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Citations sur l'identité

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L’identité, socle de la cité

Je comprends volontiers les hommes extraordinaires d’une époque…

« Je com­prends volon­tiers les hommes extra­or­di­naires d’une époque comme des pousses tar­dives, sou­dai­ne­ment écloses, de civi­li­sa­tions pas­sées et de leurs forces : en quelque sorte comme l’atavisme d’un peuple et de ses mœurs : de la sorte, il reste vrai­ment quelque chose à com­prendre en eux ! Aujourd’hui ils paraissent étran­gers, excep­tion­nels, extra­or­di­naires : et celui qui sent en lui ces forces doit les soi­gner, […] les faire pous­ser face à un monde qui leur est hos­tile : et cela le conduit à deve­nir soit un grand homme, soit un fou extra­va­gant, si tant est qu’il ne périsse pas tout sim­ple­ment tôt. Ces mêmes qua­li­tés étaient autre­fois cou­rantes et étaient consi­dé­rées comme cou­rantes : elles ne consti­tuaient pas une marque dis­tinc­tive. Peut-être étaient-elles exi­gées, pré­sup­po­sées ; il était impos­sible de deve­nir grand grâce à elles, et ce du simple fait qu’elles ne fai­saient pas cou­rir le risque de deve­nir fou ou soli­taire. C’est prin­ci­pa­le­ment dans les lignées et dans les castes conser­va­trices d’un peuple que se pro­duisent ces réso­nances de pul­sions anciennes, alors qu’un tel ata­visme est très peu pro­bable là où les races, les habi­tudes, les appré­cia­tions de valeur changent trop rapidement. »

Frie­drich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröh­liche Wis­sen­schaft, la gaya scien­za), 1882, trad. Patrick Wot­ling, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2007

L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner…

« L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses carac­tères biologiques. »

Frie­drich Hegel
Leçons sur la phi­lo­so­phie de l’histoire (Vor­le­sun­gen über die Phi­lo­so­phie der Welt­ges­chichte), 1822 – 1830, trad. Jean Gibe­lin, édi­tions Vrin, 1979

Le cycle historique de déconstruction de toutes les traditions s’épuise…

« Enfan­té à Ber­ke­ley et Wood­stock, pro­pul­sé en France par Mai 68, le cycle his­to­rique de décons­truc­tion de toutes les tra­di­tions s’épuise. La loi Tau­bi­ra sur le mariage gay” aura été son chant du cygne. Des forces immenses se sont levées. C’est le réveil des per­ma­nences anthropologiques. »

Jean-Yves Le Gallou
Après le der­nier homme, l’Européen de demain !, allo­cu­tion au qua­trième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 18 mars 2017

Tous les bustes « classiques » semblent reprendre les mêmes…

« Tous les bustes clas­siques” semblent reprendre les mêmes traits et donnent aux gale­ries des musées une atmo­sphère de réunion de famille. Tous ces hommes sont dif­fé­rents. Et pour­tant ils appa­raissent tous parents. Les rois aux por­tiques des cathé­drales gothiques res­semblent trait pour trait aux guer­riers et aux ath­lètes de l’éternelle Hel­lade. Qui a voya­gé dans les pays nor­diques a sou­dain retrou­vé, en regar­dant jouer les enfants, le sou­rire de l’ange de Reims. Par­fois même au détour d’un sen­tier, sur un che­min brû­lé de soleil, dans un décor d’oliviers tour­men­tés et de caillasses blan­châtres, resur­git du fond des âges un lumi­neux visage d’Atlante ou de Vandale. »

Jean Mabire
Thu­lé : le soleil retrou­vé des Hyper­bo­réens, édi­tions Robert Laf­font, 1978, édi­tions Par­dès, 2002

Les qualités propres à l’aristocratie sont difficiles à décrire…

« Les qua­li­tés propres à l’aristocratie sont dif­fi­ciles à décrire, parce qu’elles viennent du cœur et de l’âme plus que du seul intel­lect ou de la seule « rai­son morale ». De même que l’aristocratie relie le peuple aux dieux, elle relie le ciel à la terre, comme l’arbre du monde dans les anciennes mytho­lo­gies. Elle relie aus­si le visible à l’invisible, le fini à l’infini, ce qui se décrit à ce qui ne peut pas se dire. Elle montre les choses mais elle ne les dit pas. »

Alain de Benoist
Les idées à l’endroit, Édi­tions Libres-Hal­lier, 1979

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L’identité, socle de la cité
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