« Dans le sport, l’homme reprend ses droits. Il reconquiert la discipline, la seule liberté qui soit douce. »
Pierre Drieu la Rochelle
État civil, éditions Gallimard, 1921
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« Dans le sport, l’homme reprend ses droits. Il reconquiert la discipline, la seule liberté qui soit douce. »
Pierre Drieu la Rochelle
État civil, éditions Gallimard, 1921
« Dans sa sagesse d’homme éternellement libre, Dominique Venner proposait quelques pistes aux modernes pour se retrouver : marcher régulièrement dans la nature, s’immerger dans la splendeur, les parfums, les couleurs, renouer avec la beauté et la poésie – premières ruptures fondamentales avec le monde moderne, premières conditions au réenchantement du monde ; se retirer dans la forêt-sanctuaire, le calme, le silence, et faire la paix avec soi-même ; pérégriner librement, dans l’effort, la camaraderie et le sentiment de liberté ; s’inscrire dans la tradition de rites rythmant l’année et célébrant les cycles naturels. Ces démarches sont plus que jamais nécessaires et d’actualité si nous voulons traverser le siècle sans clore définitivement le chapitre européen de l’histoire du monde. »
Éric Grolier
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018
« La guerre que le prolétariat doit conduire contre ses maîtres est propre à développer en lui des sentiments de sublime qui font aujourd’hui complètement défaut à la bourgeoisie. »
Georges Sorel
Les illusions du progrès, 1908, éditions de L’Age d’Homme, 2005
« Une épitaphe gravée, Ky me l’a montrée ; elle lui a plu, c’est pourquoi il avait installé son P.C à cet endroit.
What I gave I have
What I spent I had
What I kept I lost »
Pierre Schoendoerffer
Là-haut, Éditions Grasset, 1981
« Oui, la société est tiède et le confort nous affaiblit mais beaucoup d’hommes et de femmes redécouvrent la nature, l’effort, le combat. Qui ne voit le développement des “sports extrêmes” : la course au large, le trail, les parcours le long des crêtes, le wingsuit, c’est-à-dire le rêve d’Icare enfin réalisé ? Qui ne voit le regain des randonnées au long cours Sur les chemins noirs de la France, les routes d’Europe ou les pèlerinages de Chartes ou de Compostelle ? Qui ne voit l’intérêt croissant des nôtres pour les sports de défense : tir ou boxe ? À l’instar de ce qui se passa au XIXe siècle quand les sociétés de gymnastique furent un élément central du réveil des peuples. »
Jean-Yves Le Gallou
Après le dernier homme, l’Européen de demain !, allocution au quatrième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 18 mars 2017
« Dans la vie, il faut trois ingrédients : du soleil, un belvédère, et dans les jambes le souvenir lactique de l’effort. »
Sylvain Tesson
Dans les forêts de Sibérie, éditions Gallimard, 2011
« La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux, en chaque cœur, n’est jamais qu’une seule et même crainte : la peur du néant, les épouvantes de la mort. Nous l’entendons déjà de la bouche de Gilgamesh ; nous l’entendons dans le psaume XC, et nous en sommes demeurés là jusqu’à l’heure actuelle. La victoire sur la crainte de la mort est donc en même temps, le triomphe sur toute autre terreur ; elles toutes n’ont de sens que par rapport à cette question première. Aussi le recours aux forêts est-il, avant tout, marche vers la mort. Elle mène tout près d’elle – et s’il le faut, à travers elle. La forêt, asile de la vie, dévoile ses richesses surréelles quand l’homme a réussi à passer la ligne. Elle tient en elle tout le surcroît du monde. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Nous voulons un paradis difficile, dressé, implacable. Un paradis où l’on ne se repose jamais et qui ait dans l’embrasure des portes des anges avec des épées. »
José Antonio Primo de Rivera, 1935, cité par Domingo Gonzalez Hernandez
Présence de José Antonio, Les Bouquins de Synthèse nationale, 2013
« En effet, la noblesse héréditaire, c’est une noblesse “lunaire”, et pour ainsi dire faite de morts. Seule demeure en elle, principe vivant, authentique, dynamique, l’incitation qu’éprouve le descendant de maintenir par ses efforts, le niveau où atteignit son aïeul. Toujours, même en ce sens dénaturé, noblesse oblige ! Le noble d’origine s’oblige à lui-même ; l’héritage oblige le noble héréditaire. »
José Ortega y Gasset
La révolte des masses (La rebelión de las masas, 1929), trad. Louis Parrot, éditions Stock, 1937
« La nostalgie est un penchant de paresseux. Elle autorise à ne pas traquer dans le moment présent les raisons de s’enthousiasmer. Elle permet de se contenter de feuilleter le grimoire du passé, en pleurnichant sur les âges d’or perdus. Elle affranchit de tout effort exploratoire, constitue la revanche des geignards. »
Sylvain Tesson
Préface à Carnets d’aventures, La Guilde européenne du raid / Presses de la Renaissance, 2007
« Le monde est à ceux qui se donnent la peine de le changer. »
Michel de Saint-Pierre
Les nouveaux aristocrates, éditions Calmann-Lévy, 1961