Thème
Citations sur la volonté
Le matin, quand tu as de la peine à te réveiller…
« Le matin, quand tu as de la peine à te réveiller, dis-toi : je me réveille pour accomplir mon travail d’homme. Se peut-il que je sois de mauvaise humeur alors que je vais accomplir la tâche pour laquelle je suis né ? Suis-je constitué pour rester couché bien au chaud sous les couvertures ? »
Marc Aurèle
Pensées pour moi-même, trad. Frédérique Vervliet, éditions Arléa, 2004
Il ne s’agirait pas de mépriser le monde…
« Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer. Non ! Il suffirait de ne rien avoir en commun avec lui. L’évitement me paraissait le mariage de la force avec l’élégance. Orchestrer le repli me semblait une urgence. »
Sylvain Tesson
Sur les chemins noirs, 2016, éditions Gallimard, coll. Folio, 2019
À l’origine du monothéisme…
« À l’origine du monothéisme, Nietzsche pensait pouvoir identifier la trace d’une ancienne “altération de la personnalité” : la marque d’une impuissance compensée. Pour ne pas perdre la face, celui qui ne peut pas prétend qu’il ne veut pas ─ ou que ce serait mal de vouloir. »
Alain de Benoist
Comment peut-on être païen ?, éditions Albin Michel, 1981
Aligner les pierres…
« Aligner les pierres : la plus ostensible preuve que l’homme pouvait ré-agencer le monde. Le menhir était la représentation de sa volonté. La géologie avait couché les strates. L’homme les relevait et couvrait la terre des preuves de son pouvoir. Le menhir devenait le coup d’envoi de l’âge technique, pierre inaugurale de la transformation du réel. On imaginait le raccourci, façon Stanley Kubrick : un mégalithe puis la fission de l’atome. »
Sylvain Tesson
Avec les fées, Éditions des Équateurs, coll. Littérature, 2024
Pourquoi les hommes de bien endurent-ils tant d’infortunes…
« Pourquoi les hommes de bien endurent-ils tant d’infortunes alors que rien de mal ne peut leur arriver ? En effet, les contraires sont inconciliables ! De même que les fleuves, les pluies torrentielles et les sources médicinales ne peuvent changer la saveur de la mer, ne peuvent pas l’adoucir, de même, les élans de l’adversité ne peuvent troubler une âme courageuse : bien au contraire, ils consolident sa forte nature et c’est celle-ci qui s’impose aux évènements car elle est plus forte que tout ce qui vient de l’extérieur. »
Sénèque
La Providence, éditions Arléa, trad. François Rosso, 1996
L’amour, chez la femme, n’est pas sentimental…
« L’amour, chez la femme, n’est pas sentimental – il ne l’est que chez l’homme – : il est une volonté de vivre, parfois terriblement dépourvu de sentimentalité et qui même la conduira au sacrifice de soi. L’homme ainsi aimé ne peut échapper à ce qu’il y a d’inférieur en lui, car il ne peut répondre à cette réalité que par sa propre réalité. »
Carl Gustav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, éditions Buchet-Chastel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Références, 1995
Le vrai chevalier se devait de maîtriser trois capacités distinctes…
« Le vrai chevalier se devait de maîtriser trois capacités distinctes : Connaître les sept arts libéraux : le “trivium” (grammaire, rhétorique, dialectique) et le “quadrivium” (arithmétique, géométrie, musique, astronomie) ; Cultiver sept pratiques guerrières : équitation, nage, tir à l’arc, lutte, fauconnerie, échecs, poésie ; Lutter contre sept vices : gloutonnerie, ébriété, luxure, colère, mensonge, avarice, médisance. »
Antoine Schülé
Guerre et Littérature, Tome 1, Du Moyen Âge à 1914, éditions de l’École de Guerre, 2019
Mesurons-nous, dans notre thébaïde européenne…
« Mesurons-nous, dans notre thébaïde européenne, le potentiel de cruauté en train de s’amasser chez nos voisins défavorisés de l’Est ? L’Histoire est un perpétuel recommencement, même si elle revêt d’autres formes. »
René Cagnat
La rumeur des steppes, éditions Payot, coll. Voyageurs, 1999
Puisque l’homme est à faire, qu’il travaille !
« Puisque l’homme est à faire, qu’il travaille ! puisqu’il est le fils de ses œuvres, qu’il travaille ! A‑t-il fait bien, a‑t-il fait mal, qu’il travaille ! Ici, pour l’ordre de la nature, le travail obvie à tout. Il distille la volonté, élargit la source du cœur et approfondit la conscience. »
Antoine Blanc de Saint-Bonnet
La douleur, 1849, Jérôme Million éditions, 2008, FV éditons, 2019
Le solitaire Chevalier de Dürer…
« […] le solitaire Chevalier de Dürer, ironique sourire aux lèvres, continue de chevaucher, indifférent et calme. Au Diable, il n’accorde pas un regard. »
Dominique Venner
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis, éditions Pierre- Guillaume de Roux, 2013, réédition La Nouvelle Librairie, 2022
Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi…
« Héritier d’une tradition millénaire, je sais au plus profond de moi qu’il n’y a pas de crise, pas de situation politique que la France n’ait su surmonter. Et une fois encore, je suis convaincu qu’existent des solutions pour bâtir l’avenir de notre pays dès lors qu’il n’est pas guidé par l’idéologie, mais abordé en termes de réalités, celles des hommes et du sol, et dans cette recherche du bien commun. »
Louis-Alphonse de Bourbon
« Que Pâques soit un moment d’espérance individuelle et de renouveau social », Marianne, 7 avril 2023
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