« Il n’y a pas de progrès qui vaille (et qui puisse rendre superflu la fonction que peut avoir la religion au sens le plus haut et sévère, pour l’homme non dégradé), quand il s’agit de problèmes plus réels, qui sont ceux de la mort, de l’angoisse existentielle, de bouleversements dus à l’irruption de l’irrationnel, aux passions et aux instincts eux-mêmes. Croire le contraire, croire que le progrès, la science, la technocratie ou même le Christ quand il est présenté comme un modèle d’altruisme humanitaire, puisse résoudre de tels problèmes, relève du primitivisme et d’un manque complet de sens du tragique de la vie et de la condition humaine. »
Julius Evola
Il Conciliatore, 15 juin 1969