« Il est possible aussi que, chez les Européens de souche, l’idée de communauté ne puisse renaître que dans le malheur. »
Guillaume Faye
Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne, Éditions de L’Æncre, 2001
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« Il est possible aussi que, chez les Européens de souche, l’idée de communauté ne puisse renaître que dans le malheur. »
Guillaume Faye
Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne, Éditions de L’Æncre, 2001
« Un homme ne peut se soustraire matériellement ou moralement à l’association humaine. »
Léon Bourgeois
Solidarité, 1896, éditions Le bord de l’eau, 2008
« Il y a deux façons principales d’envisager l’homme et la société. Ou bien la valeur fondamentale est placée dans l’individu (et, par suite, dans l’humanité, formée de l’addition de tous les individus) : c’est l’idée chrétienne, bourgeoise, libérale et socialiste. Ou bien la valeur fondamentale, ce sont les peuples et les cultures, notions éminemment plurielles qui fondent une approche « holiste » de la société. Dans un cas, l’humanité, somme de tous les individus, est également « contenue » dans chaque être humain particulier : on est d’abord un « homme », et secondairement seulement, comme par accident, membre d’une culture et d’un peuple. Dans l’autre, l’humanité n’est que l’ensemble des cultures et des communautés populaires : c’est par ses appartenances organiques que l’homme est fondé dans son humanité. D’un côté, on a Descartes, les Encyclopédistes et l’idéologie des droits de l’homme ; la nationalité et la société reposent sur le choix électif individuel et le contrat-plébiscite révocable unilatéralement. De l’autre, on a Leibniz, Herder, le droit des cultures et la cause des peuples ; la nationalité et la société reposent sur l’héritage culturel et historique. La différence entre ces deux conceptions se retrouve jusque dans la façon d’envisager l’histoire et le structure du réel. Nous sommes bien évidemment, quant à nous, du côté du holisme. L’individu, à nos yeux, n’existe qu’en liaison avec les collectivités dans lesquelles ils s’inclut (et par rapport auxquelles il se singularise). Toute activité individuelle représente un acte participant de la vie d’un peuple. L’intérêt de l’individu ne saurait être apprécié « en soi ». »
Alain de Benoist
Orientations pour des années décisives, éditions Le Labyrinthe, 1982
« Pourquoi nous combattons ? Nous ne combattons pas prioritairement pour la « cause des peuples », car l’identité de chaque peuple le regarde et ne nous regarde pas, et parce que l’histoire est un cimetière de peuples et de civilisations. Nous combattons pour la cause du destin de notre seul peuple. Même dans l’action politique, culturelle ou métapolitique la plus quotidienne, la plus terre-à-terre (et qui est indispensable), la plus humble, même dans la formulation de programmes pratiques, il faut avoir en tête cet impératif de Grande politique : nous combattons à la fois pour l’héritage des ancêtres et pour l’avenir des enfants. »
Guillaume Faye
Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne, Éditions de L’Æncre, 2001
« Toute idéologie organique donne un sens au monde, et le monde fait sens, plus ou moins élaboré, pour toute société humaine. Or, il n’y a pas de cohésion des groupes parce que le monde a un sens ; il y a du sens dans le monde parce qu’il faut de la cohésion dans les groupes. »
Régis Debray
Critique de la raison politique, éditions Gallimard, 1981
« Je crois pour ma part, […], à l’absolue nécessité […] de l’existence d’une classe cultivée assez nombreuse, mais pas trop, constamment renouvelée aux marges : c’est à dire ouverte, changeant de contours, […] mais comportant en son centre, et c’est bien là ce qui est le plus difficile à faire admettre en société démocratique, et c’est même presque impossible à énoncer seulement en société hyperdémocratique, un noyau héréditaire. »
Renaud Camus
Le Grand Remplacement, éditions David Reinharc, 2011, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Dans l’arène, 2021
« L’individu qui vient au monde dans une « civilisation » trouve incomparablement plus qu’il n’apporte. Une disproportion qu’il faut appeler infinie s’est établie entre la propre valeur de chaque individu et l’accumulation des valeurs au milieu desquelles il surgit… Le civilisé, parce qu’il est civilisé, a beaucoup plus d’obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir jamais envers lui. »
Charles Maurras
Mes idées politiques, 1937, Éditions L’Âge d’Homme, 2002
« Le monde moderne avilit. Il avilit la cité ; il avilit l’homme. Il avilit l’amour ; il avilit la femme. Il avilit la race ; il avilit l’enfant. Il avilit la nation ; il avilit la famille, (…) il avilit la mort. »
Charles Péguy
De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle, Les Cahiers de la Quinzaine, IX‑1, 1907, in Œuvres en prose complètes, Tome II, éditions Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1988
« Je comprends volontiers les hommes extraordinaires d’une époque comme des pousses tardives, soudainement écloses, de civilisations passées et de leurs forces : en quelque sorte comme l’atavisme d’un peuple et de ses mœurs : de la sorte, il reste vraiment quelque chose à comprendre en eux ! Aujourd’hui ils paraissent étrangers, exceptionnels, extraordinaires : et celui qui sent en lui ces forces doit les soigner, […] les faire pousser face à un monde qui leur est hostile : et cela le conduit à devenir soit un grand homme, soit un fou extravagant, si tant est qu’il ne périsse pas tout simplement tôt. Ces mêmes qualités étaient autrefois courantes et étaient considérées comme courantes : elles ne constituaient pas une marque distinctive. Peut-être étaient-elles exigées, présupposées ; il était impossible de devenir grand grâce à elles, et ce du simple fait qu’elles ne faisaient pas courir le risque de devenir fou ou solitaire. C’est principalement dans les lignées et dans les castes conservatrices d’un peuple que se produisent ces résonances de pulsions anciennes, alors qu’un tel atavisme est très peu probable là où les races, les habitudes, les appréciations de valeur changent trop rapidement. »
Friedrich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza), 1882, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2007
« L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses caractères biologiques. »
Friedrich Hegel
Leçons sur la philosophie de l’histoire (Vorlesungen über die Philosophie der Weltgeschichte), 1822 – 1830, trad. Jean Gibelin, éditions Vrin, 1979
« Tous les bustes “classiques” semblent reprendre les mêmes traits et donnent aux galeries des musées une atmosphère de réunion de famille. Tous ces hommes sont différents. Et pourtant ils apparaissent tous parents. Les rois aux portiques des cathédrales gothiques ressemblent trait pour trait aux guerriers et aux athlètes de l’éternelle Hellade. Qui a voyagé dans les pays nordiques a soudain retrouvé, en regardant jouer les enfants, le sourire de l’ange de Reims. Parfois même au détour d’un sentier, sur un chemin brûlé de soleil, dans un décor d’oliviers tourmentés et de caillasses blanchâtres, resurgit du fond des âges un lumineux visage d’Atlante ou de Vandale. »
Jean Mabire
Thulé : le soleil retrouvé des Hyperboréens, éditions Robert Laffont, 1978, éditions Pardès, 2002
« Mais ici est mon berceau ; ici est la sépulture de tous mes disparus, sereins à l’ombre des croix celtes, de pierre massive et lourde de signification. C’est ici que je dois revenir toujours, fille prodigue aux semelles légères. »
Claudine Vincenot
Confidences des deux rivages, éditions Anne Carrière, 1999