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Citations politiques

Jadis prolongement naturel de l’Europe, la civilisation occidentale…

« Jadis pro­lon­ge­ment natu­rel de l’Europe, la civi­li­sa­tion occi­den­tale se retourne contre elle et peut lui être funeste, ain­si qu’aux autres cultures. Deve­nue sys­tème, elle a son centre impul­seur aux États-Unis, néan­moins de plus en plus relayé par les autres pays indus­triels qui véhi­culent à leur tour l’américanisme (ou une autre culture « amé­ri­ca­no­morphe ») cultu­rel ou/et éco­no­mique. Liée au déve­lop­pe­ment d’un mar­ché mon­dial elle est aus­si bien por­tée par les régimes libé­raux que sociaux-démo­crates, com­pa­tible avec les États-Pro­vi­dence et le social-éta­tisme, elle s’inscrit dans l’essor d’un nou­veau capi­ta­lisme trans­na­tio­nal, tech­no­cra­tique et non-patrimonial. »

Guillaume Faye
Pour­quoi nous com­bat­tons – Mani­feste de la Résis­tance euro­péenne, Édi­tions de L’Æncre, 2001

Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles…

« Nos souf­frances actuelles sont le pré­lude de celles que vous, les Euro­péens et les chré­tiens occi­den­taux, allez souf­frir aus­si dans la un proche ave­nir. […] Vos prin­cipes libé­raux et démo­cra­tiques ne valent rien ici. Vous êtes aus­si en dan­ger. Vous devez prendre des déci­sions fortes et cou­ra­geuses, même si elles contre­disent vos prin­cipes. Vous pen­sez que tous les hommes sont égaux, mais ce n’est pas vrai : l’islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne com­pre­nez pas ceci très vite, vous allez deve­nir les vic­times de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. »

Mgr Amel Shi­moun Nona
Arche­vêque catho­lique chal­déen de Mos­soul in Cor­riere del­la sera, 9 août 2014

Pour refouler les invasions d’immigrés il faudrait être ferme…

« Pour refou­ler les inva­sions d’immigrés il fau­drait être ferme. Mais, c’est impos­sible. Parce que la cha­ri­té chré­tienne le défend. En quelque sorte, la cha­ri­té chré­tienne nous conduit au désastre ! »

Jean Ras­pail, entre­tien
L’Action fran­çaise 2000, 19 mai 2011

Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner…

« Quand on repré­sente une cause (presque) per­due, il faut son­ner de la trom­pette, sau­ter sur son che­val et ten­ter la der­nière sor­tie, faute de quoi l’on meurt de vieillesse triste au fond de la for­te­resse oubliée que per­sonne n’assiège plus parce que la vie s’en est allée. »

Jean Ras­pail
exergue au site jean-raspail.net, 2014

Ici comme ailleurs, on ne fait plus que dilapider…

« Ici comme ailleurs, on ne fait plus que dila­pi­der sans ver­gogne les richesses du pas­sé. On tire des traites, sans comp­ter, sur un héri­tage qui nous a été confié, sans pou­voir ni l’accroître, ni même le sau­ver. Grand solde des décadences. »

Jean Clair
Jour­nal atra­bi­laire, édi­tions Gal­li­mard, coll. L’un et l’autre, 2006

Un demi-siècle après la fin de la Seconde Guerre mondiale…

« Un demi-siècle après la fin de la Seconde Guerre mon­diale, les Euro­péens de l’Ouest, les Amé­ri­cains du Nord et quelques autres pri­vi­lé­giés, ici et là dans le monde, vivent pro­vi­soi­re­ment comme abri­tés dans une bulle de bien-être, tan­dis qu’alentour le reste de l’univers est sou­mis à la vio­lence, à la pré­ca­ri­té, à la faim… Durant leur longue exis­tence natio­nale, les Fran­çais ont sou­vent béné­fi­cié de cette sorte de bulle” pro­tec­trice. Leur posi­tion géo­gra­phique, à l’extrémité occi­den­tale de la pénin­sule eur­asia­tique, a joué en leur faveur comme la mer pour les Anglais ou l’Océan pour les Euro-Amé­ri­cains depuis le XVIIe siècle. Après les conquêtes vikings, la France n’a plus connu la menace d’une inva­sion, ce qui est bien autre chose qu’une guerre dynas­tique, un conflit de bor­nage fron­ta­lier ou une petite guerre autour d’une ville qu’on se dis­pute entre voi­sins. Pen­dant plus de mille ans, les vraies fron­tières de la France furent défen­dues par d’autres sur l’Ebre, l’Oder ou le Danube. La France n’avait pas à se sou­cier de mon­ter la garde face au « désert des Tar­tares ». Ses rois avaient la lati­tude d’adresser des sou­rires au Sul­tan dans le dos des che­va­liers polo­nais ou autri­chiens qui tenaient la menace otto­mane éloi­gnée de Paris. Loin des Sar­ra­sins, des Mon­gols ou des Turcs, dans leur jar­din abri­té et soi­gneu­se­ment des­si­né, les Fran­çais purent culti­ver à loi­sir cet art de vivre unique en son genre, déli­cat, aimable et froid, ces jeux de l’esprit ordon­nés autour du scep­ti­cisme, de l’ironie et de la rai­son, dont ils se sont tant fait gloire. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

Le bourgeoisisme, qui s’oppose à l’esprit populaire comme à…

« Le bour­geoi­sisme, qui s’oppose à l’esprit popu­laire comme à l’esprit aris­to­cra­tique, domine la socié­té mar­chande et la civi­li­sa­tion occi­den­tale : morale de l’intérêt, recherche indi­vi­dua­liste du bien-être immé­diat, réduc­tion du lignage à l’héritage maté­riel, esprit de cal­cul, concep­tion négo­ciante de l’existence, igno­rance du don, pré­ser­va­tion par­ci­mo­nieuse de la vie, refus du risque et de l’aléa, esprit d’entreprise limi­té à l’accroissement de richesse, désir de sécu­ri­té, ten­dances cos­mo­po­lites, indif­fé­rence aux attaches, aux enra­ci­ne­ments et aux soli­da­ri­tés avec son propre peuple, déta­che­ment envers tout sen­ti­ment reli­gieux de nature col­lec­tive ou gra­tuite, igno­rance com­plète du sacré. Le petit-bour­geois moderne, figure domi­nante de la socié­té actuelle, appa­raît « bran­ché » mais tra­hit un extra­or­di­naire confor­misme. Il est à la fois la cible et l’acteur prin­ci­pal de l’ahurissement intel­lec­tuel et des dis­po­si­tifs idéo­lo­giques de mise-au-pas régen­tés par le soft-tota­li­ta­risme d’aujourd’hui. »

Guillaume Faye
Pour­quoi nous com­bat­tons – Mani­feste de la Résis­tance euro­péenne, Édi­tions de L’Æncre, 2001

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