« Juste avant le soulèvement, Tadao Saruwatari, âgé de seize ans, avait composé le poème suivant, écrit sur le bandeau blanc qu’il allait porter le soir du combat :
Le pays divisé, aux barbares vendus,
Et le Trône sacré si près d’être perdu,
Ah ! Puissions-nous aux dieux du ciel et de la terre,
Témoigner à jamais de notre foi sincère. »
Yukio Mishima
Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004