« Il est possible aussi que, chez les Européens de souche, l’idée de communauté ne puisse renaître que dans le malheur. »
Guillaume Faye
Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne, Éditions de L’Æncre, 2001
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« Il est possible aussi que, chez les Européens de souche, l’idée de communauté ne puisse renaître que dans le malheur. »
Guillaume Faye
Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne, Éditions de L’Æncre, 2001
« Pourquoi nous combattons ? Nous ne combattons pas prioritairement pour la « cause des peuples », car l’identité de chaque peuple le regarde et ne nous regarde pas, et parce que l’histoire est un cimetière de peuples et de civilisations. Nous combattons pour la cause du destin de notre seul peuple. Même dans l’action politique, culturelle ou métapolitique la plus quotidienne, la plus terre-à-terre (et qui est indispensable), la plus humble, même dans la formulation de programmes pratiques, il faut avoir en tête cet impératif de Grande politique : nous combattons à la fois pour l’héritage des ancêtres et pour l’avenir des enfants. »
Guillaume Faye
Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne, Éditions de L’Æncre, 2001
« Ne perdez pas votre temps à discuter avec ces sortes de gens. On ne les persuade point ; livrez-les au fouet des événements pour toute réponse. »
Emmanuel-Joseph Sieyès
Réponses à quelques opinions contre les grandes assemblées et contre la liberté de parole, 1789
« Je deviens conscient de la plébéisation du monde, jusqu’à en éprouver une souffrance physique. Le pénible destin m’est échu de participer au déclin les yeux ouverts. Contemporain né sur le tard, je vois ce qui s’est perdu et que ceux qui sont nés plus tard ne voient heureusement plus. »
Gregor von Rezzori
Murmures d’un vieillard, Éditions du Rocher, 2008
« Sept cavaliers quittèrent la Ville au crépuscule, face au soleil couchant, par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée. Tête haute, sans se cacher, au contraire de tous ceux qui avaient abandonné la Ville, car ils ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espéraient moins encore et se gardaient d’imaginer. Ainsi étaient-ils armés, le cœur et l’âme désencombrés scintillant froidement comme du cristal, pour le voyage qui les attendait. »
Jean Raspail
Sept cavaliers quittèrent la Ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée, Robert Laffont, 1993
« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »
Ernst von Salomon
Les Réprouvés (Die Geächteten), 1930, trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenberg, éditions Plon, coll. Feux croisés, 1931
« Oui, nous vivons une période difficile où il est toujours question de droit et jamais de devoir et où la responsabilité qui est l’once de tout destin, tend à être occultée. […] Malgré tout cela, il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine. Il faut savoir, jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière heure, rouler son propre rocher. La vie est un combat, le métier d’homme est un rude métier. Ceux qui vivent sont ceux qui se battent. […] Tout se conquiert, tout se mérite. Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Que dire à un jeune de 20 ans, 2010
« À vingt ans, l’aventure de la guerre et des conjurations fut offerte à ceux de ma génération qui le voulurent. Peu y étaient préparés. Rares furent ceux qui purent changer cette occasion en destin. Au moins ceux-là ont-ils vraiment vécu, même et surtout ceux qui en moururent. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Je m’acquittais de l’un des devoirs de ma destinée : j’allais saluer Apollon au milieu de ses ruines, Apollon de qui, pour une faible part, je relève. »
Maurice Barrès
Une enquête aux pays du Levant II, éditions Plon, 1923
« L’âme qui habite aujourd’hui en moi est faite de parcelles qui survécurent à des milliers de morts. »
Maurice Barrès
Un homme libre, 2ème partie de la série Le culte du moi, 1889
« Toute action est objet de doute. Et cependant, tu es là pour agir. Tu as été mis au monde pour ce combat. Combats donc, puisqu’il le faut ! Mais garde les mains blanches. Gagne, mais sois indifférent à la victoire. Agis, mais sans t’arracher aux fruits de l’action. Plongé dans ce bruit et cette fureur, mais avec une part de toi hors de ce monde, dans la sérénité. Agis, détaché de l’action, en chef de guerre et roi de paix. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978