« Sur le linteau de la cheminée de Diane de Poitiers, cette expression est gravée : “Nul plat venu d’ailleurs”. Se nourrir du produit de son voisinage était alors un honneur. Avoir du sang picard, lorrain ou tourangeau signifiait cela : irriguer ses veines avec les fruits de son terroir. »
Sylvain Tesson
Dans les forêts de Sibérie, éditions Gallimard, 2011