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Thème

Citations sur la nation

Chaque nation a un territoire…

« Il y a donc un lien étroit entre le lieu géo­gra­phique qu’est la nation et les carac­té­ris­tiques phy­siques et psy­cho­lo­giques des membres de ladite nation. Il en résulte que chaque nation a un ter­ri­toire qui lui est propre et qui ne peut être qu’à elle, et ce ter­ri­toire est comme son habitation. »

Marc Froi­de­font
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue mémoire, 2023

Deux sortes de constitution…

« Il y a donc deux sortes de consti­tu­tion, tout comme il y a deux sortes de nation, la pre­mière est celle qui exprime l’état d’esprit ou l’âme d’une nation his­to­rique et véri­table, la seconde est celle qui est la for­mule d’une enti­té seule­ment juri­dique, à savoir la nation répu­bli­caine. »

Marc Froi­de­font
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue mémoire, 2023

Une nation dont le souverain ne lutterait pas…

« Une nation dont le sou­ve­rain ne lut­te­rait pas, ou pas assez, contre le mal, ris­que­rait fort d’entrer en déca­dence. Il s’en faut de beau­coup cepen­dant que le gou­ver­ne­ment puisse tout faire, encore faut-il que l’esprit géné­ral de la nation soit sain, faute de quoi les efforts du sou­ve­rain seraient vains. »

Marc Froi­de­font
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue mémoire, 2023

Cette répulsion que les nations ont les unes envers les autres…

« Cette répul­sion que les nations ont les unes envers les autres implique qu’un étran­ger qui quitte sa nation pour une autre est mal vu quand il arrive. Cela se com­prend aisé­ment : on aime sa patrie non parce qu’elle est grande, mais parce qu’elle est nôtre, disait déjà Sénèque. »

Marc Froi­de­font
Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l’homme, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue mémoire, 2023

La volonté du peuple russe prévaut…

« Chez vous [en Occi­dent], l’image d’un Bill Gates, d’un Mur­doch ou d’un Zucker­berg menot­té est tota­le­ment incon­ce­vable. En Rus­sie, au contraire, un mil­liar­daire est tout à fait libre de dépen­ser son argent, mais pas de peser sur le pou­voir poli­tique. La volon­té du peuple russe – et celle du Tsar, qui en est l’incarnation – pré­vaut sur l’intérêt pri­vé quel qu’il soit. »

Giu­lia­no da Empoli
Le mage du Krem­lin, édi­tions Gal­li­mard, 2022

La première chose dont on a besoin, c’est un parti…

« La pre­mière chose dont on a besoin, c’est un par­ti. […] La nos­tal­gie qu’ils [les Russes] éprouvent n’est pas pour le com­mu­nisme en soi, elle est pour l’ordre, le sens de la com­mu­nau­té, l’orgueil d’appartenir à quelque chose de vrai­ment grand. Les Russes ne sont pas et ne seront jamais comme les Amé­ri­cains. Cela ne leur suf­fit pas de mettre de l’argent de côté pour s’acheter un lave-vais­selle. Ils veulent faire par­tie de quelque chose d’unique. Ils sont prêts à se sacri­fier pour ça. Nous avons le devoir de leur res­ti­tuer une pers­pec­tive qui aille au-delà du pro­chain ver­se­ment men­suel pour la voi­ture. Ce qu’il faut, c’est l’unité. Un mou­ve­ment qui redonne de la digni­té aux gens. »

Giu­lia­no da Empoli
Le mage du Krem­lin, édi­tions Gal­li­mard, 2022

Des nations entières qui ne sont faites que de morts…

« Il y a aujourd’­hui des nations entières qui ne sont faites que de morts. Des cen­taines de mil­lions de cadavres. Et ils tra­vaillent, construisent, inventent, se donnent un mal ter­rible, sont heu­reux et contents. Mais ce sont de pauvres morts. À l’ex­cep­tion d’une micro­sco­pique mino­ri­té qui leur fait faire ce qu’elle veut, aimer ce qu’elle veut, croire en ce qu’elle veut. Comme les zom­bis des Antilles, les cadavres res­sus­ci­tés par les sor­ciers et envoyés tra­vailler aux champs. »

Dino Buz­za­ti
Chez le méde­cin, in Les nuits dif­fi­ciles, nou­velles, 1971, trad. Michel Sager, édi­tions Robert Laf­font, coll. Pavillon, 1972

Les idées ont leur importance en histoire, les institutions également…

« Les idées ont leur impor­tance en his­toire, les ins­ti­tu­tions éga­le­ment. La nation, telle que l’a consti­tuée la Décla­ra­tion des droits de l’homme et du citoyen (27 août 1789), est une socié­té indi­vi­dua­liste et théo­ri­que­ment éga­li­taire. […] En inter­di­sant les asso­cia­tions de métier, au moment où s’annonçait la nais­sance de la grande indus­trie, l’individualisme révo­lu­tion­naire a mis le sala­rié dans une posi­tion infé­rieure en face du patron, don­neur de tra­vail, dis­pa­ri­té qui sera l’occasion d’abus et de troubles sociaux. »

Pierre Gaxotte
His­toire de France, cha­pitre VII « Révo­lu­tions et Res­tau­ra­tions », édi­tions Hachette, 1960

Certains pensent aujourd’hui que la tâche unique de l’historien…

« Cer­tains pensent aujourd’hui que la tâche unique de l’historien est la des­crip­tion des struc­tures sociales’ suc­ces­sives et que le récit des évé­ne­ments poli­tiques est inutile. En véri­té, on sait depuis un nombre res­pec­table de siècles que les socié­tés humaines sont en per­pé­tuelle évo­lu­tion, que les métiers, les mœurs et les croyances ont beau­coup chan­gé depuis l’âge de pierre. Mais si l’histoire sociale est une part impor­tante de l’histoire, on ne voit pas com­ment une nation pour­rait pas­ser d’un état social à un autre, sinon au tra­vers d’événements dont l’issue dépend par­fois d’un très petit nombre d’individus. »

Pierre Gaxotte
His­toire de France, cha­pitre IV « La Guerre de Cent Ans et la guerre bour­gui­gnonne », édi­tions Hachette, 1960

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