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Citations d'un auteur allemand

Le visage de cette contrée était sombre et fantastique…

« Le visage de cette contrée était sombre et fan­tas­tique : la guerre en avait balayé la grâce et y avait impri­mé ses traits d’airain, pour l’effroi du contem­pla­teur solitaire. »

Ernst Jün­ger
Orages d’acier (In Stahl­ge­wit­tern), 1920, trad. Hen­ri Plard, édi­tions Le Livre de Poche, 1989

Je commençai, dès ce temps-là, à m’intéresser à l’histoire…

« Je com­men­çai, dès ce temps-là, à m’intéresser à l’his­toire (…). Par­mi ses per­son­nages, Caton d’Utique me tou­cha, à qui plai­sait, non la cause vic­to­rieuse, mais la cause vain­cue. Comme d’autres, je trou­vais dans la fresque de l’Univers les ombres plus frap­pantes que les lumières, et plus pro­fondes, et dans la tris­tesse le recueille­ment pro­pice à la médi­ta­tion – Hec­tor et Han­ni­bal, les Indiens et les Boers, Mon­te­zu­ma et Maxi­mi­lien, empe­reur du Mexique. »

Ernst Jün­ger
Abeilles de verre (Glä­serne Bie­nen), 1957, trad. Hen­ri Plard, édi­tions Chris­tian Bour­gois, 1971

Pour mériter la paix, il ne suffit pas de ne pas désirer la guerre…

« Pour méri­ter la paix, il ne suf­fit pas de ne pas dési­rer la guerre. La véri­table paix sup­pose un cou­rage qui dépasse celui de la guerre : elle est acti­ve­ment créa­trice, éner­gie spi­ri­tuelle. On la conquiert en maî­tri­sant d’abord son démon inté­rieur, en ban­nis­sant de sa vie per­son­nelle la haine, source de discorde. »

Ernst Jün­ger
La paix, 1943, trad. Banine et Armand Petit­jean, édi­tions La Table Ronde, coll. La Petite Ver­millon, 1992

Politique signifiait pour nous : destin…

« Poli­tique signi­fiait pour nous : des­tin. En dehors de notre sphère la poli­tique était gou­ver­née par les inté­rêts. Certes, étant déci­dés à ne nous sous­traire à aucun far­deau, à ne nous écar­ter d’au­cune néces­si­té, à atta­quer les choses comme elles se pré­sen­taient sur le che­min qui devait nous conduire à l’ac­com­plis­se­ment de nous-mêmes, nous nous aven­tu­rions aus­si dans le monde des affaires et des tra­fics, un monde plein de secrets où la vie appa­raît sous la lumière la plus vive ; pour­tant nous recon­nais­sions qu’une entente était impos­sible entre ce monde et le nôtre. Et pour cette rai­son nous ne la cher­chions même pas. »

Ernst von Salomon
Les Réprou­vés (Die Geäch­te­ten), 1930, trad. Andh­rée Vaillant et Jean Kucken­berg, édi­tions Plon, coll. Feux croi­sés, 1931, édi­tions Bar­tillat, coll. Omnia Poche, 2011

Le dégoût me serre la gorge…

« Le dégoût me serre la gorge. L’ordre bour­geois. J’ai man­qué à cet ordre. Ain­si disent-ils. Ils sont dans le droit. Je vomis leur droit. »

Ernst von Salomon
Les Réprou­vés (Die Geäch­te­ten), 1930, trad. Andh­rée Vaillant et Jean Kucken­berg, édi­tions Plon, coll. Feux croi­sés, 1931, édi­tions Bar­tillat, coll. Omnia Poche, 2011

La guerre est la grande forge des peuples…

« La guerre est la grande forge des peuples comme elle est celle des cœurs. »

Ernst Jün­ger
La paix, 1943, trad. Banine et Armand Petit­jean, édi­tions La Table Ronde, coll. La Petite Ver­millon, 1992

D’un jour à l’autre, on voyait devenir erreur…

« D’un jour à l’autre, on voyait deve­nir erreur, voire crime, ce qui jadis était devoir. Nous nous en aper­çûmes bien quand, bat­tus à la guerre, nous ren­trâmes dans notre pays. Les mots avaient per­du leur sens – la patrie, elle aus­si, n’était-elle plus la patrie ? »

Ernst Jün­ger
Abeilles de verre (Glä­serne Bie­nen), 1957, trad. Hen­ri Plard, édi­tions Chris­tian Bour­gois, 1971

La vertu la plus haute…

« La ver­tu la plus haute. – À la pre­mière époque de l’humanité supé­rieure, c’est la bra­voure qui passe pour la plus haute des ver­tus, dans la deuxième, c’est la jus­tice, dans la troi­sième la mesure, dans la qua­trième la sagesse. À quelle époque vivons-nous ? À laquelle vis-tu ? »

Frie­drich Nietzsche
Humain, trop humain II (Men­schliches, All­zu­men­schliches), 1878, trad. Éric Blon­del, Ole Han­sen-Løve, Théo Ley­den­Bach, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2019

Il faut que les hommes supérieurs déclarent la guerre à la masse…

« Il faut que les hommes supé­rieurs déclarent la guerre à la masse. Par­tout les médiocres se ras­semblent pour deve­nir les maîtres. Tout ce qui amol­lit, tout ce qui adou­cit, tout ce qui favo­rise le peuple” ou les valeurs fémi­nines” agit en faveur du suf­frage uni­ver­sel, c’est-à-dire de la domi­na­tion de l’homme vil. »

Frie­drich Nietzsche
La Volon­té de puis­sance, tome II (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Gene­viève Bian­quis, édi­tions Gal­li­mard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995

Oui ! Je connais mon ascendance !…

« Ecce Homo
Oui ! Je connais mon ascendance !
Insa­tiable telle la flamme,
Je brûle et me consume.
Lumière devient tout ce que je touche,
Char­bon tout ce que je laisse :
À coup sûr, c’est flamme que je suis. »

Frie­drich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröh­liche Wis­sen­schaft, la gaya scien­za), 1882, trad. Patrick Wot­ling, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2020

L’entassement de masses humaines, dans les grandes villes modernes…

« Certes, l’entassement de masses humaines, dans les grandes villes modernes, et en grande par­tie res­pon­sable de fait que nous ne soyons plus capables de dis­tin­guer le visage de notre pro­chain dans cette fan­tas­ma­go­rie d’images humaines, qui changent, se super­posent et s’effacent continuellement. »

Kon­rad Lorenz
Les huit péchés capi­taux de notre civi­li­sa­tion (Die acht Tod­sün­den der zivi­li­sier­ten Men­sch­heit), 1973, trad. Éli­za­beth de Miri­bel, édi­tions Flam­ma­rion, 1973

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