« Nul n’est censé ignorer la réalité. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
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« Nul n’est censé ignorer la réalité. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« En France, l’État est faible avec les barbares, fort avec les contribuables. La loi n’est dure qu’avec ceux qui la respectent. »
Laurent Obertone
Game over. La révolution antipolitique, éditions Magnus, 2022
« Celui qui shoote à plusieurs reprises dans la tête d’un homme inconscient, sous prétexte qu’il l’a regardé, ne devrait jamais se voir offrir l’indécente possibilité de justifier un tel acte, avec l’aide de menteurs professionnels, pardon, de psychanalystes et d’avocats. L’addition, et ce sera tout. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Pour s’offrir le luxe d’être pacifiste ou tolérant, il faut être certain d’avoir le meilleur arsenal. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Pourquoi parle-t-on aujourd’hui d’agression gratuite ? Parce que les agresseurs ne paient jamais. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Nous n’avons pas besoin de loi d’exception. Simplement que la loi cesse d’être une exception. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Inlassablement, la loi accumule les tentatives pour enrayer le désir des hommes de changer la vie en instants de poésie. »
Yukio Mishima
Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004
« Désormais il n’y avait plus de limites au pouvoir et tout devenait permis du moment qu’une loi ou un décret l’autorisait. Nous connaissons le ravage d’une telle approche. Elle est mère de tous les totalitarismes ; elle cautionne les lois contre-nature qui minent la France et nombre d’autres états. Plus profondément, elle entraîne une crise morale tant le fossé se creuse entre la société légale et le pays. »
Louis Alphonse de Bourbon
Discours suivant la Messe célébrée à la mémoire du Roi Louis XVI à la Chapelle Expiatoire, 20 janvier 2019
« Cet ordre impersonnel et divin de l’univers a pour image parmi nous la justice, la vérité, la beauté. Rien d’inférieur à ces choses n’est digne de servir d’inspiration aux hommes qui acceptent de mourir.
Au-dessus des institutions destinées à protéger le droit, les personnes, les libertés démocratiques, il faut en inventer d’autres destinées à discerner et à abolir tout ce qui, dans la vie contemporaine, écrase les âmes sous l’injustice, le mensonge et la laideur.
Il faut les inventer, car elles sont inconnues, et il est impossible de douter qu’elles soient indispensables. »
Simone Weil
La personne et le sacré, 1943, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1957, R&N Éditions, 2016
« Le droit est trop froid et trop formel pour exercer sur la société une influence bénéfique. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l’homme. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Il n’y a pas plus fausse appréciation de la réalité que celle entretenue par les bruyants défenseurs des lois dites “contre les discriminations”. Que ce soit nos grandes plumes, toutes issues du même moule, parfois des mêmes journaux qui, jour après jour dans les années 1930, ont tenté d’aveugler le pays face aux périls croissants qu’il aurait fallu affronter. »
Enoch Powell
Discours des fleuves de sang, allocution du 20 avril 1968 à Birmingham, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« La nécessité d’un échange vital entre le sujet et l’objet domine notre idée du réalisme… Ce paysan est réaliste parce que sa connaissance, son amour et son travail de la terre procèdent d’un contact intime entre la terre et lui ; cet homme politique est réaliste parce que les lois qui régissent le fait social se reflètent fidèlement dans son esprit ; et les saints sont les plus grands réalistes parce qu’ils sont unis à la réalité suprême. Inversement, nos pensées, nos affections et nos actes sont entachés d’irréalisme lorsqu’ils ne sont pas nourris par un contact suffisant avec leur objet. Ce citadin qui s’enivre d’un « retour à la terre » comme d’une idylle ou d’une féerie, ce politicien qui croit qu’un changement d’institutions suffira à ramener sur terre l’âge d’or, ce faux mystique au rayonnement malsain sont irréalistes parce qu’ils n’ont pas de liens vitaux avec la nature, avec l’homme, ou avec Dieu, et qu’ils substituent leurs rêves à la vérité objective. »
Gustave Thibon
L’irréalisme moderne, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012