« Tant qu’on aura un fusil derrière la porte, des bûches dans la cheminée et des enfants au berceau, on sera maîtres chez nous ! »
Dominique Venner
Dictionnaire amoureux de la chasse, éditions Plon, coll. Dictionnaire amoureux, 2006
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
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« Tant qu’on aura un fusil derrière la porte, des bûches dans la cheminée et des enfants au berceau, on sera maîtres chez nous ! »
Dominique Venner
Dictionnaire amoureux de la chasse, éditions Plon, coll. Dictionnaire amoureux, 2006
« C’est la dernière responsabilité qui nous incombe : éviter que nos enfants aient un jour les dents gâtées par les raisins verts de l’oubli. Écrire et raconter, inlassablement, non pour juger mais pour expliquer. Ouvrir la porte à ceux qui cherchent une trace du passé et qui refusent le silence, repiquer chaque matin le riz de nos souvenirs. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Les sentinelles du soir, éditions les arènes, 1999
« […] La collectivité a ses racines dans le passé. Elle constitue l’unique organe de conservation pour les trésors spirituels amassés par les morts, l’unique organe de transmission par l’intermédiaire duquel les morts puissent parler aux vivants. Et l’unique chose terrestre qui ait un lien direct avec la destinée éternelle de l’homme, c’est le rayonnement de ceux qui ont su prendre une conscience complète de cette destinée, transmis de génération en génération. »
Simone Weil
L’enracinement, 1943, éditions Gallimard, 1949
« Aux Européens, le poète fondateur [Homère] rappelle qu’ils ne sont pas nés d’hier. Il leur lègue le socle de leur identité, la première expression parfaite d’un patrimoine éthique et esthétique qu’il tenait lui-même en héritage et qu’il a sublimé de façon que l’on dirait divine. Les principes qu’il a fait vivre par ses personnages n’ont pas cessé de renaître jusqu’à nous, montrant que le fil secret de notre tradition ne pouvait être rompu. Ainsi l’avenir prend-il racine dans la mémoire du passé. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013
« Que retient-on de ces premiers chants de l’Odyssée ?
La vie nous impose des devoirs.
Il importe d’abord de ne pas transgresser la mesure du monde.
S’il faut réparer un forfait commis, il ne faut pas dévier de sa course ni renier les objectifs fixés.
Enfin, ne jamais oublier l’individu que l’on est, ni l’endroit d’où l’on vient, ni l’endroit où l’on va. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, Éditions des Équateurs, 2018
« Les gens qui ne regardent jamais en arrière vers leurs ancêtres ne regarderont jamais en avant vers leur postérité. »
Edmund Burke
Réflexions sur la Révolution de France (Reflections on the Revolution in France), 1790
« Le code civil, qui imposait que l’octroi de la nationalité française soit subordonné à l’assimilation, a été violé. La citoyenneté a été vidée de sa substance. Plus grave encore, les papiers d’identité confèrent un droit de propriété sur la terre. Les élites ont donc disposé de la France comme si elle leur appartenait en propre. »
Malika Sorel
Brandir un drapeau est un acte éminemment politique, entretien au Figaro, par Alexandre Devecchio, 19 juillet 2019
« Chaque peuple porte une tradition, un royaume intérieur, un murmure des temps anciens et du futur. La tradition est ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« Tout peuple incarne une idée particulière qui est un tout indivisible et lui appartient, comme il est lui-même un tout indivisible qui s’appartient. Il est né avec cette idée. C’est avec cette idée qu’il est sorti du sein maternel de la race et de la terre pour se jeter dans son espace historique. »
Arthur Moeller van den Bruck
La révolution des peuples jeunes, recueil de textes écrits entre 1916 et 1923, trad. Jean-Paul Allard, éditions Pardès, 1993
« Il ne s’agit pas d’affirmer dans l’absolu la supériorité de notre civilisation sur les autres mais de refuser toute forme de repentance. Et de rappeler que notre identité ne vient pas de nulle part mais a pour origine notre hérédité et notre héritage européens. Il s’agit aussi d’affirmer notre volonté de respecter notre civilisation, d’en reprendre et d’en enrichir les traditions et de les transmettre à nos descendants. Bref de refuser la table rase et le grand remplacement génocidaire. »
Jean-Yves Le Gallou
Pour la préférence de civilisation, allocution au troisième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 9 avril 2016
« Naître sans héritage, grandir sans apanage, mourir sans lignage, c’est le lot de l’homme de passage, de l’homme sans ancrage. L’homme de rien. Qui ne trouve rien en arrivant, qui ne laisse rien en partant. Qui, finalement, n’aime rien. Rien que lui-même, ses pulsions et appétences. »
Philippe de Villiers
Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016