« Quand les clochers seront effondrés et les statues saintes exilées auprès des Dianes et des Mercures gallo-romains dans les salles poussiéreuses de nos musées départementaux, une génération surgira, qui voudra relever les temples de l’âme dans nos villages français. Nos églises sont au premier rang de nos richesses de civilisation. Nous les avons reçues de nos aïeux, nous devons les transmettre à nos fils, nous n’avons pas à nous laisser étourdir par ceux qui les déclarent inutiles. Il n’est pas possible que de si grandes choses, qui intéressent l’histoire et l’âme de la France, soient sacrifiées ignoblement. Les églises appartiennent au catholicisme et à la France. »
Maurice Barrès
La grande pitié des églises de France, 1914, Émile-Paul Frères, Éditeurs