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Citations sur la nature

La protection de l’environnement est évidemment la vocation du conservatisme…

« Non seule­ment le conser­va­tisme est tota­le­ment com­pa­tible avec la défense de l’en­vi­ron­ne­ment, mais la pro­tec­tion de l’en­vi­ron­ne­ment est évi­dem­ment la voca­tion du conser­va­tisme, qui n’est rien d’autre que la défense du foyer. Une oiko­phi­lie. L’i­dée selon laquelle le monde ne nous appar­tient pas, il appar­tient à nos parents, à nos besoins. Il s’a­git de reve­nir au fon­de­ment de notre civi­li­sa­tion : le texte fon­da­teur de notre civi­li­sa­tion n’est pas la Bible, c’est l’O­dys­sée. C’est l’his­toire d’un homme, Ulysse, qui essaie de reve­nir à la com­pagne de sa vie, Péné­lope, qui voyage pour retrou­ver son foyer. »

Roger Scru­ton
« Le conser­va­tisme est la phi­lo­so­phie de l’at­ta­che­ment », Limite n°5, jan­vier 2017

L’écologie doit à tout prix comprendre une dimension esthétique…

« C’est pour­quoi l’écologie doit à tout prix com­prendre une dimen­sion esthé­tique et lut­ter contre le laid, une pol­lu­tion au moins aus­si grave que celle de l’air, de l’eau et des cieux. Aus­si, ceux qui veulent, sous pré­texte de tran­si­tion éco­lo­gique, peu­pler nos cam­pagnes d’éoliennes, se trompent lar­ge­ment : on ne pour­ra sau­ver la pla­nète en détrui­sant les paysages. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

Il ne s’agit certes pas de le domestiquer…

« Il ne s’agit certes pas de le domes­ti­quer, mais de se fami­lia­ri­ser à nou­veau avec le loup, de retrou­ver la fami­lia­ri­té avec tous les ani­maux sau­vages, avec toute une nature sau­vage qui n’est pas contre l’homme ni hors de lui, mais autour de lui, avec lui et en lui. »

Falk van Gaver
« Qui veut la peau des grands pré­da­teurs ? Au loup ! », Élé­ments n°170, février-mars 2018

Un pays sans loups est un pays à genou…

« Un pays sans loups est un pays à genou. Il y a aujourd’­hui quelque chose de pro­fon­dé­ment patho­lo­gique dans la haine du loup. »

Falk van Gaver
« Qui veut la peau des grands pré­da­teurs ? Au loup ! », Élé­ments n°170, février-mars 2018

Il s’agit aussi d’abolir la nature humaine…

« Mais il s’agit aus­si d’abolir la nature humaine. L’homme est car­ni­vore, donc pré­da­teur, donc car­nas­sier, donc agres­seur, donc vio­leur en puis­sance. L’idéal serait qu’il devienne her­bi­vore. On assiste à la condam­na­tion des hommes, non seule­ment parce qu’ils sont des hommes, mais parce qu’ils s’obstinent, en mani­fes­tant leur atti­rance pour l’autre sexe, à témoi­gner du fait que l’espèce humaine est sexuée et qu’il y a en elle du mas­cu­lin et du féminin. »

Alain de Benoist
« La pas­sion neutre », Élé­ments n°170, février-mars 2018

L’écologie est une invitation à la cohérence…

« L’écologie est une invi­ta­tion à la cohé­rence. Il est invrai­sem­blable que cer­tains éco­lo­gistes défendent la PMA géné­ra­li­sée tout en s’opposant fer­me­ment aux OGM. Ou pro­clament le droit à la pré­ser­va­tion des peuples autoch­tones d’Amazonie tout en prô­nant l’ouverture totale des fron­tières pour les peuples occi­den­taux. Le no-bor­de­risme, tout comme la sur­en­chère socié­tale, sont incom­pa­tibles avec une éco­lo­gie authentique. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

Entre un écologisme pour qui la nature…

« Entre un éco­lo­gisme pour qui la nature n’est que le pré­texte d’une idéo­lo­gie révo­lu­tion­naire anti­sys­tème et un tech­no­li­bé­ra­lisme qui vou­drait conti­nuer comme si de rien n’était la grande marche en avant des­truc­trice, y‑a-t-il une autre voie ? Nous le pen­sons, et celle-ci pour­rait prendre la forme d’un sou­ve­rai­nisme vert, réa­liste et décent, qui allie le sou­ci de l’enracinement avec celui de la pré­ser­va­tion de la beau­té du monde. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

C’est aussi en posant des limites à notre emprise…

« Ce n’est pas sim­ple­ment en vou­lant opti­mi­ser nos rela­tions avec notre habi­tat (par une ges­tion durable des éco­sys­tèmes) que nous nous sau­ve­rons. C’est aus­si en posant des limites à notre emprise, en res­pec­tant l’espace du sau­vage pour ce qu’il est, en posant un regard gra­tuit et, en un sens, fra­ter­nel sur le loup, le lynx et l’ours des Pyré­nées, sur le san­glier et le cra­paud accou­cheur, sur la chouette de teng­malm et l’azuré des paluds. Ain­si seule­ment, nous appro­che­rons peut-être, un peu mieux, ce que nous sommes et la signi­fi­ca­tion de notre appar­te­nance au monde. Médi­tons les vers d’Hölderlin : C’est en poète que l’homme habite sur cette terre.” »

Fabien Niez­go­da
Le sens de l’é­co­lo­gie poli­tique : une vision par delà droite et gauche, édi­tions Sang de la Terre, 2017

N’aborder la nature que dans le rapport utilitaire…

« N’aborder la nature que dans le rap­port uti­li­taire que l’homme peut entre­te­nir avec elle est pour­tant très pro­blé­ma­tique, y com­pris pour l’homme lui-même, comme j’ai cher­ché à le mon­trer pré­cé­dem­ment en m’appuyant sur la phi­lo­so­phie de Hei­deg­ger. Quoi qu’il en soit, entrer dans la logique comp­table de l’intérêt et ne pas accor­der à la nature une valeur intrin­sèque, c’est ris­quer de la voir pas­ser par pertes et pro­fits. L’évaluation de l’avantage résul­tant de la pré­ser­va­tion d’un espace natu­rel peut très bien esti­mer cet avan­tage infé­rieur à celui d’une exploi­ta­tion à court terme ou d’une des­truc­tion pure et simple. »

Fabien Niez­go­da
Le sens de l’é­co­lo­gie poli­tique : une vision par delà droite et gauche, édi­tions Sang de la Terre, 2017

À proximité des nuits précédant Noël…

« À proxi­mi­té des nuits pré­cé­dant Noël ou les équi­noxes, périodes rituelles de tran­si­tion et nuits de tem­pête pro­pices aux déploie­ments ima­gi­na­tifs, on voyait se déchaî­ner dans les cieux tour­men­tés une che­vau­chée fan­tas­tique qu’Henri Heine a décrite dans un bref poème :

C’est l’heure où les esprits
Font leur Chasse sauvage…
Hal­loh ! Hus­sa ! Hen­nis­se­ments aigus,
Cla­que­ment des fouets, mugis­se­ment des cors.
Et les abois, et les cris, et les éclats de rire
Font rai­son­ner l’espace »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Ils avaient concentré sur eux…

« Pen­dant des siècles et même des mil­lé­naires, ils avaient concen­tré sur eux toutes les ter­reurs des cam­pagnes pro­fondes où l’on col­por­tait sur leur compte des his­toires à vous gla­cer le sang. Ain­si, tout en effrayant le Gévau­dan, les loups ont-ils han­té les fan­tasmes de maints petits cha­pe­rons rouges, peu­plant aus­si l’imaginaire d’hommes et de gar­çons que sédui­sait leur répu­ta­tion de fier­té sau­vage et indomp­tée. Les Romains ne furent pas les seuls à se pro­cla­mer fils de la louve”. Incor­po­ré vers l’âge de huit ans dans une meute de lou­ve­teaux”, je me suis ini­tié à la fra­ter­ni­té des loups que nous ensei­gnait Rudyard Kipling. Il m’en est res­té quelque chose. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

De toute manière, la lutte pour la vie…

« De toute manière, la lutte pour la vie n’é­tait une tra­gé­die que pour ceux qui étaient vain­cus. Pour les vain­queurs, elle était une conti­nua­tion, une joie et un renouvellement. »

Jack Lon­don
Croc-Blanc (White Fang), 1906, trad. Phi­lippe Saba­thé, édi­tions Gal­li­mard Jeu­nesse, coll. Folio Junior, 1997

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