Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations sur la guerre

Il faut proposer aux Français de nouveaux mythes…

« Il faut pro­po­ser aux Fran­çais de nou­veaux mythes. Pour­quoi pas celui de Sau­ve­terre, la terre d’asile qui, tan­dis qu’ailleurs se déchaî­nait la guerre, a connu la paix pen­dant trois mois, du fait de quelques hommes ? Enne­mis, ces hommes rêvaient d’un jour où ils ces­se­raient de l’être. On trou­ve­ra là-haut les sur­vi­vants de cette étrange his­toire. Sébas­tien le Fran­çais et Else l’Allemande, Manuel et Téré­sa, avec cet éton­nant Cabral, ce pay­san d’un Causse per­du qui conçoit déjà son trou­peau en fonc­tion de l’Europe et de ses besoins.
Les grands espaces du Causse don­ne­ront à nos rêves le mys­tère, la poé­sie et la réso­nance des cathédrales. »

Jean Lar­té­guy
Sau­ve­terre, édi­tions Rom­bal­di, 1971

La guerre est un acte violent…

« La guerre est un acte violent dans lequel l’emploi de la force étant illi­mi­té, cha­cun des deux adver­saires impose à l’autre la loi ; d’où résulte une influence réci­proque qui, de part et d’autre, doit conduire à l’extrême. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

La guerre est un combat singulier agrandi…

« La guerre est un com­bat sin­gu­lier agran­di, et la lutte entre deux hommes est l’image qui per­met le mieux à la pen­sée de se repré­sen­ter en un acte unique le nombre indé­ter­mi­né de com­bats dont une guerre se com­pose. Or, dans la lutte, cha­cun des adver­saires cherche, au moyen de sa force phy­sique, à ter­ras­ser l’autre et à bri­ser sa résis­tance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cher­chons à contraindre l’adversaire à se sou­mettre à notre volon­té. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

Entourez-vous de gens qui pensent comme vous…

« Entou­rez-vous de gens qui pensent comme vous et essayez d’agrandir peu à peu le cercle de ceux que vous jugez comme fiables et fidèles. Dans la socié­té de demain, peu importe désor­mais qui est riche ou pauvre, influent ou impuis­sant ; tout ce qui comp­te­ra, comme en temps de guerre, sera le degré de confiance, que nous pour­rons avoir en notre prochain. »

David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019

Une flamme encore féerique…

« Une flamme encore fée­rique, qui se déve­lop­pe­ra en incen­die, s’é­lève et court sur la face du monde. Elle éclaire bizar­re­ment la danse des prin­cipes et des res­sources. Les mœurs, les patri­moines fondent. Les mys­tères et les tré­sors se font vapeurs. Le res­pect se dis­sipe et toutes les chaînes s’a­mol­lissent dans cette ardeur de vie et de mort qui va croître jus­qu’au délire. »

Paul Valé­ry, cité par Jean Cau
L’agonie de la vieille, édi­tions de La Table ronde, coll. La Table Ronde de com­bat, Les brû­lots n°15, 1970

Rassemblés comme une meute…

« (…) Ras­sem­blés comme une meute, ils fré­mis­saient autour de celui qui savait réveiller dans leur sang engour­di les ins­tincts pri­mi­tifs de la pour­suite et du carnage. »

Gabriele D’Annunzio
Le Feu, trad. Georges Hérelle, 1900, Édi­tions Des Syrtes, 2000

Lorsque l’on considère l’intervention de la douleur…

« Lorsque l’on consi­dère l’intervention de la dou­leur dans le domaine de la pro­créa­tion, il ne faut pas non plus oublier l’attentat contre les êtres encore à naître, qui pré­sente tous les traits du carac­tère à la fois faible et bes­tial du Der­nier Homme. Un esprit que son manque de dis­cer­ne­ment entraîne à confondre la guerre et le meurtre, ou encore le crime et la mala­die, choi­si­ra for­cé­ment dans la lutte pour l’espace vital la manière de tuer la moins dan­ge­reuse et la plus pitoyable. Dans un uni­vers d’avocats, on n’entend que les doléances des accu­sa­teurs, non celles des êtres muets et sans défense. »

Ernst Jün­ger
Sur la Dou­leur (Über den Schmertz), 1934, trad. Julien Her­vier, édi­tions Le Pas­seur-Ceco­fop, 1994

Sur cette terre labourée par les pieds des chevaux…

« Selon les paroles d’un antique poète : Sur cette terre labou­rée par les pieds des che­vaux, engrais­sée de cadavres humains, par­se­mée d’ossements blan­chis, arro­sée d’une chaude pluie de sang, croissent les mois­sons de la tristesse.” »

Adam Mickie­wicz
Les Slaves, Cours pro­fes­sé Col­lège de France, troi­sième leçon, Comon édi­teur, vol. 1, 1849

Les âmes faites pour commander…

« Il appar­te­nait à cette espèce d’organisation que Tacite, dont le mépris a tout sim­pli­fié et qui ne voit dans le monde que des maîtres et des esclaves, appelle les âmes faites pour com­man­der. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Il était chasseur. Il avait la patience de l’affût…

« Il était chas­seur. Il avait la patience de l’af­fût. Comme tous les hommes, même les plus bouillants, qui sont orga­ni­sés pour la guerre, il avait la force de l’at­tente immo­bile, la puis­sance de com­pri­mer les bat­te­ments et les élans d’un cœur per­sé­vé­rant et d’une volon­té infatigable. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Le conflit ou la guerre d’un groupe…

« Le conflit ou la guerre d’un groupe peut l’amener à dépas­ser lar­ge­ment bien des diver­gences et des écarts indi­vi­duels en son sein, mais d’autre part ses rela­tions internes y gagnent sou­vent une clar­té, une fer­me­té qu’il n’avait jamais connue. »

Georg Sim­mel
Le conflit, trad. Sibylle Mul­ler, Cir­cé, 1995

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?