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Citations sur la Grèce antique
Veuillent les dieux que nous nous contentions…
« Veuillent les dieux que nous nous contentions de nos propres coutumes. »
Callisthène
Histoire d’Alexandre, VIII, 5, 19
Il convient d’être courageux…
« Il convient d’être courageux, non par nécessité mais parce que c’est beau. »
Aristote
Éthique à Nicomaque, IVe siècle av. notre ère, trad. Jules Barthélémy-Saint-Hilaire, Morale d’Aristote, édition Librairie philosophique de Ladrange, 1856, éditions Le Livre de Poche, 1992
Comme naissent les feuilles, ainsi font les hommes…
« Comme naissent les feuilles, ainsi font les hommes. Les feuilles, tour à tour, c’est le vent qui les épand sur le sol et la forêt verdoyante qui les fait naître quand se lèvent les jours du printemps. Ainsi des hommes : une génération naît à l’instant où une autre s’efface. »
Homère
Iliade, VI, cité par Dominique Venner, Le Choc de l’histoire, éditions Via Romana, 2011
Le combat est père de toute chose…
« Le combat est père de toute chose, de toutes les lois ; les uns, il les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, il les fait esclaves, les autres, libres. »
Héraclite
Fragments, 53, 576 – 480 av. notre ère, trad. Jean-François Pradeau, éditions Garnier-Flammarion, 2018
Du combat, seuls les lâches s’écartent…
« Du combat, seuls les lâches s’écartent. »
Homère
Iliade, vers 800 – 725 av. notre ère
Et nous parvînmes à la terre des Cyclopes orgueilleux…
« Et nous parvînmes à la terre des Cyclopes orgueilleux et sans lois qui, confiants dans les Dieux immortels, ne plantent point de leurs mains et ne labourent point. Mais, n’étant ni semées, ni cultivées, toutes les plantes croissent pour eux, le froment et l’orge, et les vignes qui leur donnent le vin de leurs grandes grappes que font croître les pluies de Zeus. Et les agoras ne leur sont point connues, ni les coutumes ; et ils habitent le faîte des hautes montagnes, dans de profondes cavernes, et chacun d’eux gouverne sa femme et ses enfants, sans nul souci des autres. »
Homère
Odyssée, Chant IX (traduction de Leconte de Lisle), IXe-VIIIe siècles avant notre ère
Il y a un monde grec uni par la langue et par le sang…
« Il y a un monde grec uni par la langue et par le sang, les sanctuaires et les sacrifices qui nous sont communs, nos mœurs qui sont les mêmes… »
Hérodote
L’Enquête, VIII, vers 445 av. notre ère, trad. Andrée Barguet, éditions Gallimard, coll. Folio classique, vol 2, 1990
Le bonheur est un état bien plus noble que la souffrance…
« Le bonheur est un état bien plus noble que la souffrance : quand l’humanité avait une cervelle saine, les dieux qu’elle créa, elle les fit heureux. »
Henry de Montherlant, cité par Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
Le héros était l’idéal du Grec. Peut-on dire qu’il est sublime ?
« Le héros était l’idéal du Grec. Peut-on dire qu’il est sublime ? Achille est beau. Les héros, comme les dieux grecs sont beaux. Les meilleurs des Grecs sont beaux. Le sublime, me semble-t-il, appartient au christianisme. Une église est sublime parce qu’elle tend vers l’infini, comme l’idéal chrétien de la sainteté qui se réalise dans l’au-delà. Alors que le temple grec est beau parce que le dieu est là. Le temple est la demeure du dieu où son rayonnement se ressent. »
Marcel Conche
Épicure en Corrèze, éditions Stock, 2014
Si quelqu’un vient me dire ce qui fait qu’une chose est belle…
« Si quelqu’un vient me dire ce qui fait qu’une chose est belle, ou la vivacité des couleurs, ou ses formes et d’autres choses semblables, je laisse là toutes ces raisons, qui ne font que me troubler, et je m’assure moi-même sans façon et sans art et peut-être trop simplement, que rien ne la rend belle que la présence ou la communication de la beauté première, de quelque manière que cette communication se fasse, car là-dessus je n’affirme rien, sinon que toutes les belles choses sont belles par la présence de la beauté. »
Socrate selon Platon
Phédon, 100c-100d, IVe siècle av. notre ère
Lorsque les Athéniens ne voulurent plus contribuer…
« Lorsque les Athéniens ne voulurent plus contribuer à la société, mais essentiellement recevoir de la société, lorsque la liberté qu’ils souhaitaient consistait à être libérés de toute responsabilité, alors Athènes cessa d’être libre. »
Edward Gibbon
Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain (The Decline and Fall of the Roman Empire), 1776 – 1788, trad. François Guizot, 1819, éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 2000
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