’hui consi­dé­ré, et l’est effec­ti­ve­ment comme inad­mis­sible, révol­tant ou, pour employer un terme dont les auto­ri­sés de parole font grand usage, criminel. »

Renaud Camus
Le Grand Rem­pla­ce­ment, édi­tions David Rein­harc, 2011, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Dans l’arène, 2021

L’idéologie droit de l’hommiste qui s’est imposée à la faveur de la chute du communisme…

« L’idéologie droit de l’hommiste qui s’est impo­sée à la faveur de la chute du com­mu­nisme, de la mise en œuvre du sys­tème libé­ral mon­dia­li­sé et de l’effacement pro­gram­mé des nations a impo­sé de fait le prin­cipe de libre cir­cu­la­tion pour tout le monde et n’importe qui, et a pro­cla­mé l’obsolescence pro­chaine, sou­hai­table et défi­ni­tive des fron­tières. Les incan­ta­tions anti­ra­cistes for­mu­lées pour inter­dire tout débat sur la ques­tion et l’exaltation de l’homme nomade cher à Jacques Atta­li ne sont cepen­dant pas par­ve­nues à étouf­fer la résis­tance des peuples (…).
D’ores et déjà, les pro­mo­teurs du vil­lage glo­bal” sou­mis à la démo­cra­tie” et au mar­ché semblent avoir per­du la par­tie et il y a quelque chose de pathé­tique à voir la tech­no­cra­tie bruxel­loise, aus­si illé­gi­time qu’irresponsable et nui­sible, s’accrocher à ses lubies immi­gra­tion­nistes et à se pré­va­loir de ses valeurs” pour jus­ti­fier l’arrivée en Europe de cin­quante mil­lions d’immigrés dans les deux décen­nies qui viennent, un afflux néces­saire pour assu­rer demain le paie­ment de nos retraites… »

Phi­lippe Conrad
Rele­ver le défi migra­toire, rendre à l’Europe son iden­ti­té, allo­cu­tion au troi­sième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 9 avril 2016

Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie…

« Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volon­té. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assou­pies. Je m’insurge contre la fata­li­té. Je m’insurge contre les poi­sons de l’âme et contre les dési­rs indi­vi­duels enva­his­sants qui détruisent nos ancrages iden­ti­taires et notam­ment la famille, socle intime de notre civi­li­sa­tion mul­ti­mil­lé­naire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aus­si contre le crime visant au rem­pla­ce­ment de nos populations. »

Domi­nique Venner
« Les rai­sons d’une mort volon­taire », der­nière lettre, 21 mai 2013

La beauté de notre histoire, c’est d’abord celle d’un peuple…

« La beau­té de notre his­toire, c’est d’abord celle d’un peuple qui ne veut pas dis­pa­raître et qui s’accroche à l’existence de toutes les manières possibles.
Rien n’est plus contre-intui­tif, aujourd’hui, j’en conviens. Les modernes sec­taires aime­raient bien nous déra­ci­ner. Nos sym­boles, ils veulent les effa­cer, les lami­ner, les décons­truire. Ils pré­tendent nous libé­rer du pas­sé alors qu’ils nous déshu­ma­nisent, ils pro­voquent une détresse psy­chique et cultu­relle que nous pei­nons pour­tant à recon­naître, puisque nous ne vou­lons plus accor­der quelque droit que ce soit au pas­sé sur notre pré­sent. Même lorsqu’il est semé de traces nous per­met­tant de mieux nous com­prendre. Le sys­tème média­tique qui se fait le pro­pa­ga­teur d’une nou­velle culture glo­bale sou­vent insi­gni­fiante accor­dée aux prin­cipes de la mon­dia­li­sa­tion cherche à frap­per d’obsolescence l’héritage his­to­rique des peuples, qui entrave l’avènement de l’individu mondialisé. […]
On l’oublie, mais un peuple qui perd le goût de vivre peut mou­rir, en deve­nant étran­ger à lui-même et indif­fé­rent aux pro­messes qu’il s’était déjà fait. […] Un pays sans légendes, à la mémoire vide, aux racines sèches, n’est plus un pays, mais un ter­ri­toire sans âme, un ter­rain vague, sur lequel n’importe qui peut se per­mettre n’importe quoi. […] C’est par l’enracinement que nous décou­vrons la pos­si­bi­li­té de la renais­sance. Et je me dis qu’un pays qui renoue avec ses légendes, qui redé­couvre ses grands mythes, qui ne se laisse plus séduire par les décons­truc­teurs qui nous expliquent que tout, dans notre culture, est faux ou per­fide, peut du coup se réanimer. »

Mathieu Bock-Côté
Gilles Vigneault : poète de l’enracinement et de la renais­sance, Le Jour­nal de Mont­réal (blog), 24 novembre 2014

Affaiblissement d’un peuple ou d’une civilisation…

« Affai­blis­se­ment d’un peuple ou d’une civi­li­sa­tion résul­tant de causes endo­gènes, et ten­dant à lui faire perdre son iden­ti­té et sa créativité.
Les causes de la déca­dence sont presque par­tout les mêmes dans l’histoire : indi­vi­dua­lisme et hédo­nisme exces­sifs, amol­lis­se­ment des mœurs, égoïsme social, dévi­ri­li­sa­tion, mépris des valeurs héroïques, intel­lec­tua­li­sa­tion des élites, déclin de l’éducation popu­laire, détour­ne­ment ou aban­don de la spi­ri­tua­li­té et du sacré, etc.
D’autres causes sont fré­quentes : modi­fi­ca­tion du sub­strat eth­nique, dégé­né­res­cence des aris­to­cra­ties natu­relles, perte de la mémoire his­to­rique, oubli des valeurs fon­da­trices. La déca­dence sur­vient lorsque le sou­ci du main­tien dans l’histoire de la com­mu­nau­té-du-peuple s’estompe, lorsque les liens com­mu­nau­taires de soli­da­ri­té et de lignage s’affaiblissent. Pour résu­mer, on peut dire que la déca­dence voit des symp­tômes appa­rem­ment contraires se conju­guer : l’excessive intel­lec­tua­li­sa­tion des élites, de plus en plus cou­pées du réel, et la pri­mi­ti­vi­sa­tion du peuple. Panem et cir­censes
L’Europe connaît aujourd’hui une telle situa­tion. La plu­part du temps, la déca­dence est mal per­çue comme telle et refu­sée par ses contem­po­rains. Ceux qui la dénoncent sont assi­mi­lés à des pro­phètes de mal­heur. Les époques de déca­dence se parent sou­vent du masque de la renais­sance. Ces atti­tudes sont des com­por­te­ments de conju­ra­tion du réel, d’occultation des symp­tômes dans le but de rassurer.
Aucune déca­dence ne doit être consi­dé­rée comme irré­ver­sible. Il faut culti­ver l’optimisme tra­gique de Nietzsche. Paris-Mar­seille en un quart d’heure, c’est for­mi­dable ! Car vos fils et vos filles peuvent cre­ver, le grand pro­blème à résoudre sera tou­jours de trans­por­ter vos viandes à la vitesse de l’éclair. Que fuyez-vous donc, imbé­ciles ? Hélas, c’est vous que vous fuyez, vous-mêmes”. »

Georges Ber­na­nos
La France contre les robots, 1946, édi­tions Robert Laf­font, 1947, Le Cas­tor Astral édi­teur, coll. Galaxie, 2017

En fait la colonisation en cours est beaucoup plus conforme…

« En fait la colo­ni­sa­tion en cours est beau­coup plus conforme à la défi­ni­tion et à l’étymologie du terme que celle à laquelle s’est livrée la France dans ce qui fut son empire, jadis. Colo­ni­sa­tion de peu­ple­ment, colo­ni­sa­tion par la masse démo­gra­phique, colo­ni­sa­tion par sub­sti­tu­tion eth­nique, elle est sur­tout beau­coup plus grave, en cela qu’elle menace, elle, d’être irré­ver­sible, sans recours pos­sible. Une colo­ni­sa­tion comme celle qu’a pra­ti­quée notre pays, une colo­ni­sa­tion mili­taire, poli­tique et admi­nis­tra­tive, on peut s’en débar­ras­ser en un tour­ne­main, l’histoire l’a mon­tré. Une colo­ni­sa­tion comme celle qu’il subit depuis des lustres, une colo­ni­sa­tion par chan­ge­ment de peuple, celle-là est défi­ni­tive, à moins de faire inter­ve­nir la remi­gra­tion, pré­ci­sé­ment, avant qu’il soit tout à fait trop tard. »

Renaud Camus
« Lettre à Fabrice Robert », sep­tembre 2014

Il faut être radical…

« Face au risque de grand rem­pla­ce­ment”, qui atteint la pos­si­bi­li­té même de notre deve­nir en tant que peuple, nation, civi­li­sa­tion, il faut être radi­cal. C’est-à-dire, éty­mo­lo­gi­que­ment, reve­nir et s’attacher à la racine du pro­blème : le grand effa­ce­ment” de notre mémoire et de notre iden­ti­té, notre culpa­bi­li­sa­tion, la som­ma­tion qui nous est faite de nous cou­ler dans le moule et le flot de l’homme-masse”, l’homo fes­ti­vus, indif­fé­ren­cié, décul­tu­ré, asexué. »

Gré­goire Gambier
Rendre les Euro­péens à l’Europe, et l’Europe aux Euro­péens, 2e col­loque annuel de l’Institut Iliade, 9 avril 2016

Nous voulons une Révolution culturelle…

« Nous vou­lons une Révo­lu­tion cultu­relle, la seule à même d’enrayer puis d’inverser la pul­sion du nihi­lisme, la haine de soi, l’acceptation de notre dis­pa­ri­tion, qui n’est une fata­li­té que pour ceux qui ont déjà renon­cé – et en par­ti­cu­lier pour nos pseu­dos élites”. Pour cela, il nous faut donc refor­ger nos âmes, mais aus­si, très concrè­te­ment, chan­ger d’élites ! »

Gré­goire Gambier
Rendre les Euro­péens à l’Europe, et l’Europe aux Euro­péens, 2e col­loque annuel de l’Institut Iliade, 9 avril 2016

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