« On ne fait pas la révolution avec des mouchoirs ou des ballons. Ni avec des gens sages d’ailleurs. L’odeur de la révolution, c’est celle de la poudre. »
Erik L’Homme
Déchirer les ombres, éditions Calmann-Lévy, 2018
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« On ne fait pas la révolution avec des mouchoirs ou des ballons. Ni avec des gens sages d’ailleurs. L’odeur de la révolution, c’est celle de la poudre. »
Erik L’Homme
Déchirer les ombres, éditions Calmann-Lévy, 2018
« L’idéologie droit de l’hommiste qui s’est imposée à la faveur de la chute du communisme, de la mise en œuvre du système libéral mondialisé et de l’effacement programmé des nations a imposé de fait le principe de libre circulation pour tout le monde et n’importe qui, et a proclamé l’obsolescence prochaine, souhaitable et définitive des frontières. Les incantations antiracistes formulées pour interdire tout débat sur la question et l’exaltation de l’homme nomade cher à Jacques Attali ne sont cependant pas parvenues à étouffer la résistance des peuples (…).
D’ores et déjà, les promoteurs du “village global” soumis à la “démocratie” et au marché semblent avoir perdu la partie et il y a quelque chose de pathétique à voir la technocratie bruxelloise, aussi illégitime qu’irresponsable et nuisible, s’accrocher à ses lubies immigrationnistes et à se prévaloir de ses “valeurs” pour justifier l’arrivée en Europe de cinquante millions d’immigrés dans les deux décennies qui viennent, un afflux nécessaire pour assurer demain le paiement de nos retraites… »
Philippe Conrad
Relever le défi migratoire, rendre à l’Europe son identité, allocution au troisième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 9 avril 2016
« Il existe une littérature politiquement correcte, mais je ne la lis pas beaucoup. En général, on lit quelques lignes, quelques pages et l’on comprend que l’auteur racole le lecteur à coups de bons sentiments, d’indignations comme il faut, de révoltes bien coiffées. C’est peut-être nécessaire : on aime se voir tout beau dans le miroir des livres. »
Patrice Jean
Qu’un écrivain puisse être en paix avec son temps me paraît vraiment curieux, entretien au Figaro, par Eugénie Bastié, 29 septembre 2017
« La logique du révolté est […] de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel. »
Albert Camus
L’Homme révolté, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1951
« La retraite est révolte. Gagner sa cabane, c’est disparaître des écrans de contrôle. L’ermite s’efface. Il n’envoie plus de traces numériques, plus de signaux téléphoniques, plus d’impulsions bancaires. Il se défait de toute identité. Il pratique un hacking à l’envers, sort du grand jeu. Nul besoin d’ailleurs de gagner la forêt. L’ascétisme révolutionnaire se pratique en milieu urbain. La société de consommation offre le choix de s’y conformer. Il suffit d’un peu de discipline. Dans l’abondance, libre aux uns de vivre en poussah mais libre aux autres de jouer les moines et de vivre amaigris dans le murmure des livres. Ceux-ci recourent alors aux forêts intérieures sans quitter leur appartement. »
Sylvain Tesson
Dans les forêts de Sibérie, éditions Gallimard, 2011
« Enfanté à Berkeley et Woodstock, propulsé en France par Mai 68, le cycle historique de déconstruction de toutes les traditions s’épuise. La loi Taubira sur le “mariage gay” aura été son chant du cygne. Des forces immenses se sont levées. C’est le réveil des permanences anthropologiques. »
Jean-Yves Le Gallou
Après le dernier homme, l’Européen de demain !, allocution au quatrième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 18 mars 2017
« Et voilà qu’ils pleuraient de joie en caressant leurs sabres ! Leurs armes oubliées, rouillées, avilies, mais qui leur apparurent comme une virilité perdue, car seules elles permettent à l’homme de créer le monde. Et ce fut le signal de la rébellion, laquelle fut belle comme un incendie !
Et tous, ils moururent en hommes ! »
Antoine de Saint-Exupéry
Citadelle, éditions Gallimard, 1948
« C’est quand une société et une époque s’emploient à anesthésier les esprits, à endormir les âmes et à s’emparer des cœurs pour les contraindre à suivre des chemins tracés, que les révoltes sont nécessaires. Même les plus folles. Surtout les plus folles. »
Erik L’Homme
Des pas dans la neige. Aventures au Pakistan, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Pôle fiction, 2010