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Citations sur l'action
Nous ne sommes pas de ceux qui ne pensent qu’au sein des livres…
« Nous ne sommes pas de ceux qui ne pensent qu’au sein des livres et dont l’idée attend pour naître les impulsions de l’imprimé ; notre habitude est de penser au grand air, marchant, sautant, montant, dansant, et de préférence sur les montagnes solitaires ou sur l’extrême bord de la mer, là où les chemins se font méditatifs eux-mêmes. »
Friedrich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza), 1882, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2007
C’est toujours dans l’histoire d’un grand malheur…
« C’est toujours dans l’histoire d’un grand malheur que se manifeste la beauté de la geste. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, 2002
Ce qui vient au monde pour ne rien troubler…
L’homme est capable de faire…
« L’homme est capable de faire ce qu’il est incapable d’imaginer. »
René Char
Feuillets d’Hypnos, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1946
L’homme ne vaut que dans la mesure…
« L’homme ne vaut que dans la mesure où il est capable de lutter pour défendre ce qui vaut plus que lui-même. »
Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
La condition par excellence de la vie…
« La condition par excellence de la vie, de la santé et de la force chez l’être organisé, est l’action. C’est par l’action qu’il développe ses facultés, qu’il en augmente l’énergie, et qu’il atteint la plénitude de sa destinée. »
Pierre-Joseph Proudhon
La guerre et la paix, 1861, éditions Hachette Livre – BNF, 2016
Il faut distinguer la morale de l’éthique…
« Il faut distinguer la morale de l’éthique. La morale définit un minimum : il s’agit de se comporter de manière à respecter la personne d’autrui. Mais elle ne dit rien du ‘comment vivre’ ni du ‘vivre bien’, qui relève d’un choix. Ce choix de vie, cette éthique se construit en fonction des valeurs que nous estimons suprêmes. La vie a un sens dans la mesure où l’on atteint la réalisation des valeurs qui, pour nous, font qu’elle mérite d’être vécue. »
Marcel Conche
Épicure en Corrèze, éditions Stock, 2014
La vie n’est qu’un fantôme errant…
« Life’s but a walking shadow, a poor player That struts and frets his hour upon the stage And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury Signifying nothing. » Traduction : La vie n’est qu’un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s’agite son heure durant sur la scène, et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, — et qui ne signifie rien.
William Shakespeare
Macbeth, (acte V, scène 5), 1606
Faire une œuvre de vie de ce qui était lettre morte…
« Faire une œuvre de vie de ce qui était lettre morte, comprendre ce que l’on est, découvrir comment vivre et agir selon notre tradition, voilà notre tâche. Ce n’est pas seulement un préalable à l’action. La pensée est l’action. Notre monde ne sera pas sauvé par des savants aveugles ou des érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants, par ceux qui auront forgé l’« épée magique » dont parlait Ernst Jünger, l’épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. Notre monde sera sauvé par les veilleurs postés aux frontières du royaume et du temps. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
Il y a toujours une route. Les autres sont sur la plage…
« Il y a toujours une route. Les autres sont sur la plage ou la place, à la foire ou au meeting, au cinéma ou… Écarte-toi. Prends ce sentier que personne n’emprunte. “Je vais me perdre !” Te perdre où ? Par rapport à quelle borne ? Arrête de dire des sottises. Dès que tu seras engagé sur cette voie, c’est toi qui es la flèche et la direction. Tu ne suis pas l’exemple. Tu es l’exemple. »
Jean Cau
Le Chevalier, la mort et le diable, éditions de La Table ronde, 1977
Exister, c’est combattre ce qui me nie…
« Exister, c’est combattre ce qui me nie. Être rebelle, ce n’est pas collectionner des livres impies, rêver de complots fantasmagoriques ou de maquis dans les Cévennes. C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoi qu’il en coûte. Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse. Préférer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. Pratiquer aussi en corsaire et sans vergogne le droit de prise. Piller dans l’époque tout ce que l’on peut convertir à sa norme, sans s’arrêter sur les apparences. Dans les revers, ne jamais se poser la question de l’inutilité d’un combat perdu. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
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