« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »
Jean Mabire
La torche et le glaive, éditions Libres opinions, 1994
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.
« Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme. »
Jean Mabire
La torche et le glaive, éditions Libres opinions, 1994
« Je comprends volontiers les hommes extraordinaires d’une époque comme des pousses tardives, soudainement écloses, de civilisations passées et de leurs forces : en quelque sorte comme l’atavisme d’un peuple et de ses mœurs : de la sorte, il reste vraiment quelque chose à comprendre en eux ! Aujourd’hui ils paraissent étrangers, exceptionnels, extraordinaires : et celui qui sent en lui ces forces doit les soigner, […] les faire pousser face à un monde qui leur est hostile : et cela le conduit à devenir soit un grand homme, soit un fou extravagant, si tant est qu’il ne périsse pas tout simplement tôt. Ces mêmes qualités étaient autrefois courantes et étaient considérées comme courantes : elles ne constituaient pas une marque distinctive. Peut-être étaient-elles exigées, présupposées ; il était impossible de devenir grand grâce à elles, et ce du simple fait qu’elles ne faisaient pas courir le risque de devenir fou ou solitaire. C’est principalement dans les lignées et dans les castes conservatrices d’un peuple que se produisent ces résonances de pulsions anciennes, alors qu’un tel atavisme est très peu probable là où les races, les habitudes, les appréciations de valeur changent trop rapidement. »
Friedrich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza), 1882, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2007
« Même si un rectangle d’étoffe bleu-blanc-rouge y flotte le 14 juillet sur des grouillements colorés, un caravansérail n’est pas une patrie. »
Gilles Fournier
Europe-Action, janvier 1966
« L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses caractères biologiques. »
Friedrich Hegel
Leçons sur la philosophie de l’histoire (Vorlesungen über die Philosophie der Weltgeschichte), 1822 – 1830, trad. Jean Gibelin, éditions Vrin, 1979
« L’homme est un animal politique (c’est-à-dire, dans le mauvais langage moderne, un animal social), observait Aristote au quatrième siècle d’avant notre ère. L’homme est un animal qui forme des sociétés ou, comme il disait, des cités, et les cités qu’il forme sont établies sur l’amitié. »
Charles Maurras
Mes idées politiques, 1937, Éditions L’Âge d’Homme, 2002
« Enfanté à Berkeley et Woodstock, propulsé en France par Mai 68, le cycle historique de déconstruction de toutes les traditions s’épuise. La loi Taubira sur le “mariage gay” aura été son chant du cygne. Des forces immenses se sont levées. C’est le réveil des permanences anthropologiques. »
Jean-Yves Le Gallou
Après le dernier homme, l’Européen de demain !, allocution au quatrième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 18 mars 2017
« La tradition […] n’est pas le passé. C’est même ce qui ne passe pas. Elle nous vient du plus loin, mais elle est toujours actuelle. Elle est notre boussole intérieure, l’étalon des normes qui nous conviennent et qui ont survécu à tout ce qui a été fait pour nous changer. »
Dominique Venner
Le Choc de l’histoire, Via Romana, 2011
« Tous les bustes “classiques” semblent reprendre les mêmes traits et donnent aux galeries des musées une atmosphère de réunion de famille. Tous ces hommes sont différents. Et pourtant ils apparaissent tous parents. Les rois aux portiques des cathédrales gothiques ressemblent trait pour trait aux guerriers et aux athlètes de l’éternelle Hellade. Qui a voyagé dans les pays nordiques a soudain retrouvé, en regardant jouer les enfants, le sourire de l’ange de Reims. Parfois même au détour d’un sentier, sur un chemin brûlé de soleil, dans un décor d’oliviers tourmentés et de caillasses blanchâtres, resurgit du fond des âges un lumineux visage d’Atlante ou de Vandale. »
Jean Mabire
Thulé : le soleil retrouvé des Hyperboréens, éditions Robert Laffont, 1978, éditions Pardès, 2002
« L’homme cherche sa propre densité et non pas son bonheur. »
Antoine de Saint-Exupéry
Citadelle, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1948, coll. Folio, 2000
« Mais ici est mon berceau ; ici est la sépulture de tous mes disparus, sereins à l’ombre des croix celtes, de pierre massive et lourde de signification. C’est ici que je dois revenir toujours, fille prodigue aux semelles légères. »
Claudine Vincenot
Confidences des deux rivages, éditions Anne Carrière, 1999
« Ce n’est pas dans la mollesse, mais dans la fermeté de l’esprit et la résolution du cœur que sera engendré notre avenir. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« Les qualités propres à l’aristocratie sont difficiles à décrire, parce qu’elles viennent du cœur et de l’âme plus que du seul intellect ou de la seule « raison morale ». De même que l’aristocratie relie le peuple aux dieux, elle relie le ciel à la terre, comme l’arbre du monde dans les anciennes mythologies. Elle relie aussi le visible à l’invisible, le fini à l’infini, ce qui se décrit à ce qui ne peut pas se dire. Elle montre les choses mais elle ne les dit pas. »
Alain de Benoist
Les idées à l’endroit, Éditions Libres-Hallier, 1979