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Thème

Citations sur l'âme

L’aveu que l’on se fait à soi-même…

« L’a­veu que l’on se fait à soi-même n’a­git le plus sou­vent que peu ou pas du tout : par contre quand il est fait à un autre, on peut en attendre beau­coup plus d’effet. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

On ne recule devant rien…

« On ne recule devant rien, devant aucune absur­di­té pour échap­per à son âme. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

Les citations révèlent l’âme de celui qui les brandit…

« Les cita­tions ne sont pas des para­vents der­rière les­quels se réfu­gier. Elles sont la for­mu­la­tion d’une pen­sée qu’on a cares­sée un jour et que l’on recon­naît, expri­mée avec bon­heur, sous la plume d’un autre. Les cita­tions révèlent l’âme de celui qui les brandit. »

Syl­vain Tesson
Géo­gra­phie de l’instant, 2012, édi­tions Pocket, 2014

Une métaphysique, quelle qu’elle fût, me perdrait…

« Une méta­phy­sique, quelle qu’elle fût, me per­drait, déran­ge­rait fata­le­ment l’é­qui­libre que le livre a héroï­que­ment main­te­nu entre toutes les puis­sances et ordres : voix du pas­sé, âme du pays, ambi­tion mys­tique, ordre hiérarchique. »

Mau­rice Barrès
Mes Cahiers, tome 10, 1913– 1914, Plon, 1936

Ils les jugeaient propre à amollir les âmes…

« César s’informa du carac­tère et des mœurs de ce peuple [les Ner­viens, peuple gau­lois du pays de Valen­ciennes]. Il apprit que les mar­chands n’a­vaient point d’ac­cès auprès d’eux ; qu’ils inter­di­saient abso­lu­ment l’im­por­ta­tion en leur pays du vin et des autres pro­duits de luxe, parce qu’ils les jugeaient propre à amol­lir les âmes et affai­blir le cou­rage. »

César
La Guerre des Gaules (-57), Livre II, XV, trad. Mau­rice Rat, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 1964

Nous restreignons beaucoup trop les limites de notre personnalité…

« Nous restrei­gnons beau­coup trop les limites de notre per­son­na­li­té. Nous lui attri­buons seule­ment ce que nous dis­cer­nons d’in­di­vi­duel, ce que nous trou­vons dif­fé­rent. Mais cha­cun de nous contient l’u­ni­vers tout entier et, de même que notre corps porte en lui tous les degrés de l’é­vo­lu­tion, à par­tir du pois­son et beau­coup plus loin encore, ain­si, dans notre âme, revit tout ce qui a vécu dans toutes les âmes humaines. Tous les dieux, tous les démons qui ont été ado­rés une fois, que ce soit par les Grecs, les Chi­nois ou les Cafres, tous sont en nous, tous sont là, sous forme de pos­si­bi­li­tés, de dési­rs, de moyens. Si toute l’hu­ma­ni­té mou­rait, à l’ex­cep­tion d’un seul enfant moyen­ne­ment doué, qui n’au­rait reçu aucune ins­truc­tion, cet enfant retrou­ve­rait le cours entier de l’é­vo­lu­tion des choses. Il réin­ven­te­rait dieux et démons, para­dis, com­man­de­ments et défenses. Ancien et Nou­veau Testament. »

Her­mann Hesse
Demian (Demian. Die Ges­chichte einer Jugend), 1919, trad. Denise Ribo­ni, édi­tions Stock, 1930, édi­tions Le Livre de Poche, 1979

Nous qui étions de vieux connaisseurs et admirateurs de l’Europe ancienne…

« Nous qui étions de vieux connais­seurs et admi­ra­teurs de l’Eu­rope ancienne, de la vraie musique, de la vraie poé­sie d’au­tre­fois, consti­tuions-nous sim­ple­ment une ridi­cule petite mino­ri­té de névro­sés à l’es­prit com­pli­qué, que l’on oublie­rait et que l’on raille­rait demain ? Ce que nous appe­lions Culture”, esprit, âme ; ce que nous qua­li­fiions de beau, de sacré, ne repré­sen­tait-il qu’une réa­li­té fan­to­ma­tique, dis­pa­rue depuis long­temps déjà ? Étions-nous les seuls, nous pauvres fous, à croire encore cette réa­li­té authen­tique et vivante ? Était-il pos­sible qu’elle n’eût jamais vrai­ment exis­té ? Était-il pos­sible que ce que nous autres, pauvres fous, nous nous effor­cions d’at­teindre n’eût jamais été qu’une illusion ? »

Her­mann Hesse
Le loup des steppes (Der Step­pen­wolf), 1927, édi­tions Cal­mann-Lévy, 1975, trad. Alexan­dra Cade, édi­tions Le Livre de poche, coll. Biblio, 2022

Les âmes faites pour commander…

« Il appar­te­nait à cette espèce d’organisation que Tacite, dont le mépris a tout sim­pli­fié et qui ne voit dans le monde que des maîtres et des esclaves, appelle les âmes faites pour com­man­der. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Concevoir toutes les manifestations de la nature organique…

« (…) ordon­ner son cer­veau, conce­voir toutes les mani­fes­ta­tions de la nature orga­nique et inor­ga­nique et notre âme elle-même comme des par­ties de l’âme uni­ver­selle qui englobe tout, comme des par­celles indi­vi­duelles du grand corps de l’u­ni­vers ! Telle est la seule tâche pour ceux qui veulent vivre noblement. »
Mau­rice Barrès
Les déra­ci­nés, Biblio­thèque-Char­pen­tier, Eugène Fas­quelle Édi­teur, 1897

Tout ce récit n’est que l’instant où le problème de la vie…

« Tout ce récit n’est que l’instant où le pro­blème de la vie se pré­sente à moi avec une grande clar­té. Puisqu’on a dit qu’il ne faut pas aimer en paroles mais en œuvres, après l’élan de l’âme, après la ten­dresse du cœur, le véri­table amour serait d’agir.
Toi seul, ô mon maître, m’ayant for­ti­fié dans cette agi­ta­tion sou­vent dou­lou­reuse d’où je t’implore, tu sau­rais m’en entre­te­nir le bien­fait, et je te sup­plie que par une suprême tutelle, tu me choi­sisses le sen­tier où s’accomplira ma destinée.
Toi seul, ô maître, si tu existes quelque part, axiome, reli­gion ou prince des hommes. »

Mau­rice Barrès
Le Culte du Moi. Sous l’œil des Bar­bares, Éd. Émile-Paul, Paris, 1910

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