« Ne pas plier dans l’adversité, ne pas s’avouer vaincu, cela distingue un homme. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
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« Ne pas plier dans l’adversité, ne pas s’avouer vaincu, cela distingue un homme. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Les lieux de paix ne survivent que par les vertus exigées dans la guerre. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Lecteur de Nietzsche, Drieu sait qu’il faut une sauvagerie physique pour que de belles images se transforment en poésie. L’oubli du corps brise donc la chaîne de cette discipline qu’est l’art, cette contrainte que l’esprit impose à la chair afin d’en sublimer les instincts.
La France est malheureuse car elle a perdu le sens de cette incarnation, elle est donc incapable de création. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
« Garder son sang-froid peut […] être salutaire : dès que l’adversaire passe aux attaques personnelles, on répond calmement qu’elles n’ont rien à voir avec l’objet du débat, on y ramène immédiatement la conversation, et on continue de lui montrer à quel point il a tort, sans tenir compte de ses insultes, comme le dit Thémistocle à Eurybiade […]. Mais ce genre de comportement n’est pas donné à tout le monde. »
Arthur Schopenhauer
L’Art d’avoir toujours raison (Die Kunst, Recht zu behalten), vers 1830 – 1831, Mille et une nuits édition, 2021
« Faites la guerre ! Faites la guerre à vos lâchetés, à votre paresse, à votre inculture, à votre prétention, à votre malheur ! »
Jean Cau
L’agonie de la vieille, éditions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de combat, Les brûlots n°15, 1970
« La guerre est un combat singulier agrandi, et la lutte entre deux hommes est l’image qui permet le mieux à la pensée de se représenter en un acte unique le nombre indéterminé de combats dont une guerre se compose. Or, dans la lutte, chacun des adversaires cherche, au moyen de sa force physique, à terrasser l’autre et à briser sa résistance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. »
Carl von Clausewitz
Théorie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bourdon de Vatry, Librairie militaire de L. Baudoin et Cie, 1889
« Mes choix profonds n’étaient pas d’ordre intellectuel mais esthétique. L’important pour moi n’était pas la forme de l’État — une apparence — mais le type d’homme dominant la société. Je préférais une république où l’on cultivait le souvenir de Sparte à une monarchie vautrée dans le culte de l’argent. Il y avait dans ces simplifications un grand fond de vérité. Je crois toujours aujourd’hui que ce n’est pas la loi qui est garante de l’homme, mais la qualité de l’homme qui garantit la loi. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Drieu instaure (…) une logique du “tout ou rien”. Il est dégoûté du monde et le juge systématiquement d’après l’absolu qu’il désire. Il veut que chaque chose atteigne le meilleur d’elle-même et se fâche de les voir moindres qu’elles ne pourraient être. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
« Le plus grand ennemi de l’Europe, c’était elle-même ; son excès de civilisation a causé un rétrécissement de sa volonté créatrice. La société intellectuelle du XIXe siècle a desséché l’âme des patries en les tournant vers un rationalisme excessif. Profondément, les patries sont devenues des idées et ont perdu tout attachement charnel avec la vie. Elles se sont cristallisées dans des structures pérennes. Et, comme si l’apogée d’une culture se confondait avec le point de chute, les voici basculant de plus en plus hors de l’existence. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
« Le chef est le fort, l’incarnation de l’énergie qui prend la réalité en main pour lui imposer une direction. »
Jeremy Baneton
Pierre Drieu la Rochelle. Le rêve ou l’action, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2024
« J’ai tous les droits, car, en cette seconde, je connais bien ce que je fais. J’accepte la mort. Ce n’est pas le risque que j’accepte. Ce n’est pas le combat que j’accepte. C’est la mort. J’ai appris une grande vérité. La guerre, ce n’est pas l’acceptation du risque. Ce n’est pas l’acceptation du combat. C’est, à certaines heures, pour le combattant, l’acceptation pure et simple de la mort. »
Antoine de Saint-Exupéry
Pilote de guerre, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1942, coll. Folio, 2011
« L’homme de pouvoir est détruit par le pouvoir, l’homme d’argent par l’argent, l’homme servile par la servilité, l’homme de plaisir par le plaisir. Ainsi le Loup des steppes fut-il détruit par sa liberté. Il atteignit son objectif, s’affranchit progressivement de toute contrainte. Personne ne pouvait lui donner d’ordres ; il n’avait pas à se conformer à la volonté de quelqu’un ; il décidait de sa conduite de façon libre et indépendante, car tout homme fort parvient infailliblement au but qu’un véritable instinct lui ordonne de poursuivre. Cependant, lorsqu’il se fut installé dans cette nouvelle liberté, Harry s’aperçut tout à coup que celle-ci représentait une mort. Il était seul. »
Hermann Hesse
Le loup des steppes (Der Steppenwolf), 1927, éditions Calmann-Lévy, 1975, trad. Alexandra Cade, éditions Le Livre de poche, coll. Biblio, 2022