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Citations sur l'identité

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L’identité, socle de la cité

La verticalité est intrinsèque à la masculinité…

« La ver­ti­ca­li­té est intrin­sèque à la mas­cu­li­ni­té et à l’ancien ordre euro­péen. Elle se mani­feste par une ten­sion natu­relle vers le risque, la dif­fé­rence, l’altitude en tout. Elle méprise la sécu­ri­té, la tran­quilli­té, l’indolence, l’hédonisme, qui sont pen­chants hori­zon­taux. Elle dis­tingue, élève, attri­bue un rang. Elle hié­rar­chise les idées et les per­sonnes. L’ordre d’Homère est ver­ti­cal comme l’est aus­si le lan­gage, l’élégance, la gram­maire, les don­jons, ou la forme que l’on donne aux authen­tiques créations. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, coll. His­toire, 2002

Partout l’homme masse a surgi, un type d’homme…

« Par­tout l’homme masse a sur­gi, un type d’homme hâti­ve­ment bâti, mon­té sur quelques pauvres abs­trac­tions et qui pour cela se retrouve iden­tique d’un bout à l’autre de l’Europe. C’est à lui qu’est dû le morne aspect, l’étouffante mono­to­nie que prend la vie dans tout le conti­nent. Cet homme masse, c’est l’homme vidé au préa­lable de sa propre his­toire, sans entrailles de pas­sé et qui par cela même, est docile à toutes les dis­ci­plines dites inter­na­tio­nales”. »

José Orte­ga y Gasset
La révolte des masses (La rebe­lión de las masas, 1929), trad. Louis Par­rot, édi­tions Stock, 1937

Parfois certains de mes vieux amis me reprochent…

« Par­fois cer­tains de mes vieux amis me reprochent de trop évo­quer le pas­sé. Si je parle du pas­sé, ce n’est pas par nos­tal­gie ou pas­séisme mais par res­pect pour le pré­sent et l’avenir. Car le pas­sé éclaire le pré­sent qui tient en lui-même l’essentiel de l’avenir. Dans la suite des temps et la suc­ces­sion des hommes, il n’y a pas d’acte iso­lé, de des­tin iso­lé. Tout se tient. Il faut croire à la force du pas­sé, au poids des morts, au sang et à la mémoire des hommes ; que serait un homme sans mémoire, il mar­che­rait dans la nuit ; que serait un peuple sans mémoire, il n’aurait pas d’avenir, et les hommes de l’avenir, ceux qui for­ge­ront l’avenir seront ceux qui auront la plus vaste mémoire. »

Hélie Denoix de Saint Marc
Allo­cu­tion lors de la remise de ses insignes de Grand Offi­cier dans l’ordre de la Légion d’Honneur, Fort de Nogent, 29 mars 2003

Qu’est-ce que l’avenir, qu’est-ce que le passé…

« Qu’est-ce que l’avenir, qu’est-ce que le pas­sé, qu’est-ce que nous ? Quel fluide magique nous envi­ronne et nous cache les choses qu’il nous importe le plus de connaître ? Nous nais­sons, nous vivons, nous mou­rons au milieu du merveilleux. »

Napo­léon Bonaparte
Viri­li­tés, maximes et pen­sées com­pi­lées par Jules Ber­taut, édi­tions San­sot et Cie, 1912

Je ne fréquente mes semblables qu’avec parcimonie…

« Je ne fré­quente mes sem­blables qu’avec par­ci­mo­nie […], consi­dé­rant l’amour de l’humanité comme une illu­sion sen­ti­men­tale autant que poli­tique, et tenant de com­prendre com­ment l’humanité s’abolit dans l’illégitimité du nombre, par exemple dans la foule que je tra­ver­sais, ce jour-là, prin­ci­pa­le­ment com­po­sée de Noirs, de Magh­ré­bins, de Pakis­ta­nais, d’Asiatiques, de diverses sortes de métis, et de quelques Blancs, hommes et femmes, dont deux petites les­biennes se tenant par la main avec défi, sui­vies d’un nain dan­di­nant son corps pitoyable entre de jeunes beau­tés tapa­geuses, et des enfants, des vieillards, laids, mal vêtus, l’ensemble se mou­vant dans une puan­teur consti­tuée de relents d’égouts, de vien­noi­se­ries, de par­fums et de pro­duits de chez Mc Donald’s, au sein d’un vacarme dont on ne savait plus s’il annon­çait la fin du monde ou s’il la fai­sait dési­rer, sur ce quai de la sta­tion Châ­te­let-les-Halles, un same­di après-midi, dans ce qui fut le ventre de Paris, et qui est deve­nu cette gigan­tesque gare sou­ter­raine, au-des­sous des anciens cime­tières des Inno­cents et de Saint-Eus­tache : des bas-fonds, où je ne des­cends jamais sans son­ger qu’à la foule se mêlent les spectres d’innombrables défunts, dont j’avais vu exhu­mer les os, qua­rante ans aupa­ra­vant, et me deman­dant au milieu des gron­de­ments, des rumeurs et des cris, si, plus encore que la lumière, l’air libre n’est pas la pre­mière mani­fes­ta­tion de la vérité. »

Richard Millet
Argu­ments d’un déses­poir contem­po­rain, Her­mann édi­teurs, 2011

Loin des mélanges d’une « civilisation planétaire »…

« Loin des mélanges d’une « civi­li­sa­tion pla­né­taire » comme vil­lage glo­bal, la pla­nète s’organise aujourd’hui en blocs eth­niques iden­ti­taires, en com­pé­ti­tion. Le mélange des cultures, l’abolition des iden­ti­tés n’est pas au pro­gramme du XXIe siècle. L’Inde, la Chine, le monde ara­bo-musul­man ou tur­co-musul­man, etc., affirment leurs iden­ti­tés, ne tolèrent ni immi­gra­tion de colo­ni­sa­tion ni métis­sage sur leur sol. Seules, les pseu­dos-élites euro­péennes défendent le dogme d’une pla­nète métisse”. C’est une chimère. »

Guillaume Faye
Pour­quoi nous com­bat­tons – Mani­feste de la Résis­tance euro­péenne, Édi­tions de L’Æncre, 2001

Je ne puis que répéter mon conseil…

« Je ne puis que répé­ter mon conseil de tenir un cahier de sou­ve­nirs, ne serait-ce qu’une suite de mots repères qui ser­vi­ront plus tard. Ain­si se conser­ve­ront des notes pré­cieuses dont nos petits-enfants tire­ront encore par­ti, car eux seuls pour­ront recon­naître dans les évé­ne­ments cette ligne de des­tin, insai­sis­sable pour nous et qui se mani­fes­te­ra dans l’ave­nir, à une époque où nos pas­sions d’au­jourd’­hui n’au­ront plus qu’une por­tée his­to­rique. Ain­si s’é­ta­bli­ra une série de petites mono­gra­phies sus­cep­tibles de main­te­nir dans les familles une tra­di­tion, c’est-à-dire la com­pré­hen­sion des des­ti­nées d’un pays. »

Ernst Jün­ger
Le Boque­teau 125 (Das Wäld­chen 125), 1925, trad. Julien Her­vier, Chris­tian Bour­gois édi­teur, 2000

Il est urgent que les Européens réapprennent à défendre…

« Il est urgent que les Euro­péens réap­prennent à défendre leur iden­ti­té par­ti­cu­lière et leur espace propre. Toutes les cultures ne se valent pas. Nos patries ne sont pas des villes ouvertes. À l’égard d’une immi­gra­tion de plus en plus mas­sive les Euro­péens ne doivent pas recher­cher un illu­soire opti­mum com­mun entre enva­his­seurs et enva­his. Mais pen­ser à pro­té­ger d’abord leur héri­tage et leurs héritiers. »

Jean-Yves Le Gallou
XXIe siècle, vers un nou­veau cycle euro­péen ?, allo­cu­tion au cin­quième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 7 avril 2018

Quant aux langues anciennes, elles présentent un cas particulièrement…

« Quant aux langues anciennes, elles pré­sentent un cas par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sant. D’une part, en tant que langues, elles consti­tuent l’exemple clé de ce qui, à l’accoutumée, se trans­met par simple tra­di­tion. D’autre part, leur trans­mis­sion est uni­que­ment active, elles sont l’objet d’un ensei­gne­ment. C’est ce phé­no­mène que l’on désigne par l’expression étrange de « langues mortes ». Elles peuvent deve­nir aus­si vivantes que les autres, mais elles reçoivent leur vie de l’extérieur. Une langue morte peut d’ailleurs rede­ve­nir vivante, le cas de l’hébreu moderne le montre à l’évidence. »

Rémi Brague
Modé­ré­ment moderne, édi­tions Flam­ma­rion, 2014

L’étude des langues anciennes est le résultat…

« L’étude des langues anciennes est le résul­tat de la liber­té et d’elle seule. C’est pour­quoi je m’associerai ici à l’éloge le plus flat­teur qu’on en ait jamais fait : les langues anciennes ne servent à rien. Si elles ser­vaient, elles seraient, le mot le dit, ser­viles. Les esclaves ou les affran­chis qui s’imaginent cri­ti­quer les langues anciennes en leur repro­chant de ne pas accep­ter le joug de la consom­ma­tion tra­hissent par là, sur leur cou, la pré­sence ou la trace encore fraîche du collier. »

Rémi Brague
Modé­ré­ment moderne, édi­tions Flam­ma­rion, 2014

La télé enferme les gens chez eux…

« En 1964, je fais mes classes à Paris et j’al­lais voir mes cou­sines qui habi­taient le 14ème. La rue Per­ne­ty, c’é­tait des tau­dis, bien sûr, mais les gens étaient dehors, assis sur des pliants, ils jouaient aux cartes, tri­co­taient, dis­cu­taient. Tout le monde se connais­sait, il y avait le flic du quar­tier, la pros­ti­tuée du quar­tier : tout le monde en bons termes ! Aujourd’­hui, de telles scènes sont impos­sibles : la télé enferme les gens chez eux. Quand on passe l’hi­ver dans les rues on aper­çoit la lueur de l’é­cran de fas­ci­na­tion par les fenêtres, c’est déso­lant. »

Alain Pau­card
Du Paris d’Au­diard au Paris de Dela­noë, par Alain Pau­card, entre­tien au Figa­ro, par Eugé­nie Bas­tié, 11 juillet 2014

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