Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Citation

C’est parce que je vois venir le monde où…

« C’est parce que je vois venir le monde où les scien­ti­fiques auront seuls droit au cha­pitre tan­dis que les bouf­fons du diver­tis­se­ment occu­pe­ront le temps libre des indi­vi­dus hébé­tés, c’est parce que je vois venir ce temps de bar­ba­rie (il faut relire l’es­sai de Michel Hen­ry) où la pen­sée lit­té­raire n’é­du­que­ra plus les sen­si­bi­li­tés que je parle de lutte à mort. Per­met­tez-moi de citer l’exergue du roman, extrait du Jour­nal de Gom­bro­wicz, en 1961 : Je pré­vois que, dans les pro­chaines années, l’art devra se débar­ras­ser de la science et se retour­ner contre elle — c’est un affron­te­ment qui doit avoir lieu tôt ou tard. Une bataille ouverte où chaque par­tie aura par­fai­te­ment conscience de ses moti­va­tions” : nous y sommes. »

Patrice Jean
Qu’un écri­vain puisse être en paix avec son temps me paraît vrai­ment curieux, entre­tien au Figa­ro, par Eugé­nie Bas­tié, 29 sep­tembre 2017

À propos de l'auteur

Patrice Jean
Patrice Jean naît à Nantes en 1966. Après des études de philosophie, il devient professeur de lettres modernes. En 1993, il publie, avec deux amis, Benoît Richard et Christophe Bonneau, un recueil ironique des pensées de Thierry Roland et Jean-Michel Larqué (éditions du Seuil) ; en 2013, un premier roman est publié aux éditions Rue Fromentin : La France de Bernard. Chez le même éditeur, il publie Les Structures du mal en 2015, Revenir à Lisbonne en 2016 et L'Homme surnuméraire en 2017. Selon Michel Marmin, Patrice Jean appartient à la race des romanciers « qui ont un œil ouvert sur le monde, l’autre tourné vers l’intérieur, vers les mystères, les attraits et les pièges de la psyché », d’où un « esprit extraordinairement subversif » (Éléments, n°159). Olivier Maulin considère que Patrice Jean, notamment dans L'Homme surnuméraire, montre la déchéance de notre époque « emprisonnée dans ses libérations, abêtie par son idéologie, prête désormais à tout sacrifier, jusqu’à la liberté, pour accomplir sa parousie progressiste, ce totalitarisme qui arrive en rampant » (L'Atelier du roman, no 76).
Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?