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Thème

Citations sur la vie

Le matin, quand tu as de la peine à te réveiller…

« Le matin, quand tu as de la peine à te réveiller, dis-toi : je me réveille pour accom­plir mon tra­vail d’homme. Se peut-il que je sois de mau­vaise humeur alors que je vais accom­plir la tâche pour laquelle je suis  ? Suis-je consti­tué pour res­ter cou­ché bien au chaud sous les couvertures ? »

Marc Aurèle
Pen­sées pour moi-même, trad. Fré­dé­rique Verv­liet, édi­tions Arléa, 2004

Iahvé est le dieu qui refuse l’Autre…

« Iah­vé est le dieu qui refuse l’Autre, le dieu qui, dans un pre­mier temps, se pose lui-même comme supé­rieur aux autres dieux, puis, dans un deuxième temps, qui déclare les tenir pour inexis­tants. Car l’autre dieu n’existe pas. Il est repré­sen­té comme un dieu, mais il n’est qu’une idole”, appa­rence de dieu, dieu sans valeur de dieu. Trans­po­sé sur le plan sécu­lier, ce rai­son­ne­ment paraî­tra légi­ti­mer toutes les formes d’altérophobie, tous les racismes, toutes les exclu­sions. De la notion de dieu sans valeur de dieu, on pas­se­ra à celle d’homme sans valeur d’homme, de vie sans valeur de vie. L’homme agi­ra avec les autres hommes à la façon dont Iah­vé agit avec les autres dieux. Dans le mono­théisme de la Bible, l’enfer, au sens propre, ce sont les autres. »

Alain de Benoist
Com­ment peut-on être païen ?, édi­tions Albin Michel, 1981

J’en veux plus aussi de cette vie…

« J’en veux plus aus­si de cette vie capable de vous his­ser jusqu’à la majes­té auguste et gra­cile de La Vic­toire de Samo­thrace, la déesse qui, du haut de son esca­lier, depuis le Louvre, guide les navi­ga­teurs de la vie et de la mort que nous sommes tous : hommes et femmes secoués par le défer­le­ment des vagues de l’amour et de la pas­sion, là où, en étrei­gnant la chair nous attei­gnons l’âme, là où, en nous enfon­çant au plus pro­fond de notre condi­tion ani­male, nous nous éle­vons au plus haut de notre condi­tion spirituelle. »

Javier Por­tel­la
N’y a‑t-il qu’un dieu pour nous sau­ver ?, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Dans l’arène, 2021

Pourquoi les hommes de bien endurent-ils tant d’infortunes…

« Pour­quoi les hommes de bien endurent-ils tant d’infortunes alors que rien de mal ne peut leur arri­ver ? En effet, les contraires sont incon­ci­liables ! De même que les fleuves, les pluies tor­ren­tielles et les sources médi­ci­nales ne peuvent chan­ger la saveur de la mer, ne peuvent pas l’adoucir, de même, les élans de l’adversité ne peuvent trou­bler une âme cou­ra­geuse : bien au contraire, ils conso­lident sa forte nature et c’est celle-ci qui s’impose aux évè­ne­ments car elle est plus forte que tout ce qui vient de l’extérieur. »

Sénèque
La Pro­vi­dence, édi­tions Arléa, trad. Fran­çois Ros­so, 1996

C’est seulement dans la souffrance qu’on fait la preuve de sa vertu…

« C’est seule­ment dans la souf­france qu’on fait la preuve de sa ver­tu. La For­tune nous frappe-t-elle, nous meur­trit-elle ? Sup­por­tons ses bles­sures : ce ne sont pas des sévices qu’elle nous impose mais un com­bat qu’elle nous pro­pose, et ce com­bat, plus sou­vent nous le livre­rons, plus nous sen­ti­rons nos forces grandir. »

Sénèque
La Pro­vi­dence, édi­tions Arléa, trad. Fran­çois Ros­so, 1996

Les caractères languissants, enclins au sommeil ou à la torpeur…

« Les carac­tères lan­guis­sants, enclins au som­meil ou à la tor­peur, sont tis­sés de fibres inertes ; alors que pour pro­duire un être fort, digne de res­pect, il faut une tex­ture plus résis­tante. Sa vie ne sera pas un long fleuve tran­quille : il lui fau­dra esca­la­der, redes­cendre, navi­guer à la mer­ci des cou­rants, manœu­vrer dans la tem­pête, bref, avan­cer mal­gré les pièges de la For­tune. Il ren­con­tre­ra bien des embûches, bien des obs­tacles, mais, grâce à sa volon­té, il sau­ra les affron­ter et les aplanir. »

Sénèque
La Pro­vi­dence, édi­tions Arléa, trad. Fran­çois Ros­so, 1996

Pour moi, la beauté ne cesse d’échapper…

« Pour moi, la beau­té ne cesse d’échapper à qui veut l’étreindre : la seule chose que je juge impor­tante c’est ce qui a été ou qui aurait dû être. »

Yukio Mishi­ma
Le soleil et l’a­cier, 1968, trad. Tan­guy Kenec’h­du, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1973, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1993

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