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Citations sur l'héroïsme

Le dissident, à la différence du super-héros, est une personne normale…

« Le dis­si­dent, à la dif­fé­rence du super-héros, est une per­sonne nor­male mais qui a un com­por­te­ment héroïque face au Sys­tème ou face à la fata­li­té, et qui se réveille quand la majo­ri­té se sou­met. Dans le sombre futur des dys­to­pies, il incarne l’espérance. »

Michel Geof­froy
Bien­ve­nue dans le meilleur des mondes. Quand la réa­li­té dépasse la science-fic­tion, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Ce que je ne pardonne pas à mon époque…

« Ce que je ne par­donne pas à mon époque, ce n’est pas tant d’être mépri­sable que d’en être réduite à cher­cher dans la dif­fa­ma­tion quo­ti­dienne des héros l’a­li­bi de sa propre abjection. »

Adria­no Romualdi
La ques­tion d’une tra­di­tion euro­péenne, édi­tion Akri­beia, trad. P. Baillet, 2014

La mesure de ce qui peut encore être sauvé…

« La mesure de ce qui peut encore être sau­vé dépend en fait de l’exis­tence, ou non, d’hommes qui se tiennent debout devant nous non pour prê­cher des for­mules mais pour être des exemples, non pour aller à la ren­contre de la déma­go­gie et du maté­ria­lisme des masses, mais pour réveiller des formes dif­fé­rentes de sen­si­bi­li­té et d’in­té­rêt. À par­tir de ce qui peut encore sub­sis­ter par­mi les ruines, recons­truire len­te­ment un homme nou­veau, l’a­ni­mer grâce à un esprit et une vision de la vie bien pré­cis, le for­ti­fier par l’adhé­sion intran­si­geante à cer­tains prin­cipes – tel est le vrai problème. »

Julius Evo­la
Orien­ta­tions (Orien­ta­men­ti), 1950, trad. Phi­lippe Baillet, édi­tions Par­dès, 2011

C’était un Polonais du temps de Sobieski…

« C’é­tait un Polo­nais du temps de Sobies­ki. Il en eût por­té héroï­que­ment le car­quois d’or. Sa vio­lence, qui res­sem­blait à cer­tains coups de vent dans les steppes, parais­sait exces­sive et même un peu folle dans un pays de sens ras­sis, de ce bon sens nor­mand, tout-puis­sant et calme, que l’on peut appe­ler sta­tor, comme Jupi­ter ! (…) Il avait besoin de sen­tir battre sur ses sveltes jambes d’Hip­po­lyte le sabre courbe avec lequel ses pères mater­nels cou­paient la figure des Pachas, et il n’y sen­tait jamais que le fouet­te­ment de sa cra­vache, rêveuse ou for­ce­née. De double race mili­taire, il aspi­rait l’o­deur des com­bats dans le tonique par­fum des bois et la poudre de son fusil de chasse, mais il pou­vait croire qu’il ne la res­pi­re­rait jamais mieux. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Les catholiques modernes haïssent l’Art…

« Les catho­liques modernes haïssent l’Art d’une haine sau­vage, atroce, inex­pli­cable. Sans doute, il n’est pas beau­coup aimé, ce pauvre art, dans la socié­té contem­po­raine et je m’extermine à le répé­ter. Mais les excep­tions heu­reuses, devraient, semble-t-il, se ren­con­trer dans ce lignage de la grande Cou­veuse des intel­li­gences à qui le monde est rede­vable de ses plus écla­tants chefs‑d’œuvre.
Or, c’est exac­te­ment le contraire. Par­tout ailleurs, c’est le simple mépris du Beau, chez les catho­liques seuls, c’est l’exécration. On dirait que ces âmes médiocres, en aban­don­nant les héroïsmes anciens pour les ver­tus rai­son­nables et tem­pé­rées que d’accommodants pas­teurs cer­ti­fient suf­fi­santes, ont rem­pla­cé, du même coup, la détes­ta­tion sur­an­née du mal par l’unique hor­reur de ce miroir de leur misère que tout pos­tu­la­teur d’idéal leur pré­sente implacablement. »

Léon Bloy
Un bre­lan d’excommuniés, Albert Savine édi­teur, 1889

Le tombeau des héros est le cœur des vivants…

« Ô Jeanne sans sépulcre et sans por­trait, toi qui savais que le tom­beau des héros est le cœur des vivants, peu importent tes vingt mille sta­tues, sans comp­ter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée, tu as don­né ton visage inconnu. »

André Mal­raux
Dis­cours pro­non­cé à Rouen à l’oc­ca­sion des fêtes de Jeanne d’Arc, le 31 mai 1964

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