« Ce qu’il faut ? Une résolution intérieure, laquelle pourra déboucher sur une révolution collective. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
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« Ce qu’il faut ? Une résolution intérieure, laquelle pourra déboucher sur une révolution collective. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Je pense qu’on a toujours raison de se révolter et qu’on ne change rien en restant dans les clous. Qu’on devrait cogner, toujours, au lieu de se geler sur les trottoirs. Et pendre haut et court ceux qui sont cause même d’un peu. »
Erik L’Homme
Un peu de nuit en plein jour, éditions Calmann-Lévy, 2019
« On ne saurait refonder l’action politique sans s’arracher mentalement à tout ce qui inhibe la parole publique, sans se révolter contre l’étouffement de la liberté d’expression, sans se révolter non plus contre ce qui empêche l’action publique. Il est probablement nécessaire de sortir de la mythologie progressiste pour renouer avec un débat politique qui ne disqualifie pas à l’avance ceux qui confessent leur scepticisme devant la dynamique de la modernité. »
Mathieu Bock-Côté
L’Empire du politiquement correct, Les Éditions du cerf, 2019
« C’est aujourd’hui dans les marges, j’en suis persuadé, que se trouvent les derniers hommes libres. »
Erik L’Homme
Des pas dans la neige. Aventures au Pakistan, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Pôle fiction, 2010
« Face à la décadence, trois genres de réaction révèlent un type d’homme : les uns, la majorité, acceptent sans broncher de ne pas voir ce qui les tue et frémissent ou ricanent si d’aventure un éveillé tente de leur ouvrir les yeux. Cynisme ou perversion, une minorité jouit des décadences comme s’il était possible de ne pas être englouti par la montée des eaux d’égout. Une autre minorité, les purs, refuse les fatalités trompeuses ; elle prend les armes et combat. »
Christopher Gérard
Préface au Chant des alouettes de Thibaud Cassel, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2017
« La civilisation de la quantité opposée à celle de la qualité. Les imbéciles y dominent donc par le nombre, ils sont le nombre […]. Un monde dominé par la force est un monde abominable, mais le nombre dominé par le nombre est ignoble. La force fait tôt ou tard surgir des révoltés, elle engendre l’esprit de révolte, elle fait des héros et des martyrs. La tyrannie abjecte du nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales. »
Georges Bernanos
La France contre les robots, 1946, éditions Robert Laffont, 1947, Le Castor Astral éditeur, coll. Galaxie, 2017
« C’est une vocation héroïque que d’affronter la vague la plus tourbillonnante et de savoir que deux destins sont à égale distance, le destin de ceux qui finiront avec la dissolution du monde moderne et le destin de ceux qui se retrouveront dans l’axe central et royal du nouveau courant. »
Julius Evola
Révolte contre le monde moderne (Rivolta contro il mondo moderno), 1934
« C’est le matin que les professeurs et les policiers réclament, que les philosophes ont exalté depuis deux siècles, le matin de l’uniformité, du réflexe conditionné, du meilleur des mondes, de l’ordre absolu, de la réalité égalitaire, de la grisaille, de la réaction uniforme à un stimulus uniforme, le matin où une cloche qui tintera fera prendre aux moutons le chemin du pâturage. C’est aussi le matin pour la venue duquel nous prions dans nos organisations industrielles, dans nos fermes collectives, dans nos conciles ecclésiastiques, dans nos systèmes de gouvernement, dans nos rapports entre États, dans nos nobles demandes d’un gouvernement mondial. C’est le matin auquel nous aspirons lorsque nous formulons la prière d’être un jour tous les mêmes. C’est le matin contre la venue duquel, qu’ils le sachent ou non, les jeunes élèvent leur protestation. Et c’est un matin, il faut l’espérer, qui ne viendra jamais. »
Robert Ardrey
La loi naturelle, éditions Stock, 1971
« Ils comprirent subitement qu’un nouveau vouloir demande de nouvelles lois, des lois qui se formulaient dans les cerveaux inlassablement en travail de ces lutteurs solitaires, et qui les chargeaient d’une si monstrueuse responsabilité que seuls pouvaient l’assumer ceux qui étaient disposés à se donner sans restriction. […] Ce sont les hommes qui décident et non pas les faits. »
Ernst von Salomon
Les Réprouvés (Die Geächteten), 1930, trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenberg, éditions Plon, coll. Feux croisés, 1931
« Le révolutionnaire est un homme perdu d’avance. Il n’a pas d’intérêts particuliers, d’affaires privées, de sentiments, d’attaches personnelles, il n’a même pas de nom. Tout en lui est absorbé par un seul intérêt à l’exclusion de tout autre, par une seule pensée, par une seule passion – la révolution. »
Sergueï Netchaïev
Catéchisme du révolutionnaire, manifeste écrit entre 1868 et 1869
« Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de “convives de pierre” sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, et permet de constituer un pôle qui, s’il n’empêche certes pas ce monde d’égarés d’être ce qu’il est, transmettra pourtant à quelques-uns la sensation de la vérité, sensation qui sera peut-être aussi le début de quelque crise libératrice. »
Julius Evola
Révolte contre le monde moderne (Rivolta contro il mondo moderno), 1934