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Citations sur le courage
Dans le monde germanique le héros est un idéal moral…
« Dans le monde germanique le héros est un idéal moral. Le chant qui lui est consacré n’est pas seulement un agréable passe-temps pour les heures de loisirs, il a en outre une signification bien plus haute. Le chant héroïque devait offrir à l’antrustionnat du prince germanique à la cour duquel il était déclamé, dans une grande salle, un magnifique exemple de vertus viriles que chaque guerrier devait tenter d’égaler. C’est précisément cela qui donne à l’épopée héroïque sa valeur d’éternité : un type d’humanité qui s’y est en effet élevé au rang d’un modèle universel de prouesse guerrière aux dimensions presque surhumaines. »
Jan de Vries
L’univers mental des Germains, éditions du Porte-glaive, 1988
Certes, je suis seul et je m’avance inconnu…
« Certes, je suis seul et je m’avance inconnu parmi eux. Mais celui qui est un homme ne peut-il pas plus que cent qui sont seulement des tronçons d’hommes ? »
Friedrich Hölderlin
Hypérion ou l’Ermite de Grèce (Hyperion oder Der Eremit in Griechenland), 1797, trad. Jean-Pierre Lefebvre, éditions Garnier-Flammarion, 2005
Et ceux que l’on mène au poteau…
« Et ceux que l’on mène au poteau, Dans le petit matin glacé, Au front la pâleur des cachots, Au cœur le dernier chant d’Orphée. Tu leur tends la main sans un mot, O mon frère au col dégrafé… »
Robert Brasillach
Poèmes de Fresnes, 1945, éditions Plon, 1983, éditions des Cimes, 2015
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie…
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir. […] Si tu sais méditer, observer et connaître Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire, Tu seras un homme, mon fils. »
Rudyard Kipling
If, 1895, in Rewards and Fairies, 1910, trad. André Maurois
L’héroïsme n’affronte pas seulement des ennemis…
« L’héroïsme n’affronte pas seulement des ennemis concrets, mais aussi des états de l’âme. »
Oswald Spengler
Écrits historiques et philosophiques. Pensées, éditions Copernic, 1980
Ils faisaient preuve ainsi de deux qualités…
« Ils faisaient preuve ainsi de deux qualités que tout homme digne de ce nom réunit : l’amour de la vie et le mépris de la mort. »
Ernst Jünger
Lieutenant Sturm (Sturm), 1923 et 1963, trad. Philippe Giraudon, éditions Viviane Hamy, 1991
Je me sens le courage de m’aventurer dans le monde…
« Je me sens le courage de m’aventurer dans le monde, de porter toute la souffrance et tout le bonheur de la terre, de me battre avec les tempêtes et de ne pas faiblir dans les grincements du naufrage ! »
Johann Wolfgang von Goethe
Faust primitif (ou premier Faust), 1808
L’éthique de l’honneur dont l’Antiquité était familière…
« L’éthique de l’honneur dont l’Antiquité était familière : le courage, l’héroïsme, l’énergie, la virtu, le désintéressement, la tenue, le sens du sacrifice et de la gratuité, le refus instinctif de la bassesse et de la lâcheté, sans oublier le goût du travail bien fait. »
Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles…
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
Sénèque
Lettres à Lucilius, XVII, 104, vers 63 – 64 (« Non quia difficilia sunt non audemus, sed quia non audemus difficilia sunt »)
La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera…
« La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur » disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. […] Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir ? C’est trop pénible. Point de berger et un seul troupeau ! Chacun veut la même chose, tous sont égaux : qui a d’autres sentiments va de son plein gré dans la maison des fous. Autrefois tout le monde était fou, disent les plus fins et ils clignent de l’œil. »
Friedrich Nietzsche
Ainsi parlait Zarathoustra – Un livre pour tous et pour personne (Also sprach Zarathustra – Ein Buch für Alle und Keinen), 1883 – 1885, trad. Geneviève Bianquis, éditions Garnier-Flammarion, 2006
Accepter le destin d’un cœur ferme…
« Accepter le destin d’un cœur ferme n’est pas une vertu, c’est être un homme selon Homère, tout simplement. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
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